Itinéraire d’un adolescent blessé

Rien de ce qui est humain ne m’est étranger
Térence

J’ai souhaité raconter cette petite histoire parce que je connais le trouble de vivre une « maladie » invisible. Souvent, les patients préféreraient une « bonne fracture » aux gênes, douleurs ou désagréments consécutifs, par exemple, à ce qu’on appelle (en français) « un coup du lapin » (« Wiplash Injury » en anglais) – d’autant que cette entité est mal connue et peu reconnue dans le monde francophone -. Beaucoup d’autres pathologies dans le domaine de l’orthopédie sont silencieuses et invisibles. Les patients ne sont, bien souvent, pas « reconnus » à la mesure de ce qui peut constituer, avec le temps, un véritable handicap.
Démunis, mal diagnostiqués, ils se sentent abandonnés surtout lorsque les professionnels se retranchent derrière l’explication la plus ancienne de l’histoire de l’humanité : « Vous souffrez, sans doute, parce que vous en « avez plein le dos », parce que « vous portez trop sur les épaules »… ».
Souvent abandonnés, ces hommes et ces femmes « dépriment », ce qui ne fait que renforcer l’hypothèse psychosomatique.
Mais…
Pourtant, cette problématique fut démontée dans les années cinquante par un visionnaire, une sorte de Copernic… Le docteur James Cyriax opéra un véritable renversement de perspective et osa imaginer que le patient « déprimait » parce que les « thérapeutes » n’avaient pas encore trouvé la cause des plaintes…

Capture d’écran 2013-02-20 à 09.00.20

Alors donc… Il était une fois un jeune garçon comme les autres.
Jusqu’à l’âge de 11 ans il ne connut, pour ainsi dire pas, la grande douleur (du moins physique).
Or, cette année-là, il fit (en colonie) une chute très importante : luxation totale du genou.
Il fut négligé et termina ses « vacances » dans son lit avec un genou gonflé sur lequel il ne pouvait prendre appui.
De retour chez lui, il fut examiné par un médecin qui conseilla une rééducation intensive afin de renforcer les muscles de la cuisse. Il ne comprenait pas très bien ce qui lui arrivait, mais il se soumit aux répétitions interminables de « soulevé de poids » et autres exercices dans l’eau.
En quelques semaines il avait connu la « faille », la « brèche » et il était rentré dans un monde qu’il ignorait : l’hôpital, le service de rééducation et ceux qui le peuplaient (médecins, kinés et, bien entendu, ses frères de misère- souvent d’ailleurs plus mal en point que lui-).
Le 1er septembre, il rentrait en 6° primaire équipé de béquilles.
La rééducation devait se poursuivre et, à force de travail, ses cuisses doublèrent de volume.
Malheureusement, ces efforts ne portèrent pas leur fruit puisqu’il subit – pendant des années- les dérobades imprévisibles de ce genou fragilisé. Gonflement, douleur, remède de bonne femme (1/3 de vinaigre + 2/3 d’eau, de l’ouate, une bande, un plastique… toutes les nuits).
Et cela continua des années, jusqu’à ce qu’il découvre comment soigner une « arthrite traumatique », comment minimiser les conséquences (la rétraction de la capsule) et comment prévenir une nouvelle rechute (rééducation proprioceptive). Mais c’est une autre histoire et une autre époque. J’y viendrai plus tard.

