Qui lui dira que les douleurs de l’épaule gelée diminuent sans traitement en un an, que la rétraction de la capsule doit être traitée passivement par un kiné et que les exercices empirent et ralentissent l’évolution d’un traitement bien construit (surtout si on « s’exerce comme une folle ») ? 😉
Il aurait été possible de traiter Teri assez simplement : Voir l’examen de l’épaule
– au stade 3 : infiltration (pour diminuer l’inflammation dans l’articulation)
– au stade 2 : commencer le travail PASSIF par le kiné
– au stade 1 : étirer la capsule (par le kiné) + 1 exercice très spécifique à faire deux fois par jour : Voir le traitement de l’épaule gelée
Toutes vos réactions sont les bienvenues !
Bonjour Yves,
Je lis avec beaucoup d’intérêt votre site que j’ai découvert par hasard hier soir vers 23h.
J’ai 39 ans, je suis dans le même cas que Teri, avec un capsulite rétractile sauf que mon état ne s’améliore que très peu depuis 2012 (date d’une chute dans un escalier arrêtée par l’épaule). Et si on se trompait de diagnostique ou qu’on en voyait qu’une partie ?
En mars 2015 mon chirurgien note : » phénomène de raideur douloureuse dans un contexte d’algodystrophie d’épaule. Mobilité en actif passif à 80/90 d’antépulsion, abduction 50/80, RE 1 60/80, RE 2 90 et rotation interne niveau L5S1. Palm up positif, douleur au jobe. » Un expert médical que j’ai vu par obligation, m’a dit que j’avais aussi un problème avec la clavicule, mais je n’ai pas bien retenu le nom. J’ai eu une infiltration de la bourse en 2012, par un vieux médecin à son cabinet, comme vous dites en 3 min c’était fait. A part de violentes douleurs le lendemain qui ont durées 2j, je n’ai pas senti de bénéfices.
Mon parcours est assez compliqué, on a vu seulement en juin 2013 par IRM que le supra épineux est partiellement rompu. Je passe de kinés en centre de rééducation, et je ne m’en sors pas. On m’a fait très mal en rééducation en 2014, j’ai du arrêter les poulies et autres exercices, je n’en dormais plus. Je continue la kiné douce en bassin.
J’ai mal partout, dans le dos et également mal dans le cou, mais cela date d’avant ma chute dans mon escalier.
En 2011 : Dysharmonie courbure C3/C4, discopathie avec pincement discal modéré en C5/C6, trous de conjugaison à morphologie normale. Au niveau lombaire hyperlordose avec renversement postérieur de la colonne rachidienne.Petite géode bénigne au niveau du col fémoral avec une image présentant un liseré condensé en périphérie. en L4/L5 et L5/S1 condensation arthrosique au niveau des massifs zygapophysaires..
Alors pensez-vous qu’il s’agit bien d’une capsulite, ou vous pensez tout comme moi qu’il y a autre chose de plus global qui empêche la guérison ?
Je ne sais pas si cela peut compléter une explication, j’ai aussi été diagnostiquée porteuse d’endométriose lors d’un examen gynécologique tout à fait banal (alors que là aussi, c’est l’enfer depuis 30 ans).
Je terminerais par dire que je suis complètement d’accord sur les dangers d’être assis sans cesse. Et je pourrais enfin rétorquer à tout mon entourage qui me dit que j’ai la bougeotte et que je ne sais pas me poser, que c’est pour ma santé !
Merci merci merci de tout ce que vous faites pour les largués de la médecine classique comme moi.
Au plaisir de vous lire, si j’ai ce plaisir.
Cordialement
Sonia Lecomte
PS : savez-vous s’il y a des praticiens à me conseiller à Nantes ?