Quand notre cerveau nous joue des tours !
Cervicalgies et douleurs projetées
L’expérience de nombreux confrères le confirme : les douleurs cervicales, les douleurs du haut du dos et des bras sont en augmentation significative.
En 2009, la Work Fondation en faisait le constat et tirait la sonnette d’alarme : « dans la grande majorité des cas aucun diagnostic n’est posé ».
Les chiffres de 2012 sont tout aussi inquiétant, mais certains considèrent ceci comme un progrès (indemniser plutôt que traiter !)
Bref, rien ne change et vous continuez à souffrir…
Rien ne change alors qu’en Scandinavie la Médecine Orthopédique est banale.
Vous avez mal dans le cou, dans les muscles des omoplates, dans les muscles des épaules… Vos amis et vous-mêmes pensez que ces muscles sont responsables de ces douleurs : « C’est normal que tu aies mal, regarde comme tu es contracté ! Relâche-toi… »
Cela semble évident…
Mais c’est un piège…
Il faudra répondre à la question suivante pour sortir de cette évidence :
« Souffrons-nous parce que nous sommes contractés, ou parce que des structures que nous ne connaissons pas provoquent ces douleurs et ces contractures ».VOIR
Je vous invite à me suivre pour déjouer ce piège et pour, ensuite, sortir du cercle vicieux dans lequel ces douleurs vous installent.
Préambule :
L’homme moderne est de plus en plus souvent assis devant un écran et on a démontré que cette situation était génératrice d’inconfort et pouvait être à l’origine de douleurs chroniques.
Pourquoi ?
Parce que notre physiologie et notre mécanique naturelles ne sont pas respectées. En effet, celles-ci ont été façonnées par le « chasseur-cueilleur » qui marchait beaucoup, avait beaucoup d’activités diversifiées, dansait, chantait, travaillait peu (sauf à la reproduction de l’espèce) et se reposait…
Quel veinard, me direz-vous ! Effectivement, et à tous points de vue. Mais seule la mécanique nous intéresse ici. Celle-ci est conçue de manière à ce que le cartilage articulaire se régénère en permanence par compression/décompression comme chacun peut l’imaginer au niveau de la hanche pendant la marche : à chaque pas la hanche du côté du pied au sol est comprimée pendant que l’autre est décomprimée.
Ce système simple se retrouve partout…
Dans le cas qui nous occupe, chaque niveau de la colonne cervicale est constitué de 3 points d’appui (le disque à l’avant et deux articulations à l’arrière -à peine plus grandes que l’ongle de notre petit doigt-) sur lesquels l’homme moderne doit souvent rester pendant plusieurs heures alors que le « chasseur-cueilleur » n’y « passait » qu’une fraction de seconde (moins encore qu’au niveau de la hanche qui est une grosse articulation « portante ».)
LA CONSTANCE D’APPUI est le premier facteur traumatisant pour la colonne cervicale. J’écris « le premier facteur » parce qu’il faut bien commencer quelque part. Il en existe d’autres : les petits accidents, les coups du lapin, les positions extrêmes maintenues, un mauvais oreiller… Rester en position (comme dans la voiture, à l’ordinateur, devant la TV…) constitue un traumatisme.
L’appui de trop longue durée (position assise) provoque :
– une augmentation de la pression sur le disque (sorte de méduse) qui se dessèche et qui a tendance à reculer (protrusion qui peut irriter les structures postérieures : le ligament vertébral commun postérieur et la dure-mère -enveloppe externe de la moelle-.)
J’y reviendrai, car beaucoup de douleurs et de contractures dans les muscles du cou, de l’épaule et des omoplates trouvent leur origine à ce niveau (douleurs et contractures projetées).
– une augmentation de la pression sur les articulations postérieures (pas plus grandes que l’ongle de votre petit doigt) qui entraîne une « souffrance » des cartilages articulaires. Ces cartilages sont innervés et leur irritation provoque des douleurs et des contractures projetées, mais aussi une rétraction de la capsule articulaire qui « fait le lit » de la trop fameuse arthrose.
Autrement dit : sans qu’il n’y ait eu de traumatisme (coup du lapin, entorse…), la position est en elle-même traumatisante.
Si les disques reculent et/ou que les articulations souffrent, on peut avoir des plaintes dans le territoire suivant (douleurs et contractures) ou dans une partie de ce territoire :
Ce qu’il faut retenir jusqu’ici :
– toute position est potentiellement « traumatisante » (particulièrement la position assise.)
– en assis, le disque intervertébral est comprimé et recule. Ce recul (protrusion) peut provoquer une irritation des structures postérieures qui le maintiennent et qui sont innervées alors que le disque n’est pas innervé.
– en assis, les articulations sont comprimées trop longtemps et le cartilage peut s’enflammer et souffrir.
– la compression du disque (et son recul) + la souffrance articulaire provoquent des douleurs et des contractures à distance (projetées) dans les muscles du cou et des épaules principalement, car notre cerveau ne « connaît » pas les structures profondes. Les douleurs (idem pour les contractures) peuvent donc être considérées comme des erreurs du cerveau (contrairement à la cheville par exemple où vous identifiez presque parfaitement le tissu endommagé après une entorse).
Tout ceci explique (au niveau cervical, mais aussi au niveau lombaire) que vous sentez que vos muscles sont responsables de vos douleurs, que vous avez envie de les étirer ou de les masser bien qu’aucun examen (scanner, IRM, échographie) ne permette de mettre en évidence une pathologie dans les tissus (le plus souvent le trapèze) dont vous vous plaignez et que vous sentez « contracturés ».
Conséquences :
– il n’existe pas de bonne position assise. Il faut donc trouver des systèmes (j’en parlerai ailleurs) qui restituent un peu l’alternance d’appui du « chasseur-cueilleur ».
– la cause des douleurs n’est pas à chercher dans les tissus dont vous vous plaignez.
– toute tentative pour étirer, relâcher, ramollir les muscles qui vous font mal va provoquer un soulagement temporaire (en fait, ces manœuvres -idem pour la chaleur- ont pour effet de sidérer la moelle qui, ainsi, n’envoie plus aucune information… Or la douleur est une information.)
– votre thérapeute doit chercher, trouver et traiter la (les) cause (s) de vos douleurs et vous aidez à comprendre les facteurs qui pourraient les aggraver (ex. : relâcher les épaules) à l’issue d’une consultation bien menée.
Voici le geste typique de la personne qui ressent des douleurs dans le cou et le trapèze, qui sent que ses muscles sont contracturés et qu’il faudrait les détendre.
En réalité (flèche), cette personne est victime (entre autres) de la poussée du disque (insensible) sur les structures postérieures (ligament, dure-mère) très sensibles. La « souffrance » des articulations peut provoquer le même schéma.
Bref, cette personne est victime de la souffrance d’une structure profonde (inconnue d’elle) qui se manifeste dans des tissus plus superficiels et mieux connus (du cerveau). Il s’agit donc d’une douleur projetée.
La « douleur projetée » est bien connue du public en cas d’infarctus du myocarde ou de « pierres au rein », mais beaucoup moins en orthopédie générale alors que la physiologie et la mécanique ont démontré ces mécanismes au milieu du 20° siècle !!! Cyriax, les douleurs projetées
Revenons à notre question de départ : « Souffrons-nous parce que nous sommes contractés, ou parce que des structures que nous ne connaissons pas provoquent ces douleurs et ces contractures ». Je vous laisse le soin de la réponse 😉
Beaucoup de plaintes peuvent s’expliquer par ce mécanisme de « douleurs projetées » et leur cartographie est désormais bien connue de certains professionnels, mais à l’évidence elle ne l’est pas assez puisqu’on ne l’évoque quasiment pas dans ce qui est considéré comme une maladie alors qu’il ne s’agissait, jusqu’il y a peu, que d’un « syndrome » (ensemble de symptômes pour lequel les professionnels de la santé se entendus et qu’ils nommèrent.).. Je veux parler de la trop fameuse (fumeuse) fibromyalgie…. Pour en savoir plus
Soulignons encore qu’il n’y a pas de bonne prise en charge d’une cervicalgie sans une consultation bien menée et sans un examen clinique précis.
Remarque : la démarche pour identifier la cause de vos douleurs est difficile, mais les techniques de traitement doivent être (en apparence) simples (car précises).
Exemple de technique de base pour un trouble cervical :
Vous pouvez bien sûr m’interpeller… J’essayerai de répondre !
Pour aller plus loin : Cervicalgies et cercle vicieux
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Salut, depuis une semaine je souffre d’une douleur au bas du dos, je n’arrive pas à me tenir debout ni à m’assois
Dans la dernière vidéo comment s appel le terapeutexqui fais ce genre d exercice en Belgique?
Merci
Il s’agit d’une des techniques de base de la Médecine Orthopédique Générale que je pratique. Steven De Coninck les pratique aussi en Flandre (https://cyriax.eu/steven-de-coninck-pt-chair-etgom), mais, et c’est très dommage, notre « art » a tendance à disparaitre contrairement à ce qui se passe en Scandinavie : https://www.ominorden.com/en/about-orthopaedic-medicine
Cordialement,
Yves
Bonjour, depuis plusieurs mois je souffre au niveau du cou, du trapeze, de l epaule et du haut du bras a gauche en passant par le côté du sein et tout ça a gauche ! Je suis gauchers et j ai passé radio squelette complet, IRM de l epaule et des cervicales et en ressort uniquement une raideur des cervicales même au niveau de la mammo rien d anormale sauf un adenofibrome de 4mm est une çervicalgie qui me fait souffrir maigres déjà 20 séances de kiné ?
Bonjour Yves,
Je viens de passer quelques heures à lire les différents articles et différents témoignages sur votre site internet, en vous lisant, tout m’est apparu plus clair, j’ai compris ce qui manquait cruellement à notre médecine francophone, des spécialiste en médecine orthopédique…
Merci pour votre travail et votre investissement désintéressé dont le seul but semble d’apporter votre expertise et de soulager les patients atteints de douleurs chroniques laissés pour compte.
Mon cas comme bcp sur votre site semble complexe et sans issue, c’est pourquoi j’aimerais avoir votre expertise…
Je m’appelle Guillaume, j’ai aujourd’hui 36 ans et cela fait maintenant 16 ans que je souffre d’une douleur chronique localisée derrière l’omoplate gauche. Au départ une simple gêne, un point, ressenti lors de profondes inspirations et survenu après ma séance hebdomadaire de dos crawlé. Cette douleur s’est peu à peu installée et aujourd’hui je vis avec tant bien que mal jour et nuit, ne pouvant rester assis ou debout plus de 30mn.