Lorsqu’il atteint l’âge de 15 ans, il commença à souffrir de douleurs lombaires. Il avait atteint cet âge exceptionnel où tout aurait pu être possible. Ses copains pouvaient exprimer toute leur vitalité dans des sports ou des activités qu’ils avaient choisies. Lui dut apprendre à se surveiller, car il redoutait qu’un « faux mouvement » ne l’immobilisât brusquement. Il s’en méfiait d’autant plus qu’alors il devait se soumettre aux prescriptions médicales : repos (il lui arrivait de devoir rester couché deux semaines).
Aucun médecin ne pouvait lui expliquer la cause de ses douleurs et son père (qui n’avait jamais souffert du dos) accentuait sa détresse en lui disant « qu’on n’a pas mal au dos si jeune, qu’il suffit de mordre un peu sur sa chique et de se bouger ».
Alors, blessé dans son orgueil et, sans doute, poussé par l’envie « d’être comme tout le monde », il décida de terminer ses humanités en « Techniques sport ».
Effectivement, il dut « mordre sur sa chique ».
Son genou restait toujours aussi fantasque et lui faisait défaut deux à trois fois par an, ses plaintes lombaires s’accentuèrent au point qu’il craignait parfois de nouer ses lacets de peur de ne plus pouvoir se relever ensuite. Mais, il tint bon et fit même partie de l’équipe de « gymnastique sportive » de son collège.
Un jour, alors qu’il voulait donner le meilleur de lui-même, il lâcha la barre fixe, vola dans les airs et s’écrasa contre la porte en chêne de la chapelle qui avait été transformée en salle de sports. Il entendit un bruit sinistre venant de l’intérieur de son cou et, quelques jours plus tard, il ne pouvait plus tenir la tête droite… Éternuer était devenu un supplice. Il pouvait juste tenir sa tête sur le côté et attendre le soir pour, enfin, pouvoir la déposer sur son oreiller et trouver un peu de confort.
Le médecin diagnostiqua une « déchirure de l’angulaire de l’omoplate » et prescrit des séances d’ultra-sons. Il s’y soumit. Mais, depuis ce funeste jour, cette nouvelle douleur ne le quitta plus.
Beaucoup de ses amis envisageaient de continuer des études supérieures afin de devenir licencié ou gradué en éducation physique. Lui ne pensait qu’à une chose : comment vivre mieux, comment souffrir moins ?
Il choisit donc, assez naturellement, de se lancer dans des études de kinésithérapies. Il pensait pouvoir, ainsi, faire d’une pierre deux coups : comprendre (et soigner ?) ses propres douleurs et mieux connaître l’Homme (son souci premier depuis l’enfance).
Avant de rentrer à l’université, ses parents l’incitèrent à rencontrer un « orthopédiste » de renom. Celui-ci écouta et observa de loin ce jeune homme bien bâti et lui conseilla (de manière très assertive) de privilégier les activités ou les sports qui réduiraient sa lordose (qu’il considérait comme étant la cause des douleurs).
Confiant, mais encore très naïf, le jeune homme décida de profiter de la rentrée académique tardive pour se rendre à Reims afin de participer aux vendanges.
Après un jour de travail, il aurait dû reprendre le train pour fuir la torture que cette activité provoquait, mais il tint bon (il faut dire que la fille du propriétaire lui plaisait assez et que le « ratafia » du soir engourdissait suffisamment ses douleurs pour qu’il puisse dormir, récupérer un peu et recommencer le travail le lendemain).
De retour en Belgique, il étudia le plus consciencieusement qu’il le put en espérant qu’un jour un quelconque cours spécifique lui donne, enfin, les clefs nécessaires à soulager les différentes plaintes qu’il « traînait » depuis si longtemps.
Mais, rien ne vint. Il apprit à masser (mais faut-il apprendre cela ?). Il apprit à enseigner à d’autres malheureux comment renforcer leur sangle abdominale, etc.
Il n’apprit aucune approche rationnelle permettant de déterminer la cause des plaintes et encore moins celle qui lui aurait permis de mettre en place (pour lui-même et pour ses futurs patients) une stratégie thérapeutique.
Il faut dire que (mais c’est encore d’actualité) que les kinésithérapeutes n’étaient considérés que comme « petites mains » des médecins, que la loi ne leur permettait pas de poser un diagnostic (même fonctionnel).
Il souffrait toujours autant et même un peu plus depuis qu’on lui avait conseillé de suivre un programme draconien de renforcement de ses abdominaux (toujours cette idée que la cause des douleurs lombaires était à chercher du côté d’une lordose trop accentuée : « C’est normal que vous ayez mal, regardez comme vous vous tenez mal ! ».)
Après un court intermède dans le service de neuropédiatrie de St Luc, comme kinésithérapeute, il décida -à cause de ses douleurs- qu’il « fallait » qu’il continue à chercher le moyen de soulager ces douleurs qui le diminuaient tant.
« On » lui avait vanté les mérites de l’ostéopathie et c’est avec beaucoup d’espoir qu’il avait entrepris de se soumettre à ces techniques (qui étaient à l’époque illégales). Il fut effectivement, assez souvent soulagé. Cependant, il ne savait toujours pas « de quoi » il souffrait et l’ostéopathe ne s’était pas préoccupé de son genou.
Alors, il décida d’essayer de rentrer dans un centre dont on parlait beaucoup à l’époque.
Celui-ci s’occupait des douleurs mécaniques de façon globale, en tenant compte des « chaînes musculaires et articulaires » dans la foulée des idées d’une certaine Françoise Mézières. L’idée était séduisante. Il allait, peut-être, pouvoir comprendre pour lui-même et pour les autres les causes des douleurs mécaniques, et les traitements efficaces.
Trois ans d’enthousiasme. Peu de résultat (pour lui-même et pour ses patients).
Il sentit qu’il« fallait » quitter le giron de cette « belle idée ».

Chaînes musculaires et articulaires GDS

Il s’attela à suivre son intuition (en vérité : non sans nostalgie), malgré le succès -la séduction- (encore d’actualité) de cette mouvance.

Il fallait choisir… Il choisit.
Le réel, le réel et rien que le réel… et le réel n’est ni séduisant, ni poétique !

Il se remit donc en route et, aujourd’hui, il a la chance de pouvoir ne plus se sentir aussi seul. Certains auteurs sérieux se sont, en effet, penchés sur la réelle efficacité (inefficacité ?) de toutes ces techniques « posturales ». Si vous n’avez pas le temps de lire tout l’article que vous trouverez par le lien suivant (reconstruction posturale), prenez au moins la peine d’en lire la conclusion en page 56.

L’histoire est encore longue. Cet adolescent est devenu adulte et n’a été soigné correctement que vers ses 35 ans…
Vingt ans de douleurs au genou droit, à la cheville gauche, au bas du dos, au cou, à l’omoplate droite, au bras droit…
Où n’avait-il pas mal ?
Ce jeune homme aujourd’hui aurait sûrement été diagnostiqué « fibromyalgique »… Et aurait continué à souffrir.
Mais il rencontré un bon praticien de Médecine Orthopédique Générale qu’il l’a compris et soigné pas à pas……

Ses douleurs ne furent pas résolues par une « modification posturale », ni en « remettant des vertèbres en place », ni par le massage, ni par la chaleur, ni par des renforcements musculaire, ni…

Alors, depuis, il ne se lasse pas de continuer à apprendre, à affiner, à comprendre pour mieux approcher les douleurs de ses patients en appliquant la démarche de la Médecine Orthopédique Générale...

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17 commentaires sur “Itinéraire d’un adolescent blessé

  1. Sylvain dit :

    Bonjour Yves,

    Je viens de découvrir votre site et ce très beau et inspirant récit.

    Pour ma part, j’ai des douleurs chroniques depuis plus de 12 ans aux trapèzes même si j’ai lu qu’il n’y avait pas qu’il n’y a semble-t-il pas de réel aux trapèzes.
    Ma douleur est telle que lors de crises (2 à 3 fois par mois environ) mes trapèzes se contractent et deviennent durs comme la pierre. La douleur monte de chaque côté de la nuque jusqu’à la base du crâne et amène un genre de migraine intense. Il n’y a que les anti-inflammatoires et alternance de glace et chaleur pour en venir à bout.