Je vais reprendre du début en essayant d’être le plus bref et concis possible :
2002 : je subis une opération chirurgicale de la cheville droite consistant à raboter la malléole interne qui comprimait le tendon, tendon qui me faisait souffrir jour et nuit depuis un peu plus d’un an. Cette malléole osseuse aurait grossi pour compenser un déséquilibre de la hanche, en effet, à 3 mois m’a été diagnostiqué une dysplasie bilatérale de la hanche traitée orthopédiquement par coussin.
L’opération fonctionne, je suis dans la foulée équipé de semelle orthopédique et mes douleurs à la cheville disparaissent.
6 mois après, ma douleur derrière l’omoplate fait son apparition. Je pense que cet événement a son importance pour la suite, contrairement à ce que pense le corps médical qui m’entoure…
J’ai eu droit par la suite à toutes les investigations du parcours médical classique en France :
– traitement antalgique, kiné
– radio des poumons (normal), scanner (RAS à part les vertèbres C5 et C6 soudée), scintigraphie osseuse (RAS si ce n’est traces de mon opération de la cheville)
– Médecins du sport (pas de décollement de l’omoplate)
– Rhumatologues
– Anti-inflammatoires, Infiltration, traitement cortisone, infiltration sous radio, traitement anti épileptique
– Spécialistes de la douleur, re-traitement antalgique puis Tens à porter 8h par jour
– Fibroscopie pour écarter l’hypothèse d’une douleur projetée, résultats négatifs
– Scanner du foie (normal)
Le tout entrecoupé de différentes séances d’ostéopathie et kiné
Voyant la situation empirer et n’ayant plus beaucoup d’options pour traiter cette douleur, je me suis « naturellement » tourné vers les médecines alternatives et divers praticiens et pratiques dans le but d’améliorer mon état :
– Guérisseur
– magnétiseur
– Qi gong
– Posturologue
– Podologues
– Massage Shiastu
– Auriculothérapie
– Hypnose
– Méditation
– Kiné Mézière
– Psychothérapie
– Respiration holotropique
Sans effets notables.
J’ai consulté en 2012 un rhumatoloque/osthéopthate/kiné qui après quelques séances sans succès m’a prescrit de l’Effexor pour traiter la douleur (et certainement le fond dépressif généré par cette douleur chronique depuis des années). Je n’ai pas lu bcp de témoignages sur votre site de patients soulagés par anti-dépresseurs.
Pas réellement de résultats sur la douleur si ce n’est un moral meilleur donc une meilleure cohabitation avec… Re-spécialiste de la douleur qui me change l’Effexor par du Prothiaden censé calmer le système nerveux et améliorer mon sommeil (pas d’apnée du sommeil détectée après examen).
2015 décès de mon père, dépression, je vois un psychiatre qui me prescrit du Cymbalta 60mg pour traiter la dépression et les douleurs. Pour le coup ce médicament a vraiment soulagé mes douleurs. 1 an de traitement, rechute dépressive 6 mois après arrêt avec ré-apparition des douleurs, reprise du Cymbalta pendant 1 an et demi, je revis avec presque plus de douleurs.
Arrêt juillet 2018, les douleurs reviennent petit à petit ce qui plombe mon moral mais je suis bien décidé à ne pas reprendre les anti-dépresseurs. Je me décide à aller voir un chiropracteur ce qui ne m’a pas réussi du tout, 3 séance sur 3 semaines où j’étais de plus en plus mal…
Nous voilà à aujourd’hui ou je n’ai pas repris le Cymbalta mais les douleurs sont bien revenues, voire bien pire qu’avant.
Je commençais à me faire à l’idée que je souffrais de fibromyalgie atypique comme le pense mon généraliste. Mais je reste persuadé qu’un traitement médicamenteux masque les maux sans les guérir, d’où ma réticence à les reprendre, surtout que le moral est vacillant mais il tient.
J’ai passé une IRM du rachis cervico-dorsale en janvier 2018 :
De C0 à C5 : Absence de hernie discale, pas de rétrécissement du canal rachidien, calibre normal des foramen latéraux.
C5-C6 : Bloc vertébral, disque non fonctionnel, calibre normal des foramen latéraux.
C6-C7 : Hernie discale postérieure médiane refoulant discrètement la moelle vers l’arrière sans signe de Myélopathie. Uncarthrose modérée sans rétrécissement foraminal significatif.
C7-D1 : absence de hernie discale, pas de rétrécissement du canal rachidien, calibre normal des foramen latéraux.
Aspect normal de la charnière cervico-occipitale. Calibre et signal normal de la moelle cervicodorsales sur les séquences réalisées.
Abscence d’hernie discale ou de retentissement foraminal à l’étage dorsal sur les séquences réalisées jusqu’à T7.
Hernie ne justifiant pas selon les médecins de ma douleur derrière omoplate, seulement après avoir lu votre article sur les douleurs projetées…
Je précise qu’au début des investigations et douleurs il n’y avait pas de traces d’hernie discale.
Préconisation du corps médical, reprise du Cymbalta dosé à 30 mg à durée indéterminée pour soulager les douleurs, ce qui pour moi ne fera que masquer le problème.
Je ne sais plus du tout quoi penser et quoi faire.
Qu’en pensez-vous ?
J’ai toujours droit au discours de somatisation…
Les anti-douleurs n’ont que très peu d’effets sur moi, seul le tramadol de temps en temps ou un demi xanax parfois au coucher me permettent de déconnecter un peu, mais je suis bien conscient que cela ne règle pas le problème.
Que pensez-vous du traitement médicamenteux Cymblata ?
Pensez-vous que le bloc vertébral soudé et la hernie (bien que cette dernière invisible lors des premiers examens) puissent être à l’origine de mes douleurs ou est-ce une conséquence ?
Que puis-je faire de plus ?
Pensez-vous qu’une ou plusieurs consultations avec vous en Belgique pourrait m’être bénéfique ?
J’aimerai vraiment avoir votre avis sur ma situation, je suis prêt à déplacer si cela en vaut la peine même si j’ai bien conscience que vous ne pouvez rien me promettre.
J’espère que mon témoignage pourra servir d’une manière ou d’une autre à d’autres personnes car malheureusement je vois bien que je ne suis pas le seul dans ce cas.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous souhaite une bonne soirée.
Bien cordialement,
Guillaume
Je m’appelle Guillaume, j’ai aujourd’hui 36 ans et cela fait maintenant 16 ans que je souffre d’une douleur chronique localisée derrière l’omoplate gauche. Au départ une simple gêne, un point, ressenti lors de profondes inspirations et survenu après ma séance hebdomadaire de dos crawlé. Cette douleur s’est peu à peu installée et aujourd’hui je vis avec tant bien que mal jour et nuit, ne pouvant rester assis ou debout plus de 30mn.
Cette anamnèse fait penser à une douleur d’origine disco dure-mérienne : dorsale ou cervicale selon la localisation exacte de la douleur et la réponse aux tests cliniques (au cabinet). Indice : reproduction de la douleur aux inspirations profondes.
Je vais reprendre du début en essayant d’être le plus bref et concis possible :
2002 : je subis une opération chirurgicale de la cheville droite consistant à raboter la malléole interne qui comprimait le tendon, tendon qui me faisait souffrir jour et nuit depuis un peu plus d’un an. Cette malléole osseuse aurait grossi pour compenser un déséquilibre de la hanche, en effet, à 3 mois m’a été diagnostiqué une dysplasie bilatérale de la hanche traitée orthopédiquement par coussin. L’opération fonctionne, je suis dans la foulée équipé de semelle orthopédique et mes douleurs à la cheville disparaissent. 6 mois après, ma douleur derrière l’omoplate fait son apparition. Je pense que cet événement a son importance pour la suite, contrairement à ce que pense le corps médical qui m’entoure…
Lier les deux est une démarche spontanée pour les hommes habitués à faire des liens de causalité directs. Mais cela est à questionner.
J’ai eu droit par la suite à toutes les investigations du parcours médical classique en France : – traitement antalgique, kiné – radio des poumons (normal), scanner (RAS à part les vertèbres C5 et C6 soudée), scintigraphie osseuse (RAS si ce n’est traces de mon opération de la cheville) – Médecins du sport (pas de décollement de l’omoplate) – Rhumatologues – Anti-inflammatoires, Infiltration, traitement cortisone, infiltration sous radio, traitement anti épileptique – Spécialistes de la douleur, re-traitement antalgique puis Tens à porter 8 h par jour – Fibroscopie pour écarter l’hypothèse d’une douleur projetée, résultats négatifs – Scanner du foie (normal)
Si je comprends bien on a éliminé les pathologies graves et c’est bien. Cependant, on n’a émis aucune hypothèse diagnostique… on s’est simplement « occupé » de la douleur (AINS, TENS…)
Le tout entrecoupé de différentes séances d’ostéopathie et kinésithérapeute
Quelle hypothèse diagnostique ?
Voyant la situation empirer et n’ayant plus beaucoup d’options pour traiter cette douleur, je me suis « naturellement » tourné vers les médecines alternatives et divers praticiens… Sans effets notables.
Sans commentaires. Vous vous êtes fait vous-même une idée.
J’ai consulté en 2012 un rhumatologue/osthéopthate/kiné qui après quelques séances sans succès m’a prescrit de l’Effexor pour traiter la douleur (et certainement le fond dépressif généré par cette douleur chronique depuis des années). Je n’ai pas lu bcp de témoignages sur votre site de patients soulagés par anti-dépresseurs. Pas réellement de résultats sur la douleur si ce n’est un moral meilleur donc une meilleure cohabitation avec…
Un rhumatologue/osthéopthate/kiné : curieuse profession !
Effexor : inhibiteur de la recapture de la sérotonine = tendance dépressive = normal quand on « souffre » depuis longtemps sans en connaître la raison et que l’on se sent abandonné.
Re-spécialiste de la douleur qui me change l’Effexor par du Prothiaden censé calmer le système nerveux et améliorer mon sommeil (pas d’apnée du sommeil détectée après examen).
Prothiaden : le médecin considérait-il que votre dépression était sévère ?
2015 décès de mon père, dépression, je vois un psychiatre qui me prescrit du Cymbalta 60 mg pour traiter la dépression et les douleurs. Pour le coup ce médicament a vraiment soulagé mes douleurs. 1 an de traitement, rechute dépressive 6 mois après arrêt avec ré-apparition des douleurs, reprise du Cymbalta pendant 1 an et demi, je revis avec presque plus de douleurs.
Cymbalta ressemble à l’Effexor
Arrêt juillet 2018, les douleurs reviennent petit à petit ce qui plombe mon moral, mais je suis bien décidé à ne pas reprendre les anti-dépresseurs. Je me décide à aller voir un chiropracteur ce qui ne m’a pas réussi du tout, 3 séances sur 3 semaines où j’étais de plus en plus mal…
Il semble qu’on « vous fait » des « séances de… », mais vous ne parlez jamais d’hypothèse diagnostique.
Nous voilà à aujourd’hui ou je n’ai pas repris le Cymbalta, mais les douleurs sont bien revenues, voire bien pire qu’avant.
Je commençais à me faire à l’idée que je souffrais de fibromyalgie atypique comme le pense mon généraliste. Mais je reste persuadé qu’un traitement médicamenteux masque les maux sans les guérir, d’où ma réticence à les reprendre, surtout que le moral est vacillant, mais il tient.
J’ai fait un petit article sur la « fibromyalgie ».
J’ai passé une IRM du rachis cervico-dorsale en janvier 2018 : De C0 à C5 : Absence de hernie discale, pas de rétrécissement du canal rachidien, calibre normal des foramen latéraux. C5-C6 : Bloc vertébral, disque non fonctionnel, calibre normal des foramen latéraux. C6-C7 : Hernie discale postérieure médiane refoulant discrètement la moelle vers l’arrière sans signe de Myélopathie. Uncarthrose modérée sans rétrécissement foraminal significatif. C7-D1 : absence de hernie discale, pas de rétrécissement du canal rachidien, calibre normal des foramen latéraux. Aspect normal de la charnière cervico-occipitale. Calibre et signal normal de la moelle cervicodorsales sur les séquences réalisées. Abscence d’hernie discale ou de retentissement foraminal à l’étage dorsal sur les séquences réalisées jusqu’à T7.
Hernie ne justifiant pas selon les médecins de ma douleur derrière omoplate, seulement après avoir lu votre article sur les douleurs projetées… Je précise qu’au début des investigations et douleurs il n’y avait pas de traces d’hernie discale.
Je ne sais pas pourquoi le corps médical actuel se préoccupe tant des hernies et néglige les troubles « mineurs » comme les protrusions. Peu importe, dans les deux cas il peut y avoir des douleurs projetées à distance (vers l’omoplate, par exemple). Les médecins modernes attachent peut-être plus d’importance aux « gros » symptômes neurologiques (NCB).
Par ailleurs, on peut souffrir d’une petite protrusion discale avec douleurs projetées sans que cette protrusion ne se voie à l’IRM (à moins qu’elle ne soit pas signalée par le radiologue qui considère que « cela » ne présente pas d’intérêt).
De plus, le rétrécissement foraminal et l’uncarthrose sont des marqueurs de « souffrance » chronique des articulations vertébrales en C6/C7 et cette « souffrance » est nécessairement accompagnée de phénomènes inflammatoires qui peuvent, eux aussi, provoquer des douleurs projetées à distance.
Préconisation du corps médical, reprise du Cymbalta dosé à 30 mg à durée indéterminée pour soulager les douleurs, ce qui pour moi ne fera que masquer le problème.
Je ne sais plus du tout quoi penser et quoi faire.
Qu’en pensez-vous ?
J’en pense qu’on n’a pas encore cherché la cause de vos douleurs… ou, plutôt, qu’« on » ne s’est pas acharné à la chercher. On s’est contenté de faire des examens techniques de routine. D’ailleurs, vous ne parlez nulle part de conclusions d’un éventuel examen clinique minutieux.
J’ai toujours droit au discours de somatisation…
C’est très dommage.
Les anti-douleurs n’ont que très peu d’effets sur moi, seul le tramadol de temps en temps ou un demi xanax parfois au coucher me permettent de déconnecter un peu, mais je suis bien conscient que cela ne règle pas le problème.
Que pensez-vous du traitement médicamenteux Cymblata ?
Utile, sûrement pour mieux supporter la douleur chronique. Mais ne soigne pas la cause (vous le savez déjà).
Pensez-vous que le bloc vertébral soudé et la hernie (bien que cette dernière invisible lors des premiers examens) puissent être à l’origine de mes douleurs ou est-ce une conséquence ? Que puis-je faire de plus ?
Le « bloc vertébral » provoque, classiquement, un surmenage des segments au-dessus et en dessous et peut provoquer des « souffrances » discales et/ou articulaires. Dans votre cas : en dessous.
Pensez-vous qu’une ou plusieurs consultations avec vous en Belgique pourrait m’être bénéfique ?
On pourrait prendre le temps de vous examiner de façon systématique afin de poser une hypothèse (éventuellement, la tester) et, surtout, identifier tout ce que vous faites (ou ce que l’on vous fait) qui soulage temporairement, mais qui vous empire sur le blog terme.
Bien cordialement,
Guillaume
Cordialement,
Yves
Bonjour Yves,
Tout d’abord je vous remercie de votre réponse rapide et de l’intérêt que vous avez porté à mon message.
Pour éclaircir certains points :
« Cette anamnèse fait penser à une douleur d’origine disco dure-mérienne : dorsale ou cervicale selon la localisation exacte de la douleur et la réponse aux tests cliniques (au cabinet). Indice : reproduction de la douleur aux inspirations profondes. »
J’ai cherché sur le net des articles sur les douleurs disco dure-mérienne mais j’avoue ne pas avoir tout compris… Aujourd’hui je ressens moins la douleur lors de profondes inspirations car elle est en permanence là mais j’ai quand même l’impression que c’est toujours valable, comment traite-t’on cela si l’hypothèse s’avère juste ?
« Si je comprends bien on a éliminé les pathologies graves et c’est bien. Cependant, on n’a émis aucune hypothèse diagnostique… on s’est simplement « occupé » de la douleur (AINS, TENS…) »
Effectivement… aucun médecin consulté ne m’a fait de réelles hypothèses diagnostiques… Le rhumatologue de l’époque s’est contenté de mettre cela sur le compte de l’arthrose (sans IRM à l’époque) et plus récemment le chiropracteur sur le compte du bloc cervical soudé et de la hernie.
« Prothiaden : le médecin considérait-il que votre dépression était sévère ? »
La spécialiste de la douleur de l’époque ne me considérait pas en dépression sévère, elle a jugé le Prothiaden plus adéquate que l’Effexor car il avait un effet sédatif sur le système nerveux contrairement à l’Effexor qu’elle jugeait stimulant et donc moins adapté.
J’avais lu votre article sur la fibromyalgie, c’est aussi ce qui m’a poussé à vous écrire car j’ai l’impression qu’autour de moi et pour mon cas en particulier il était plus simple de mettre ma patrologie dans cette case là…
« Je ne sais pas pourquoi le corps médical actuel se préoccupe tant des hernies et néglige les troubles « mineurs » comme les protrusions. Peu importe, dans les deux cas il peut y avoir des douleurs projetées à distance (vers l’omoplate, par exemple). Les médecins modernes attachent peut-être plus d’importance aux « gros » symptômes neurologiques (NCB).
Par ailleurs, on peut souffrir d’une petite protrusion discale avec douleurs projetées sans que cette protrusion ne se voie à l’IRM (à moins qu’elle ne soit pas signalée par le radiologue qui considère que « cela » ne présente pas d’intérêt).
De plus, le rétrécissement foraminal et l’uncarthrose sont des marqueurs de « souffrance » chronique des articulations vertébrales en C6/C7 et cette « souffrance » est nécessairement accompagnée de phénomènes inflammatoires qui peuvent, eux aussi, provoquer des douleurs projetées à distance. »
N’ayant pas d’énormes dysfonctionnements apparaissant sur les divers examens, j’ai compris, (également grâce à votre site web) qu’ils concluaient à une douleur somatique et qu’il n’y avait pas grand chose à faire à part avec un traitement médicamenteux.
Si les protusions ne se voient pas à l’IRM, êtres vous en mesure de les détecter lors de l’examen clinique ?
« Le « bloc vertébral » provoque, classiquement, un surmenage des segments au-dessus et en dessous et peut provoquer des « souffrances » discales et/ou articulaires. Dans votre cas : en dessous. »
Et si certains « marqueurs de souffrances » sont aujourd’hui présents et identifiés, y a t’il quelques choses à faire ?
« On pourrait prendre le temps de vous examiner de façon systématique afin de poser une hypothèse (éventuellement, la tester) et, surtout, identifier tout ce que vous faites (ou ce que l’on vous fait) qui soulage temporairement, mais qui vous empire sur le blog terme. »
J’envisage sérieusement de reprendre le Cymbalta en 30mg afin de m’offrir un peu de répit sur les douleurs, mais j’envisage aussi sérieusement de venir en consultation en Belgique, ma question est : le prise de Cymbalta et donc l’atténuation des douleurs pourrait’il fausser votre diagnostique en consultation ? Il m’est particulièrement difficile de trouver ce qui me soulage sur le court terme (hors mis certains médicaments ou étirements), pouvons-nous aboutir quand même à quelque chose ?
Si vous souhaiter continuer cette conversation en privé (dont la prise éventuelle de rdv), vous pouvez me joindre par mail, j’aurais quelques questions d’ordre logistique à vous poser.
Merci,
Bien cordialement,
Guillaume
Pour éclaircir certains points :
« Cette anamnèse fait penser à une douleur d’origine disco dure-mérienne : dorsale ou cervicale selon la localisation exacte de la douleur et la réponse aux tests cliniques (au cabinet). Indice : reproduction de la douleur aux inspirations profondes. »
J’ai cherché sur le net des articles sur les douleurs disco dure-mérienne mais j’avoue ne pas avoir tout compris… Aujourd’hui je ressens moins la douleur lors de profondes inspirations car elle est en permanence là mais j’ai quand même l’impression que c’est toujours valable, comment traite-t’on cela si l’hypothèse s’avère juste ?
Commencer par l’hypothèse à confirmer ou à infirmer. Traitement : impossible à décrire ici.
« Si je comprends bien on a éliminé les pathologies graves et c’est bien. Cependant, on n’a émis aucune hypothèse diagnostique… on s’est simplement « occupé » de la douleur (AINS, TENS…) »
Effectivement… aucun médecin consulté ne m’a fait de réelles hypothèses diagnostiques… Le rhumatologue de l’époque s’est contenté de mettre cela sur le compte de l’arthrose (sans IRM à l’époque) et plus récemment le chiropracteur sur le compte du bloc cervical soudé et de la hernie.