    Bien sûr que près de 30 dans le domaine de la couture et la chapèlerie ont bien contribué à de mauvaises postures. Et même après deux années d’arrêt de travail les douleurs reviennent toujours que je fasses quelconques activités ou pas.

    Je vois régulièrement encore un physiothérapeute et une ostéopathe et je fais des exercices mais le problème semble toujours chronique malgré la bonne volonté des thérapeutes. Je suis aussi bien conscient que ce genre de problématique de longue date ne règle pas miraculeusement mais ça devient très lourd sur le moral et les activités physiques de tous les jours car même sans crises la tension est quasi toujours présente.

    Voilà mon bout d’histoire et peut-être saurez-vous me dire ce que vous en pensez et peut-être même avez-vous ou avez eu un ou des patients présentants ces maux.

    Merci beaucoup de me lire et en espérant une réponse de votre part.

    Bonne continuation.

    Sylvain

  2. Beaufort dit :

    Merci pour vos explications pertinentes et claires.
    Peut on vous consulter ?

  3. Caroline dit :

    Bonsoir,
    Je suis en admiration devant votre récit et cela me redonne espoir pour ma fille de 15 ans qui souffre depuis plus de deux ans et ne va plus au lycée depuis son dernier accident il y a 4 mois. Les nombreux examens réalisés (IRM, echo dopplers, électromyogramme) n’ont abouti qu’à l’absence de diagnostique : contractures musculaires. Les manipulations ostéopatiques n’ont pas d’effet durable et les massages n’apportent qu’une détente temporaire. Il semble qu’une prise en charge soit impossible en France à moins que vous puissiez me conseiller.
    Cordialement,

    Caroline

    • Hélas.
      Même en Belgique cela serait difficile. Nous ne sommes plus que quelques uns et je n’en comprends encore pas toutes les causes (alors que la Médecine orthopédique est « banale » en Scandinavie – une table spéciale y fut même inventée spécifiquement pour la Médecine Orthopédique-).
      les patients sont donc ballotés entre une médecine qui croit que les imageries (RX, scan, IRM…) apporteront seules le diagnostic et les patamédecines qui sont jolies et auxquelles il faut croire, comme l’ostéopathie (Still).
      C’est très triste, mais on n’y peut rien.

      Yves

      • Caroline dit :

        Bonjour,
        Je vous remercie pour votre réponse. Une simple radiographie réalisée hier à ma demande fait état d’une scoliose gauche dorsale haute associée à un pincement intercostal consécutif droit. L’angle mesuré a évolué de 11 degrés il y a un an et demi à 17 degrés aujourd’hui. Le pincement intercostal semble évoquer le traumatisme lié à l’accident survenu fin janvier. La douleur provenait en effet initialement des côtes du côté droit. D’après mes recherches ma fille, qui n’a pas pu tenir plus de deux jours la position assise à la rentrée scolaire, pourrait souffrir d’une luxation ou subluxation, un syndrôme de Cyriax. J’ai l’impression d’avancer. Elle a prochainement rendez-vous avec un médecin rééducateur suite à la consultation d’un nouveau médecin généraliste. J’espère que la prise en charge sera enfin celle qui convient. En attendant, le moral faiblit avec l’absence de scolarisation et de camarades (car nous avions déménagé peu de temps avant l’accident). Une reprise de scolarité est en voie avec le CNED.
        Merci encore pour votre site et votre soutien qui me permettent de ne pas perdre espoir, sans pour autant être totalement rassurée de faire ce qu’il faut pour mon enfant.
        Cordialement,

        Caroline

  4. Barba dit :

    Ne serait également pas l ‘histoire d’ un homme qui fait partager son savoir à d ‘autres se cherchant sur la toile.

  5. Bossart dit :

    Bonjour,
    j’ai participé à l’une de vos formations en février et mars au Parnasse. J’entame un nouveau et premier boulot dans un cabinet.