Le « cela » (ou « l’arthrose ») est toujours mauvais signe. Une hypothèse est beaucoup plus précise.
« Prothiaden : le médecin considérait-il que votre dépression était sévère ? »
La spécialiste de la douleur de l’époque ne me considérait pas en dépression sévère, elle a jugé le Prothiaden plus adéquate que l’Effexor car il avait un effet sédatif sur le système nerveux contrairement à l’Effexor qu’elle jugeait stimulant et donc moins adapté.
J’avais lu votre article sur la fibromyalgie, c’est aussi ce qui m’a poussé à vous écrire car j’ai l’impression qu’autour de moi et pour mon cas en particulier il était plus simple de mettre ma patrologie dans cette case là…
C’est effectivement une question de facilité et qui, de plus, reporte beaucoup de responsabilités (culpabilité ?) sur le patient.
« Je ne sais pas pourquoi le corps médical actuel se préoccupe tant des hernies et néglige les troubles « mineurs » comme les protrusions. Peu importe, dans les deux cas il peut y avoir des douleurs projetées à distance (vers l’omoplate, par exemple). Les médecins modernes attachent peut-être plus d’importance aux « gros » symptômes neurologiques (NCB).
Par ailleurs, on peut souffrir d’une petite protrusion discale avec douleurs projetées sans que cette protrusion ne se voie à l’IRM (à moins qu’elle ne soit pas signalée par le radiologue qui considère que « cela » ne présente pas d’intérêt).
De plus, le rétrécissement foraminal et l’uncarthrose sont des marqueurs de « souffrance » chronique des articulations vertébrales en C6/C7 et cette « souffrance » est nécessairement accompagnée de phénomènes inflammatoires qui peuvent, eux aussi, provoquer des douleurs projetées à distance. »
N’ayant pas d’énormes dysfonctionnements apparaissant sur les divers examens, j’ai compris, (également grâce à votre site web) qu’ils concluaient à une douleur somatique et qu’il n’y avait pas grand chose à faire à part avec un traitement médicamenteux.
Si les protusions ne se voient pas à l’IRM, êtres vous en mesure de les détecter lors de l’examen clinique ?
Les tests au cabinet doivent être réalisés de façon très précise et à leur issue on peut, par exemple, imaginer une souffrance disco-duremérienne.
« Le « bloc vertébral » provoque, classiquement, un surmenage des segments au-dessus et en dessous et peut provoquer des « souffrances » discales et/ou articulaires. Dans votre cas : en dessous. »
Et si certains « marqueurs de souffrances » sont aujourd’hui présents et identifiés, y a t’il quelques choses à faire ?
A voir au cabinet.
« On pourrait prendre le temps de vous examiner de façon systématique afin de poser une hypothèse (éventuellement, la tester) et, surtout, identifier tout ce que vous faites (ou ce que l’on vous fait) qui soulage temporairement, mais qui vous empire sur le blog terme. »
J’envisage sérieusement de reprendre le Cymbalta en 30mg afin de m’offrir un peu de répit sur les douleurs, mais j’envisage aussi sérieusement de venir en consultation en Belgique, ma question est : le prise de Cymbalta et donc l’atténuation des douleurs pourrait’il fausser votre diagnostique en consultation ? Il m’est particulièrement difficile de trouver ce qui me soulage sur le court terme (hors mis certains médicaments ou étirements), pouvons-nous aboutir quand même à quelque chose ?
Si ce médicament vous est indispensable, il faut le continuer.
Si vous souhaiter continuer cette conversation en privé (dont la prise éventuelle de rdv), vous pouvez me joindre par mail, j’aurais quelques questions d’ordre logistique à vous poser.
Ce serait une bonne idée : yvseghin@skynet.be
Bonjour Yves,
De nouveau je vous remercie de votre réponse rapide, je vous envoie de suite un mail sur yvseghin@skynet.be
Bien cordialement,
Guillaume
Bonjour ,je me vois un peu sur le coup et la contraction trapèze. Je me suis fait opérer de la c6 et ajout d une cage . Depuis 3 ans des contracture aux trapèze, gros mal de tete des fois qui descend jusqu au pied .et me fait mal . Mal de tete tous les jours et plusieurs fois par jours.la douleurs prends les yeux ..enfin toutes le faciale et Au dessus de la tête et le coup avec une impossibilité de trouver une position de soulagement du coup ..coupez moi la tête, voilà. Pouvez vous m éclairer
Bonsoir,
Je pense que vous pourrez déjà vous aider vous-même en lisant attentivement les posts qui concernent les cervicalgies.
En effet, vous y comprendrez que nos habitudes et nos réflexes spontanés soulagent temporairement les douleurs, mais empirent la cause de ces douleurs.
En ce qui concerne la prise en charge méticuleuse par un kiné, j’espère que vous trouverez la bonne personne.
Cordialement,
Yves
Bonjour Yves,
Votre site est très intéressant et instructif.
Je vous expose ma situation rapidement, j’ai 30 ans et depuis 2013, j’ai des céphalées de tension permanents ou sensation d’étau qui sont apparus du jour au lendemain pour ne plus me lacher depuis, j’avais fait des examens des cervicales cette année la et la seule chose qu’il y avait c’était une lordose cervicale. J’ai aussi fait un examen du bassin qui a révélé une rotation du bassin de 1,8 cm. Au dela des céphalées de tension permanents, j’ai aussi eu des soucis de mobilité du cou (raide et peu mobile) et des inflammations musculaires région cervicale/trapèze. J’ai vu pas mal de médecins et personne ne peut expliquer mes céphalées de tension permanents, j’ai donc vécu avec, jusqu’à il y a quelques mois où je me suis retrouvé avec de vives douleurs à l’œil gauche avec la sensation qu’on me tire celui-ci par derrière, associé à des sensations de brulures et de fourmillements derrière la tête dans la zone de la base du crane et cela coté gauche. J’ai refait un irm cervicale et il semble que soit apparu une protrusion discale posto latérale gauche en c4-c5 et c5-c6. Je me suis renseigné et cela semble étonnant que cela puisse atteindre mon œil, car les irritations nerveuses dans cette zone sont censées plutôt toucher le bras?
En 2017 j’ai aussi réalisé un examen du haut du dos et lors de la consultation d’un ostéo pour des douleurs aux omoplates (coincés apparemment) m’a signifié que j’avais une cyphose.
Est-ce que cette cyphose est à l’origine du déséquilibre de mon corps?
Concernant les douleurs à l’œil Est-ce que le résultat de l’examen peut l’expliquer?
Pour les céphalées de tension permanent avez-vous une idée? j’ai l’impression que ma tete est restée bloqué en « mode contraction musculaire/défensive » et qu’elle n’arrive plus à switcher.
Si vous connaissez un spécialiste dans votre domaine sur la région parisienne je suis preneur:)
Concernant mon manque de mobilité du cou, j’ai réussi à résoudre cela en enlevant mes amalgames dentaires à base de mercure en novembre 2017. Néanmoins cela ne m’a pas enlevé mes céphalées de tension ( à voir sur le long terme). J’envisage aussi peut etre une intoxication aux métaux lourds et notamment à cause de mes amalgames pouvant peut etre expliquer les céphalées de tension.
Je suis preneur de tout conseil et si vous avez des exercices à me proposer je suis aussi preneur.
Cordialement,
Issam
Bonjour,
Je me permets de répondre dans votre texte.
Je vous expose ma situation rapidement, j’ai 30 ans et depuis 2013, j’ai des céphalées de tension permanente ou sensation d’étau qui sont apparus du jour au lendemain pour ne plus me lâcher depuis, j’avais fait des examens des cervicales cette année-la et la seule chose qu’il y avait c’était une lordose cervicale.
Lordose cervicale = description de la concavité postérieure, normale au niveau cervical.
J’ai aussi fait un examen du bassin qui a révélé une rotation du bassin de 1,8 cm.
Aucun rapport
Au-delà des céphalées de tension permanentes, j’ai aussi eu des soucis de mobilité du cou (raide et peu mobile) et des inflammations musculaires région cervicale/trapèze.
La raideur est toujours une conséquence d’un trouble profond. Idem pour les muscles. Il faut chercher et traiter les causes profondes. https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/douleurs-haut-du-dos-trapezes-et-epaules/
J’ai vu pas mal de médecins et personne ne peut expliquer mes céphalées de tension permanentes, j’ai donc vécu avec, jusqu’à il y a quelques mois où je me suis retrouvé avec de vives douleurs à l’œil gauche avec la sensation qu’on me tire celui-ci par derrière, associé à des sensations de brûlures et de fourmillements derrière la tête dans la zone de la base du crane et cela coté gauche. J’ai refait une IRM cervicale et il semble que soit apparue une protrusion discale postéro latérale gauche en c4-c5 et c5-c6. Je me suis renseigné et cela semble étonnant que cela puisse atteindre mon œil, car les irritations nerveuses dans cette zone sont censées plutôt toucher le bras ?
Vous avez raison, mais. Mais on oublie trop souvent l’impact de l’irritation de la dure-mère qui est innervée de façon non-segmentaire (voir le même post).
En 2017 j’ai aussi réalisé un examen du haut du dos et lors de la consultation d’un ostéo pour des douleurs aux omoplates (coincés apparemment)
Cela ne veut rien dire.
m’a signifié que j’avais une cyphose.
Même remarque que pour la lordose (mais concavité antérieure).Nous avons donc tous une cyphose dorsale, et cela n’a aucune importance, le plus souvent.
Est-ce que cette cyphose est à l’origine du déséquilibre de mon corps ?
A priori : non.
Concernant les douleurs à l’œil est-ce que le résultat de l’examen peut l’expliquer ?
Pour les céphalées de tension permanentes avez-vous une idée ? J’ai l’impression que ma tête est restée bloquée en « mode contraction musculaire/défensive » et qu’elle n’arrive plus à switcher.
C’est exactement ce que fait notre cerveau archaïque : il immobilise pour tenter de contrôler la douleur. Cependant, cette tentative s’automatise et crée d’autres troubles.
Si vous connaissez un spécialiste dans votre domaine sur la région parisienne, je suis preneur:)
Non. Voir la raison : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/une-table-pour-la-medecine-orthopedique/
Concernant mon manque de mobilité du cou, j’ai réussi à résoudre cela en enlevant mes amalgames dentaires à base de mercure en novembre 2017. Néanmoins cela ne m’a pas enlevé mes céphalées de tension ( à voir sur le long terme). J’envisage aussi peut-être une intoxication aux métaux lourds et notamment à cause de mes amalgames pouvant peut-être expliquer les céphalées de tension.
C’est très à la mode. Cependant, je crois que les vraies causes sont mécaniques. Qu’il faut chercher, trouver et traiter !
En attendant, vous avez suffisamment d’infos sur mon site pour ne pas vous engager dans des traitements ou des auto-traitements qui, même s’ils vous soulagent temporairement, vous aggraveront sur le long terme.
Cordialement,
Yves
Bonjour
Je comprends bien votre article et je suis contente de trouver une explication à mon problème. Je souffre de douleurs au niveau des trapèzes et du cou, mes muscles sont tendus et tellement douloureux que cela irradie jusqu’au sommet du crâne et me réveille au petit matin. Cela m’épuise.
Je ne sais plus que faire.
J’habite Paris et le sud de la Belgique.
Connaissez-vous des thérapeutes qui pourraient traiter ce problème efficacement ?
Je vous remercie de bien vouloir me répondre.
Cordialement
MC KACZMAREK
Voici quelques infos complémentaires par rapport à mon message du 08/07/17.
Concernant mes douleurs à la nuque, trapèzes, épaule et bras, voici les résultats de mon dernier IRM du 17/05/16 : C4-C5 : petit étalement discal postéro-latéral gauche sans répercussion significative. Calibre satisfaisant des foramens.
C5-C6 : uncodiscarthrose débutante à gauche et modérée à droite avec réduction secondaire modérée du calibre du foramen de conjugaison droit(racine C6 droite). Petite protusion discale postérieure paramédiane droite sans répercussion significative.
C6-C7 : bombement discal circonférentiel sans sténose canalaire. Uncarthrose débutante à gauche modérée à droite avec réduction ébauchée du calibre du foramen de conjugaison droit(racine C7 droite).
Merci de me donner votre avis et voir ce qu’il faudrait faire.
Si vous pouvez m’aider.
Merci
Bonsoir, pour ma part, je souffre depuis 7 ans de douleurs nuque, épaule, trapèzes, bras et même jusqu’au poignet et doigts. Depuis 3 ans des paresthésies cuisse, atteinte du nerf fémoro-cutané.
Je suis assis toute la journée pour mon travail. J’ai déjà essayé pas mal de truc : kiné, ostéo, magnétiseurs, rebouteux, médecin sportif, médecins, fait un régime sans gluten et lait, changer de médicament pour la thyroïde (maintenant Euthyral), massage Furter, acupuncture, semelles,… Je souffre aussi de l’hémochromatose, saignée tous les 3 mois.Souvent les médecins mettent ces douleurs sur le dos de l’hémochromatose. Maintenent mon nouveau médecin me dis que cela provient d’un problème de posture. En effet, j’ai la jambe droite 1cm plus courte que la gauche et je me tiens les épaules en avant et la tête sur la droite. D’après lui, mon corps a compensé pdt des années et maintenant, il dit stop. Il me suggère de faire du yoga pour essayer de re-programmer le cerveau. Pour les paresthésies, j’ai fait des EMG, atteinte du nerf fémoro-cutané mais on ne voit rien au niveau des lombaires. J’ai de l’arthrose et le disque en L5-S1 usé. Que faut-il faire ? Yoga, mettre des semelles, les médicaments ne font pas d’effets. Déjà pris : anti-douleurs, anafranil, rivotril, anti-inflammatoire,…Merci de me donner votre avis sur ce qu’il faudrait faire. Mal du matin au soir, difficile au travail, je ne sais plus faire de vélo, travail dans le jardin et même conduire devient difficile.
Bonjour,
Comme beaucoup, j’ai des douleurs au niveau des trapèzes, nuque et surtout épaules. Cela fait depuis ma jeunesse que j’ai ces douleurs. Mais voilà six ans, j’ai eu un trauma crânien, le côté gauche plus traumatisé. Depuis ces douleurs se sont amplifiées, évidemment particulièrement à gauche. Souvent je peine à dormir à cause de ceci, cela me fait une étrange sensation dans tout mon bras, jusqu’aux doigts. Ceci m’empêche presque parfois de déglutir. J’ai surement plus mal à la tête également, même si j’ai toujours mal. Et clairement, on voit que mon muscle de l’épaule, côté gauche est vraiment plus proéminant qu’à droite dû au fait qu’il soit constamment contracté. Bien sûr, le neurologue m’a prescrit bon nombre de séances de kinésithérapies qui n’ont rien changé. Comme tous, j’appuis sur ces zones douloureuses et les étire mais cela revient toujours… Je fais également des crises d’épilepsie partielle depuis cette accident qui ne m’aide pas à me détendre. Je ne sais pas à qui m’adresser, quel spécialiste peut m’aider pour ces douleurs. J’ai les épaules déjà naturellement plutôt tombantes, je suis également diabétique et je suis saisonnière agricole. Je sollicite donc beaucoup mes épaules lorsque je travaille. Mais visiblement, à vous lire, c’est une bonne chose… ça me va.
Donc voilà, je ne sais pas exactement ce que j’attends à vous écrire ceci. Mais j’aimerais que tout ceci cesse. Qu’une personne m’apporte des réponses, si ce n’est de l’aide.
Merci.
Bonjour je souffre depuis plusieurs mois de douleurs qui commencent dans l’omoplate (impression de contractures) puis remontent petit à petit dans le cou. Souvent du côté gauche.
Par exemple le matin ou même la nuit si je relève la tête pour me lever ou changer de position j’ai l’impression que mon cou ne peut soulever ma tête, cela est très douloureux. Parfois même la nuit je ne trouve aucune position qui ne me soulage au niveau de l’omoplate. (J’ai l’impression qu’elle n’est pas soutenue qu’il faudrait que je la pose sur quelque chose et que la douleur partirait).
J’ai vu plusieurs fois l’ostéopathe mais mais cela ne m’a jamais complètement enlevé la douleur.
C’est une douleur qui devient fatigante à force et j’aimerai savoir ce que je pourrais faire pour cela… Merci pour votre aide.
Bonjour jai souffert d une douleur au cou droit qui redescendait dans le bras et fourmillement légers jai toujours le muscle un peu gonflé entre l épaule et le cou est ce normal ?? Je l inQuietes car en plus je suis hypocondriaque et depuis ma péridural je souffre d un pont sensible merci
Bonjour,
Je fais des insomnies depuis deux semaines. J’ai de grosses tensions dans le dos et les cervicales et la mâchoire inférieure toujours active (je sens comme un très léger tremblement.) mon corps ne se relâche jamais complètement.
J’ai la mâchoire qui craque depuis quelques mois, depuis deux extractions de dents.
Un acupuncteur m’a enlevé toutes les tensions en une séance mais deux jours après tout est revenu.
Je suis épuisé de ne pas dormir ce qui n’arrange rien.
Mon Osteo me manipule mais cela ne me fait rien du tout.
Une idée de la cause de ce dérèglement ?
Merci.
En anglais mais on peut mettre les sous-titres en français dans les settings: http://ed.ted.com/lessons/why-sitting-is-bad-for-you-murat-dalkilinc?utm_campaign=social&utm_medium=referral&utm_source=facebook.com&utm_content=lesson&utm_term=science
Bonjour,
Évidemment, c’est la base. Cependant il y a une révolution à opérer quant à la façon de s’asseoir avec un type de siège qui invite au mouvement et qui a tendance à nous faire « chuter » vers l’avant (comme dans la marche). Des designers du nord de l’Europe travaillent sur ce sujet depuis les années 60 et certains sièges sont devenus des « classiques ». Loin de l’apparence de confort, ils permettent de rester assis longtemps sans qu’il y ait besoin de « minuterie »… Je les utilise depuis près de 20 ans et ils ne vieillissent pas.
Reste à savoir pourquoi la plupart des sédentaires n’accèdent pas à ce travail remarquable. Peut-être parce qu’il faut « apprendre à utiliser ces sièges ». Peut-être aussi parce qu’ils n’ont pas l’air assez confortables. Peut-être aussi parce que l’on confond trop souvent l’orthogonalité et la rectitude… En effet, la solution n’est jamais du côté des angles droits.
Je prépare un post en hommage à Peter Opsvik (précurseur en ce domaine), mais j’ai déjà réalisé un post d’introduction : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/position-assise-les-solutions/
Voir aussi la gamme de sièges Varier
Merci pour votre vidéo.
Yves
Bonjour Monsieur,
J’ai 43 ans, technicien de laboratoire en Nouvelle-alédonie. Depuis 10 ans environ, je traîne des maux de tête chaque fin de semaine. J’ai consulté de nombreux ostéo sans succés. La dernière ostéo m’a indiquée des étirements du cou à réaliser chaque jour.
Voici ma question. Quels sont les gestes et postures à adopter pour améliorer ces tensions cervicales et maux de têtes??.
Merci de votre réponse.
Bonjour, je vous contact car je souffre également des cervicales ainsi que des muscle niveau du trapèze.