    Je suis confrontée à un patient de 22 ans ayant des dorsalgies (on lui a détecté la pathologie de scheuermann). Il est très sensible au niveau de l’angulaire de la scapula et des rhomboïdes à gauche, Il a une gibbosité dorsale haute et un méplat dorsal bas. cela fait 1 an qu’il a des douleurs mais celles-ci se sont intensifiées il y a 1 mois sans raison apparente. Il se réveille à cause de cette douleur. les douleurs sont soulagées lors de la flexion. Il pratique un jogging 1x par semaine et a dû arrêter. Le sport lui procure des douleurs. Je ne l’ai vu qu’une seule fois et donc j’ai effectué principalement mon bilan. Pourriez-vous m’éclaircir quant à l’évolution de cette pathologie, ainsi que sur le traitement à effectuer? quel conseil puis-je lui donner?

    Pourriez-vous me répondre via mon adresse e-mail?

    Bien à vous,

    Manon B

  6. Letourneux dit :

    est ce qu’on peut guérir de grave problèmes de reflux gastro œsophagien, douleur abdominal et des testicules, problème pour aller uriner et à la selle, problème de déglutition

  7. Marie dit :

    Humm, vivre avec la douleurs est très difficile a supporter. Belle histoire comme quoi il ne faut jamais baisser les bras et continuer de se battre pour enfin trouver la solution ^^
    J’ai eu moi même un accident (AVP) a l’âge de 11ans (tibia/péroné cassés dans les 2jambes + Grosse perte de matière au niveau du coup de pied). J’ai etait opéré a multiple reprises. Ça allait à peu près (sauf que je ne pouvait pas courrir ni sauté), jusqu’à en 2013 ou la j’ai eu des douleurs au niveau du genou droit (tibia appareillé de broches puis apres ablation re-appareillé apres quelques années d’une plaque visée). On recommence, tibia incurvé, déviation de 10* donc pose de clou centro médullaire. Depuis cette opération j’ai des douleurs quotidienne surtout au niveau professionnel (aide soignante). Depuis je ne suis toujours pas consolidé, mon chirurgien ne juge pas important de me recevoir, je suis donc allais consulter un autre chir (tjr dans le privé) lui me prend de haut, ne me prend pas au serieux (inscrit sur le rapport de consultation que je suis consolidée alors que c’est faux. Et ne m’apporte aucune solution…) depuis je m’efforce de faire mon travail en souffrant de jours en jours, et aujourdhui, j’ai une tendinite à l’épaule droite et une fissuration sur le tendon de l’épaule gauche… Forcement en arret de travail, le temps que les épaules reprennent de la force.
    Bref j’ai pris Rdv avec un professeur sur Paris j’espère qu’il pourra enfin régler mon problème pour que je puisse RE-vivre normalement.
    Merci pour cette histoire elle redonne un peu d’espoir 😉

  8. Hulet dit :

    ça me fait penser à Forest Gump 😉

    Andrée

    • Une plume s’envole et atterrit aux pieds de Forrest Gump, un « simple d’esprit », assis sur un banc en attendant le bus à Savannah, en Géorgie. Il va raconter la fabuleuse histoire qu’est sa vie aux passants qui viendront s’asseoir tour à tour sur le banc.
      À cause de « simple d’esprit » ou de « fabuleuse histoire » ?
      😉
      Amicalement

      Yves

      • Hulet dit :

        De l’histoire bien sur, très belle histoire et très belle victoire contre handicap et la différence de ce petit garçon devenu un homme qui connait l’amour et qui a vaincu son handicap! j’adore ce film et Tom Hanks y est fabuleux 🙂

  9. Hulet dit :

    oui ça sent le vécu!:)
    Andrée

  10. Pascal Dupuis dit :

    Ca sent le vécu ?

    Amitiés

    Pascal

  11. Marie dit :

    Bonsoir Yves,

    C’est une histoire émouvante. Ce petit garçon qui a tant souffert, mais qui n’a jamais baissé les bras nous donne une belle leçon de vie.

    Amicalement,
    Marie.

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