Tout à commencer en décembre 2012, j’étais en apprentissage coiffure j’ai commencer en janvier 2011 tout ce passer bien jusqu’au jour où j’ai commencer à ressentir quel que douleurs au niveau du muscle du trapèze mes douleurs on donc commencer novembre 2012 pensant que c’était rien d’alarmant je me disais que c’était simplement le métier qui rentre dans les bras je m’en préoccupé pas puis jusqu’au moment où les douleurs étaient de plus en plus forte et imposant je suis allée consulter mon médecin traitant je lui es d’écrit » j’ai des douleurs à mon épaule gauche ici ( en lui montrant donc le muscle du trapèze que je sais qui maintenant grâce à vous c’est ce nom exact de ma douleur ) » mon médecin donc commencé à appuyer déçut ensuite au niveau du torse me fait faire des rotation de tête que j’avais du mal à faire coter gauche et la il me dit rien et me donne une ordonnance afin de faire une radio et en plus de sa il me fait en arrêt maladie alors que jetait en apprentissage… je passe donc ma radiô et je retourne voir mon médecin traitant il me décrit que je fait de l’arthrose à L’os de l’épaule gauche et ensuite il me prescrit un premier IRM DU RACHIS CERVICAL forcément les douleurs sont toujours présente donc janvier 2013 je passe mon irm il m’expliquant qu’ils Y VOIENT RIEN alors la je tombe des nude car j’ai pas mal pour rien.. je retourne voir mon médecin ou lui également m’explique quil ne voie rien et donc de la il men fait repasser un 2ème pourquoi je sais pas donc on arrive fin janvier 2013 toujours en arrêt maladie et aucune conclusion donc je repasse mon 2ème IRM et devinez quoi? Toujours même conclusion RIEN donc je retourne voir mon médecin et de la il me donne le même diagnostic il me dit qu’il va me prescrire du kiné ainsi des gel anti inflammatoire car en plus d’avoir mal j’avais un coup DOUBLER jetait gonfler sa me fesais un trapèze sacrément muscler pour bien vous d’écrire.( j’ai également des photos de sa )
Donc je commence ma première séance de kiné et c’était un vrai calver je supporter pas le massage à ce niveau du coup pour tout vous dire je n’y suis jamais retourner !! Voyant que mon médecin traitant ne savais plus quoi faire je lui demande d’aller voir le chirurgien qui m’a opéré en 2009 ( oui je me suis fait opéré d’un doigt car je m’était couper le nerf et le tendon et donc ce chirurgien à fait une sorte de greffe d’un de mes nerf ou tendon je sais plus en haut du bras ) jai demander à le revoir car j’ai penser qui pouvais avoir un lien et il es spécialisée pour c’est niveau là. Donc février 2013 je vais le voir il me fait faire tout un tas de geste il me pause des question et ensuite il m’a dit qu’il allais faire sont bilan à mon médecin et qu’il m’en verrons une photocopie… 2 semaines plus tard je vais voir mon médecin traitant qui a reçut le bilan du chirurgien et de la il es écrit en gros » elle souffre bien de douleur externe de l’épaule et à des d’efficulter de rotation ect … » mon médecin m’explique donc que aucune opération es possible pour » soigner » et donc il m’envoie voir un rhumatologue ok je vous explique pas comment je perdais espoir à chaque examens et rendez vous négatif… Et mars 2013 ( bientôt les examens du cap coiffure et toujours en arrêt) je vais voir un rhumatologue à 1h de chez moi… Pour au final avoir quel conclusion ? Qu’il fallait que je dorme sur un coussin mémorise forme que j’arrête de dormir sur le coter gauche vue que c’est la que je souffre et que j’évite tout geste mais en gros c’est limite si il me prenais au sérieux j’avais l’impression de ne pas être cru à force… Et donc après avoir fait ce rendez vous je retourne voir mon médecin et il continuer à me mettre en arrêt de la j’ai du passer devant la médecine du travail qui eux mon mits en inaptitude ! SUPER examens dans 3 mois rupture de contract avec mon patron pffff un vrai désastre j’ai tout perdu et surtout tout laisser tomber ( j’ai tout de même réussie à avoir mon diplôme la seul réussite dans toute cette histoire)
J’ai donc jusque ici appris à vivre avec la douleurs j’apprenais à la calmer quand elle frappait fort je connais les positions qu’il faut et ne faut pas que sa soit la journée que la nuit quand je dort… Et au file des année la douleurs était la mais pas aussi forte que au tout début ou elle es arriver car forcément on apprend à vivre avec alors oui sa fait mal oui on souffre énormément mais voilà quand j’ai vue que j’avais plus de solutions qui s’offrait à moi et que les visite me coûtait bien trop cher je me suis dit que c’était comme sa que je devais vivre avec sa..
Et voilà que le 21 octobre 2015 m’arrive un accident de voiture en rentrant du travail rien de très grave j’ai simplement taper dans un mur mais simplement c’était du coter gauche et la… Qui es de retour intensément ? Ma douleurs de toujours … me revoilà partie de plus belle à souffrir et souffrire comme au premier jour sauf que la je contrôle plus rien j’ai mal tout le temps je supporte plus j’en peut plus et mon médecin il me dit quoi » je suis désoler tu as pas de chance on va refaire du kiné » ok aller super j’en suis à ma 5 ème séance et es que je vais bien ? Non toujours aussi mal … C’est un calvaires car elle es encore plus forte que avant et je sais plus ver qui me tourner afin de réussir à calmer tout sa… je dort tellement mal la nuit à cause de la douleur ma nuque à pris un sacré coup et au urgence à la radio ils on rien vue…
Enfin voilà j’espère ne pas avoir ennuyer et que vous seriez quoi me conseillez car actuellement je veut juste aller voir quel qu’un qui es spécialisée dans tout sa…
Merci à l’intention que vous aurez porter sur mon cas…
Et surtout merci d’avoir fait ce blogue car enfin aujourd’hui je connais mieux le nom de pu viens mes douleurs. !
pour résumé j’avais des douleurs au niveau des deltoïdes à type de décharge électrique (muscles de l’épaule) : traitement après avis médical, radio scanner anti-inflammatoire, diagnostic posé tendinite, j’ai souffert pendant 1 an et une amie m’a conseillé d’aller voir un syntonipathe ( c’est de l’ostéopathie douce), il m’a juste dit que une partie des muscles n’était pas à sa place, au bout de 20 min de séance je bougeais mon épaule comme avant.
un 2eme incident :
j’ai eu des douleurs cervicales en tapant une poutre, j’ai fait des radios, pour les médecins tout étaient normal, j’ai été voir un ami syntonipathe ( Thérapeute en syntonipathie c’est de l’ostéopathie douce).
il a trouvé que mes cervicales et que mes muscles étaient déplacés, mais après cette séance on en parlait plus.
Pour information je travaille aux Urgences en collaboration avec des médecins et des chirurgiens ils sont très efficaces quand il y a des fractures, mais quand les vertèbres sont juste déplacées les patients partent avec un traitement……..
donc je pense que c’est intéressant de se tourner vers un ostéopathe, syntonipathe, il ne faut pas s’attendre à des miracles, mais certains professionnels travaillent très très bien.
Stéphane.
Pas du tout ennuyer.. moi j’ai des douleurs chroniques au niveau des os des deux épaules et la gauche est pire, elle me donne des douleurs au trapezes et enflement.
Vu que je fais du sport,le basket, j’utilise beaucoup les deux bras. Mais je n’ai jamais fais de faux mouvements et j’ai jamais eu de blessures graves au niveau des épaules .
Cependant ,Je me suis juste rendu compte un jour que la douleur ne passait pas. Donc je vais voir mon physiothérapeute et il me fais faire des mouvements et voilà que je découvre que je ne peut pas plier mon bras pour essayer de toucher ma colonne vertébrale à l’arrière . Il m’annonce que c’est une inflammation au niveau capsule et cela génère des tensions musculaires y compris l’enflement du trapèze.
Il me traite, j’y vais deux fois par semaine pendant un mois et il me fait des ultrasons et me prescrit des anti inflammatoire . J’y crois je veux guérir mais je vais mieux après mes traitement puis sa me reviens .
Malheureusement j’y retourne chez mon physio et il me dit que je dois prendre du repos et cesser mes activités sportives tout en suivant un traitement sur le renforcissement et les séances physio.
À mon grand étonnement rien ne va, il essaye de m’aider mais en vain, la je commence à douter . Il me propose de faire une IRM pour voir du côté des os. J’en fais une à l’hôpital et on me dit qu’on ne voit rien et pourtant je souffre . Je suis toujours très tendu j’arrive pas à le décontractée au niveau des épaules et je me dis que ça a quelque chose à voir . Je retourne voir mon médecin désespérée et surtout lassée de tous ces vas et viens. Pourrais je guérir de ce mal un jour .. cela va faire 3 ans et on n’a rien pu faire.
La dernière chose que le physio m’a proposé c’était de faire une aquiponcture et de traiter les muscles. Sans autre option j’accepte et sa fait un mal de chien ses aiguilles . Je peux pas bouger le lendemain j’ai cru mourir . Après une semaine la douleur du traitement se calme, je vais à nouveau le voir et il me demande si sa va mieux et c’est vrai que sa allait un peu mieux . Avec un peu d’espoir j’ai repris le basket. Cela fait maintenant 4 ans je souffre toujours autant. Et comme d’autres l’ont dis il faut apprendre à vivre avec.
J’espère avoir un peu d’aide sinon quelques conseils
Corinne
Bonjour Yves,
Suite à une chute avec perte de connaissance ayant provoqué un traumatisme crânien avec cervicalgies, la radio a décelé une inversion de la lordose physiologique cervicale, avec raideur de la nuque. S’en est suivi par la suite de forts maux de têtes, de douleurs cervicales, de nausées, de vertiges, malgré des médicaments anti-douleur, la douleur persiste, ainsi que la raideur du cou, et l’inversion que vient encore de confirmer une radio, 1 an après la chute. Le médecin me dit que l’inversion de la lordose n’a pas de rapport avec la chute. Or, je lis le contraire sur les commentaires de votre site. Pourriez-vous me dire si cela a un rapport avec la chute ? Quant aux vertiges, il me dit que c’est psychologique. Est-ce cette inversion qui provoque ces maux de tête et ces vertiges ?
Y-a-t-il un remède pour guérir de l’inversion de la lordose cervicale ?
Merci de m’éclairer de votre « lanterne »
Nadia
Bonsoir,
Je trouve votre article très intéressante.
En effet, j’ai consulté un traumatologue et je suis un traitement (Nucléo CMP Forte + Powergesic Comprimé + Powergesic Pommade).
Mais j’avoue depuis deux semaines, je n’ai pas eu de satisfaction.
Le traumatologue m’a proposé une injection dans le bras; ce que j’ai refusé pour le moment.
Je vous narre mon problème:
j’ai commencé à sentir des douleurs au niveau de l’épaule DROITE et progressivement dans l’avant bras, le cou ( du côté de l’épaule), de la migraine locale ( du côté droit du crâne) et parfois dans la poitrine et le dos du côté droit toujours puis au niveau de la hanche du côté droit.
Mon traumatologue m’a parlé de NEVRALGIE CERVICO RACHIALE
Sur les radiographies du Rachis-cervical et des trois faces de l’épaule droite, il n’y a rien d’anormal
Sinon qu’il m’a demandé un SCANNER du Rachis- cervical parce qu’il soupçonne « UNE ETROITESSE DU LOBE DES VERTEBRES QUI LOGE LA MOELLE EPINIERE ».
SVP pouvez-vous m’expliquer ce que je ressens?
Je vous confirme que je suis informaticien avec 9 ans d’expérience.
Bonjour , je souffre depuis des années d’une céphalée périodique ( ménopause ) , noyaux dur au niveau de la nuque côté droit douleur qui remonte jusqu’ à l’ œil , vision floue .
A présent la douleur au cou est constante ( noyau dur côté droit des cervicales ) , je ne prend pas de médicament ( je suis contre ) . Les mots de médecin , c’est de l’arthrose etc…Je n’ai pas lu dans vos dires ou ai-je passé à côté comment me faire un diagnostique ? quoi faire en remède ?
J’ai constaté depuis peu que lorsque je bois un verre de vin j’ai la douleur au cou et à la tête ( alcool ) ce que je n’avais pas avant . Merci de me mettre sur une piste . Cette souffrance me donne des nausées . D’une manière générale je me soigne que par homéopathie et je ne suis pas très pour les manipulations .
cordialement ,
Bonjour, je vous remercie pour vos réponses,
Bien cordialement
Karine
Bonjour Yves, j’ai beau lire votre blog en long et en large, je vois tout ce qu’il ne faut pas faire, mais je ne trouve aucun conseil sur ce qu’il faut vraiment faire pour aller mieux. Or, les douleurs du dos deviennent très vite chroniques et déprimantes, et nous en serions presque tous, j’imagine, à envisager d’aller voir un magnétiseur. C’est de chercher des solutions à tâtons, et souvent sans espoir qui nous mine. LA question est: comment guérit-on de ces douleurs atroces, et soit disant psychosomatiques. Pour ma part, douleur à la colonne, en plein milieu du dos, qui ne passe avec rien (AINS, ostéo, kiné, dos gardé droit). Je me réveille ce matin avec le pire torticolis de ma vie, bloquée du cou au haut du dos, parce que j’ai eu le malheur de me masser le cou pour me soulager. Sommes nous à ce point fragiles, qu’une pression un peu appuyée bloque le corps plusieurs jours? S’il vous plait, éclairez-moi.
Merci
J’ai beau lire votre blog en long et en large, je vois tout ce qu’il ne faut pas faire, mais je ne trouve aucun conseil sur ce qu’il faut vraiment faire pour aller mieux.
-Il faut pourtant commencer par comprendre ce qui nuit alors qu’on croit que « cela » aide.
J’ai creusé quelques sujets d’un point de vue thérapeutique (comme la capsulite de l’épaule) et vous trouverez beaucoup de pistes dans les réponses que j’essaye de donner aux questions des internautes.
Cela étant, je ne peux donner que des pistes pour vous permettre d’évaluer la qualité de celui qui vous prend en charge, mais la Médecine Orthopédique Générale n’est quasiment pas enseignée. C’est même une spécialité qui n’existe, en général, pas dans les pays francophones. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté de donner un cours dans une école de kiné même si cette formation devrait se faire avec les médecins. Nous vivons un paradoxe terrible en Belgique puisque les meilleurs héritiers de Cyriax sont belges, que le seul bon livre (édité trois fois) ait été écrit par un Belge, mais il est édité par une maison anglaise (voir références).
Or, les douleurs du dos deviennent très vite chroniques et déprimantes, et nous en serions presque tous, j’imagine, à envisager d’aller voir un magnétiseur.
– Effectivement. Et j’espère que vous n’en arriverez pas là !!!
C’est de chercher des solutions à tâtons, et souvent sans espoir qui nous mine. LA question est : comment guérit-on de ces douleurs atroces, et soi-disant psychosomatiques ?
– la « psychosomatique » est toujours la dernière couche. Les douleurs fragilisent et les « problèmes » de vie abaissent encore le seuil de sensibilité à la douleur, mais ils ne sont pas la cause des douleurs.
Pour ma part, douleur à la colonne, en plein milieu du dos, qui ne passe avec rien (AINS, ostéo, kiné, dos gardé droit).
– Récit typique de quelqu’un qui n’a reçu aucun diagnostic (quelle est la structure anatomique qui est la cause des douleurs ?). Garder le dos droit = une bêtise sans nom puisque nous sommes tous conçus pour mieux résister aux contraintes grâce à nos courbures vertébrales… Et qu’au niveau cervical le vieillissement se caractérise justement par la rectitude.
Je me réveille ce matin avec le pire torticolis de ma vie, bloquée du cou au haut du dos, parce que j’ai eu le malheur de me masser le cou pour me soulager.
– cela fait penser à des troubles articulaires (séquelles d’entorse cervicale après Whiplash, par exemple)… Mais je ne peux rien imaginer de plus sans vous écouter et sans vous tester.
Sommes-nous à ce point fragiles, qu’une pression un peu appuyée bloque le corps plusieurs jours ?
– Nous ne sommes pas si fragiles que vous le croyez, mais certaines « lésions » peuvent vous pourrir la vie tant qu’on ne les identifie pas, tant qu’on ne les traite pas adéquatement, tant que vous ne les comprenez pas, tant que vous adoptez des stratégies pour vous soulager de la douleur sans savoir qu’ainsi vous pourriez accentuer la cause de la douleur.
Malheureusement, la médecine actuelle vénère les images (comme toute la société d’ailleurs), mais les troubles d’orthopédie non chirurgicale sont rarement mis en évidence par les seules imageries. Il s’agit d’écouter, de tester, de faire des hypothèses, de les mettre à l’épreuve des techniques de Médecine orthopédique et d’avancer ainsi d’essais en erreur en mettant la composante « psy » le plus à l’écart possible.
Il y a une révolution qui est encore à faire même si Cyriax l’a faite il y a plus de 50 ans. Mais il avait arrêté de pratiquer la chirurgie orthopédique et cela n’était pas du goût de la confrérie orthopédique.
J’ai accepté de donner ces cours pour n’avoir rien à me reprocher (en espérant que les jeunes saisissent la balle au bond), idem pour ce site. Mais je vous avoue que je suis assez pessimiste…
En appliquant la démarche de Cyriax couplée avec les dernières découvertes biomécaniques concernant l’épaule, j’ai « soigné » une dame en faisant très peu et en la voyant quelques fois seulement. Je l’ai vue la semaine dernière… Elle était déconfite… Le chirurgien lui avait dit qu’elle « allait TROP BIEN » et lui conseillait de faire de la kiné (massages…) 3 X par semaine…. Pourquoi ce chirurgien n’a-t-il pas pris son téléphone pour me demander des informations sur mon approche ? Je n’en sais rien, mais je sais que la médecine en se technicisant de plus en plus se cloisonne au grand malheur des patients.
Pour ma part, je résiste comme je peux (ce site + mes cours + mes patients)… Je vous souhaite de trouver un autre résistant en sachant que les ostéopathes sont dépassés depuis longtemps même s’ils croient (et font croire) qu’ils savent et qu’ils sont en avance.
😉
Cordialement
Yves
Bonsoir,
J’ai 25 ans, je suis secrétaire et depuis environ 4 ans je souffre de douleur au niveau de l’épaule\omoplate droit.
La douleur démarre sous l’oreille et descend dans l’épaule parfois dans le bras et la main. Mais aussi au niveau des côtes.
J’ai fait pas mal d’examen (prise de sang, irm cervicale, scanner cervicale, écho abdominale, scintigraphie …) mais on a rien trouvé.
J’ai vu des Kiné, osteo, homéopathe. Ôn m’a même fait enlever mes dents de sagesse. Resultat je suis toujours au même point. La douleur est toujours présente, je peux même dire qu’elle empire.
Pouvez-vous m’aider?
Merci d’avance.
Laurie
Bonjour, j’ai 31ans je souffre depuis 10 mois de cervicalgies. La douleur part du haut du dos et se diffuse dans l’épaule. Ces douleurs arrivent presque tous les mois au moment de mes règles. Les médecins pensent que c’est hormonal. J’ai effectué une radio qui montre une rectitude cervicale. Je fais une séance de kiné par semaine mais les douleurs arrivent quand même à la fin du cycle.
Que puis-je faire?
Merci
Claire
Bonjour,
À partir du moment où vous décrivez des douleurs qui viennent de la colonne cervicale (sans doute avec des irradiations vers l’omoplate) et que la douleur « diffuse » dans l’épaule, on peut presque être sûr de deux choses : la colonne cervicale est en cause ET la cause est profonde (règle de la douleur projetée)…, de plus, si la douleur va jusqu’à l’épaule (en vertu de cette même règle) on peut dire que la cause (profonde… qu’on n’identifie donc que par déduction – et jamais par la palpation) est bien enflammée (pas un peu).
Vous dites que les douleurs augmentent au moment des règles…
C’est possible étant donné que tout votre équilibre hormonal est bousculé et que vous êtes plus sensible (abaisse le seuil de sensibilité à la douleur).
Il faudrait donc D’ABORD bien vous examiner pour tenter de mettre en évidence un schéma qui pourrait faire penser à un trouble mécanique.
Si on l’a : on le traite.
Si on ne l’a pas : on ne l’invente pas et on peut se demander s’il n’y a pas une cause cachée (hormonale…, mais cette voie me semble -a priori- peu probable-).
Vous avez mal et tout commence là
Yves
Je vous remercie beaucoup pour votre réponse.
Je me permets de vous poser une dernière: Quel spécialiste pourrait m’examiner afin de « de mettre en évidence un schéma qui pourrait faire penser à un trouble mécanique. »
Dois-je effectuer une IRM ou un scanner?
Merci encore,
Claire
Bonjour,
j’étais enceinte après avoir détecté la grossesse des douleurs apparaient au niveau de la plais inguinale et montent vers mon dos jusque omoplate coté gauche dans la 8 eme semaine 20/11/2014 j’avais une fausse couche mais les douleur reste avec moi jusqu’à maintenant merci de m’orienter je suis au maroc.
Bonjour,
Il semble que l’alignement des dents (l’occlusion dentaire) ait un rôle à jouer dans la posture, on m’a proposé un traitement avec une gouttière occlusale pour mes cervicalgies, que pensez vous de ce type de traitement? Mon kinésithérapeute me dit avoir observé des inflammations rapides à divers endroits chez de jeunes patients qui portaient un appareil dentaire depuis peu.
Bonjour Matthieu,
J’ai aussi des cervicalgies qui vont être traiter par le port d’une gouttière occlusale. Apparemment, j’ai un dysfonctionnement au niveau de l’articulation temporo mandibulaire ou ATM (retard à gauche à l’ouverture d’après mon dentiste).
Cela a t il règler votre problème? Quelles sont vos impressions?
Merci pour votre réponse
Cordialement,
Mounir
Bonjour
depuis plus d’un ans je souffre de ces douleurs , cou epaule jusqu’au bras et poignets , il faut dire que compte tenu de mon boulot je suis a 80% de mon temps assise devant un ordinateur sinon assise devant un volant a conduire;d’autant plus que j’ai un long cou , mon medecin apres examens cliniques / radios Scanners elle m’a identifiée une cervicarthrose C5-C6 et une raideur cervicale , elle m’a expliqué que c’était plutot un cercle viscieux douleurs donc stress donc contracture donc tirer plus sur le cou donc posture non adequate ( j’ai tj tendance a pencher la tete vers l’arriere) donc plus de douleur et reboucle.
elle n’a pas voulu opté pour une minerve par ce que son objectif est de réeduquer et renforcer les muscles de mon cou et épaule ainsi de reprendre une hygiène de vie adéquate , elle m’a prescrite des medocs et aussi de la kiné : massothérapie+para fungothérapie+physiothérapie antalgique + renforcement musculaire + hygiène de vie.
maintenant je ne sais pas si le kinésithérapeute applique cette « ordonnace a la lettre ou pas » je sais qu’il me fais des étirements de la réeducation musculaire , il commence par la lampe rouge mon cou et epaules puis un peu de dé-enfler mes muscles raids autours du cou puis de l’etirement position assise puis retravailler puis re étirement puis réeducation avec quelques exercices pour tourner le cou ou soulever les bras et les épaules , parfois des vibros trucs au niveau du cou quand j’ai trop mal.
je commence a sentir des ameliorations et un moins de douleurs a partir de 5 a 8 seances mais dès que j’arrete les douleurs deviennent attroces , c’est pour ceci que je veux reprendre du sport et renforcer mes muscles après bien sure des étapes avancé de réeducation » a mon avis » mais j’ai l’impression que mon boulot posture et tout aggrave énormement mes douleurs.
bonjour. les résultats de mon radio sont les suivant : discarthrose étagée de C3 et C6 avec ostéophytose ; uncarthrose bilatérale étagée. je me sens de la douleur qui me pique de cou en passant par mon Paule droite en arrivant à ma pouce. aidez moi de résoudre ce problème et merci d’avance.
Bonjour j’ai 24 ans, et j’ai exactement toutes les douleurs dont vous parlez ; trapèze,épaule,cou, haut de la colonne, omoplate etc.. cela fais maintenant 1 ans, j’ai fais de la physio 3 fois semaine, les massages mais en fait cela n’a rien changé comme vous le dites dans votre article. Quelle démarche dois-je faire ? Quel genre de praticien dois-je aller consulter ? Quel test je devrais passer pour résoudre ce problème et en connaître la cause ?
merci,
vanessa
Bonjour,
1. Relire mes posts sur la cervicalgie et arrêter tout ce qui « soulage » spontannément (et que beaucoup de praticiens conseillent encore), mais qui vous empire et vous empirera.
2. Ne pas hésiter à prendre des anti-douleurs (en Belgique : Dafalgan 1000 toutes les 6 heures pendant plusieurs jours), car en ayant moins mal vous bougerez mieux et vous serez moins tentée de vous étirer, de vous masser, de prendre des positions de « détente… Et vous enclencherez ainsi un cercle vertueux plutôt que vicieux.
3. Il faudrait trouver un médecin ou un kiné qui puisse « construire » un traitement consistant. Un traitement commence par une anamnèse (vous écouter) se poursuit par un examen clinique (un ensemble de tests. Exemple pour l’épaule : https://www.youtube.com/watch?v=bCtj50u3NZ0) à l’issue duquel on détermine les causes éventuelles des douleurs (au niveau cervical : deux grandes causes = articulations et le recul du disque). Vient ensuite le temps des choix : par quoi va-t-on commencer ? Ex. : recentrer le disque et évaluer à la séance suivante. Principe général = faire une hypothèse, puis agir et conseiller et évaluer si on s’oriente dans la bonne direction ou s’il faut changer.
4. Il faut parfois (j’insiste sur le « parfois ») faire des examens complémentaires (Ex. : radios), mais ils doivent s’intégrer dans une démarche de recherche des causes de la douleur. Ces examens complémentaires sont des outils qui s’ajoutent à l’examen clinique, mais ne le remplacent pas. On ne trouve en effet quasiment jamais la cause des douleurs uniquement par les examens complémentaires. Mais on en fait de plus en plus, car…
5. L’approche des douleurs orthopédiques qui ne relèvent pas de la chirurgie n’est enseignée nulle part (ou si peu). Les spécialistes sont donc des chirurgiens et si votre pathologie ne relève pas de la chirurgie, ces « spécialistes » ne seront pas intéressés par vos douleurs. En Belgique il reste quelques médecins qui ont été formés par Cyriax et qui « s’accrochent » malgré la déferlante des « techniques » qui promettent de tout guérir (ostéopathie, rééducation posturale globale…), malgré la technicisation de plus en plus importante de la médecine (RX, scanner, RMN) et malgré la « tendance » catastrophique actuelle : donner du sens à la douleur (https://orthopedie.wordpress.com/2014/06/30/centres-d-algologie/)
J’enseignerai l’année prochaine la démarche de la Médecine Orthopédique Générale dans une école de kiné en espérant réenclencher quelque chose, car la situation des douloureux chroniques va s’empirer si on continue à négliger un problème majeur en médecine : l’orthopédie est la seule branche de la médecine pour laquelle il n’y a aucun intervenant intermédiaire entre le médecin de médecine générale et le chirurgien (contrairement à ce qu’on connait dans d’autres domaines : exemples : Médecin de médecine générale – cardiologue – chirurgien cardiaque, Médecin de médecine générale – neurologue – neuro-chirurgien).
Je n’écris pas cela pour vous décourager (relire le début de la réponse), mais pour vous éclairer quant à la difficulté de trouver des praticiens qui vous prendront en charge de manière systématique et consistante.
Yves
[…] ..envie de les étirer ou de les masser bien qu’aucun examen (scanner, irm, échographie) ne permette de mettre en évidence une pathologie dans les tissus (le plus souvent le trapèze) dont vous vous plaignez… Cliquez ici pour acceder à l’article […]
bonjour , ma femme depuis quelque mois souffre de cervicalgie. elle a les epaules qui tombes et souffre enormement. Apres un examen d’echographie on lui a dit que les ligaments etaient tres fatigues .Il lui reste encore 3 ans de travail. Elle fait des menages et travail comme une folle 15 a 17 heures par jour samedi et dimanche compris .Pouvez vous m’indiquer la marche a suivre ,voir operation ou autre merci.
Bonjour,
c’est un problème complexe pour lequel vous ne me donnez pas beaucoup d’éléments.
Votre femme souffre sans doute d’une arthrose importante et ses épaules souffrent sans doute aussi.
Je doute qu’une opération puisse l’aider, mais je pense qu’il faudrait :
1. qu’elle travaille quelques heures de moins par jour
2. qu’elle n’essaye pas de détendre ses épaules (qui vont descendre encore plus et fragiliser sa colonne cervicale -même si cela la soulage au moment même-)
3. Qu’elle n’étire pas son cou
donc pas de massage, de détente, de chaleur… qui feront du bien au moment même, mais l’empireront ensuite.
Lui a-t-on donné des anti-inflammatoires ?
Yves
il est vrai que je suis tres stresse et je fais partis des gents qui ont les epaules et la nuque qui partent vers l avant je n ai pas eu de petites amies depuis 2 ans du coup je me suis renfermé dans mes passions et je me suis retrouvé a quasiment 25 heures de sport par semaines en plus de mon boulot mais le cirque est ma seule raison de vivre alors si vous consultez j aimerai prendre rdv
Je suis en Belgique, vous savez.
Yves
Bonjour Yves,Je me permets de vous contacter au sujet d’une demande de renseignement;en effet,je suis en arrêt de travail depuis le 8 juillet 2015 en cause une douleur au niveau de l’omoplate droit et bras droit notamment en position allongé et surtout en inclinant la tête par l’avant.Mon irm confirmeune légère cervico-dorsarthrose étagée prédominant en c5-c6 et c6-c7 avec sailie disco-ostéophytique postéro-latérale gauche en c5-c6 et postéro-latérale droite en c6-c7.j’ai eu une infiltration en c6-c7 sans succès,j’ai rencontré un neurochirurgien qui m’indique une douleur partant de D6 irradiant un point bien précis ceinture scapulaire,mon rhumatologue ma prescrit du cartex que dois -je faire pour éviter une intervention chirurgicale à ciel ouvert.
Cordialement.
BONJOUR ; J’AI BESOIN DE CONSEIL;;
Hier je suis allée faire une radio et une échographie de mon épaule droite .. on y découvre de l’ arthrose et mon médecin m’ envois voir un rhumatologue pour qu’ il pratique sur mon épaule des infiltrations … y a t’ il d’ autres remèdes moins douloureux et ses conséquences avec la cortizone.. merci des vos réponses …à bientôt
Cher Yves,
un grand merçi pour ce vaste dosier si complet et interessant. Je prendrai le temps de le lire plus en profondeur, c’est promis!!!!
Merci aussi pour l’interêt et le souci que vous continuer à porter a « vos malades ».
Chaleureusement
Karin
Bonjour Yves,
Merci pour ces explications très intéressantes je reviendrais lire la suite avec grand intérêt.
Cordialement,
Marie.
bonjour
je viens de tomber sur votre article et je suis tres surprise d’avoir toute ma vie entendue le contraire, par contre si j’ai bien compris vous dites bien que l’osteopathie ne sert a rien? chez moi ca me fait beaucoup de bien! j’aimerais des conseils pour me soulager svp, depuis une dizaine a p d’annee apres avoir porter du lourd
desoler mon telephone deconne, je disais apres avoir porter une chose lourde j ai mes muscle epaule omoplate qui se sont contracter jai eu des douleurs pendant plusieur moi de plus un kine ma fait plus de mal que de bien cest apres des seance d ostropathie que je m en suis remise mais depuis et avec 3 enfants des que je porte quelque chose de lourd je me contracte a nvx pd plusieur jour, je porte encore bc mon.dernier de 2 ans et jai aussi une hernie de la ligne blanche du a ma derniere grossesse, que faire pour ne plus me bloquer pour renforcer mon dos? a oui j evite les medicaments chimique le seul que je prends cest du doliprane merci pour votre article
j ai oublier de mentionner aussi une douleur aussi au niveau de la hanche droite du selon l osteo au fait que j ai un coter plus petit que l autre petite je devais porter dessemelle orthopedique que jai vite delaisser en grandissant semelle orthopedique