La cortisone, les anti-inflammatoires, les infiltrations …

Préalables :
-On n’infiltre jamais de cortisone dans une articulation…
-L’infiltration de corticostéroïdes ne constitue pas un signe de gravité de l’atteinte qui est « visée », mais plutôt que cette affection ne réagira pas à d’autres traitements (à ce moment précis).

Quelques définitions pour commencer :
Corticoïdes :
Les corticoïdes sont des anti-inflammatoires stéroïdiens (AIS). Ce sont des hormones naturelles synthétisées par des glandes corticosurrénales. Ils ont une activité hormonale qui concerne les régulations métaboliques organiques, notamment le métabolisme protido-glucidique. Ils exercent une action anti-inflammatoire et une action immunosuppressive.
Cortisone :
Hormone naturelle ou de synthèse, de la famille des corticoïdes, utilisée pour ses propriétés antiallergiques et anti-inflammatoires
Corticostéroïdes :
Médicaments dérivés de la cortisone. Ils sont utilisés pour diminuer l’inflammation.
Anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) :
Médicament contenant ou pas de dérivé corticoïdien (cortisone). Les molécules contenues dans ce médicament ont la propriété de diminuer l’inflammation. On distingue deux grandes catégories d’anti-inflammatoires : les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les anti-inflammatoires stéroïdiens contenant de la cortisone et ses dérivés. L’utilisation de ces médicaments se fait larga manu (dans un grand nombre de maladies) et plus spécifiquement en présence d’inflammation (comme en rhumatologie). Ces substances sont susceptibles d’entraîner des problèmes gastriques (ulcère, saignement). Un des anti-inflammatoires non stéroïdiens les plus connus est l’aspirine.

Faut-il avoir peur ?
La cortisone est un médicament dont la découverte a bouleversé le traitement de certaines maladies. C’est un dérivé d’une hormone que nous produisons tous : le cortisol, souvent qualifié « d’hormone du stress », est fabriqué par les glandes surrénales à partir du cholestérol.
Cette molécule ne doit pas être confondue avec les corticostéroïdes utilisés fréquemment en orthopédie (lien ICI ou ICI) ou en traumatologie, ni avec les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) administrés par voie orale
La cortisone est, le plus souvent, administrée par voie orale et sauve beaucoup de vie de par le monde.
Par exemple, après un traumatisme crânien on peut, momentanément, administrer de la cortisone à forte dose de manière à diminuer rapidement l’œdème intracrânien et ainsi préserver l’intégrité des neurones, voir sauver la vie du patient.

Explication
Les glandes surrénales, qui ont une forme caractéristique d’accents circonflexes, sont situées au-dessus des reins. Elles sont divisées en deux parties : le cœur de la glande, la médullosurrénale, qui produit l’adrénaline, et la périphérie, qui sécrète, elle, les hormones mâles d’une part et d’autre part, ce cortisol. La production de cortisol est régulée par le cerveau, et plus précisément l’hypophyse. Plus l’hypophyse, par le biais d’une hormone, stimule la surrénale, plus il a de cortisol produit. Le cortisol intervient sur le taux de sucre, de sel et de protéines dans l’organisme, répondant ainsi à ses besoins. La quantité produite par les surrénales dépend donc des besoins du corps.
La cortisone est, elle, soit « naturelle » – sécrétée à partir du cortisol -, soit fabriquée de manière synthétique et transformée ensuite par le foie en cortisol. Depuis 1951, la qualité de ces produits dérivés s’est nettement améliorée.

Les indications
On utilise la cortisone en cas d’inflammation, d’allergie et dans le traitement des greffes. Dans ce dernier cas, elle agit sur les défenses immunitaires pour protéger l’organe greffé et diminue ainsi les risques de rejet.
De plus, la cortisone est autorisée pendant la grossesse.
Ce médicament est donné sous forme de comprimé, en spray dans le cas de l’asthme, en pommade pour les maladies de peau ou encore en perfusion, pour certaines maladies comme les leucémies ou les poussées de sclérose en plaques.
Les effets indésirables
Aujourd’hui, les effets secondaires de la cortisone font peur, notamment lorsqu’elle est prescrite sur une longue période.
Ce produit favorise en effet la rétention d’eau et de sel dans l’organisme et augmente la tension artérielle, ce qui est gênant en cas de maladie cardiovasculaire. Il est donc indispensable de suivre un régime pauvre en sel pendant tout le traitement. De même, il faut compenser la perte de potassium entraînée par le médicament.
La cortisone peut également entraîner une série d’effets négatifs : une ostéoporose, des tassements de vertèbres, la fonte des muscles ou encore des troubles psychologiques.
La cortisone est aussi beaucoup utilisée chez les patients souffrant de polyarthrite. Un traitement au long cours que l’on peut prescrire dès l’enfance.
Dans ces cas, il faut savoir que l’arrêt du traitement doit se faire très progressivement. En effet, les médicaments apportent une quantité suffisante de cortisol, les glandes surrénales n’ont donc plus besoin de travailler et d’en produire. Or, si l’arrêt est brutal, elles ne savent pas forcément reprendre leur activité.
Le manque de cortisol provoque alors une l’insuffisance surrénale. De plus, la maladie pour laquelle on a prescrit de la cortisone peut repartir de plus belle : c’est ce que l’on appelle, le « rebond » de la maladie.
Ces mêmes effets indésirables se produisent aussi lorsque la cortisone est utilisée en crème, lors d’une utilisation trop longue ou sur une grande surface de peau, car la crème passe alors dans le sang.

Quelles sont les substances utilisées en orthopédie générale, et pourquoi ?

L’infiltration de corticostéroïdes.
Cette pratique a été introduite en 1951 par Hollander, qui a été le premier à étudier et à montrer les bienfaits thérapeutiques des composés corticoïdes injectés localement dans le traitement de divers états inflammatoires arthritiques.
Bien qu’on l’ait abondamment étudié depuis Hollander, le mode d’action des solutions corticoïdes en injection locale n’est pas encore complètement compris. Cependant, l’usage de ces substances dans
une articulation enflammée donne lieu à deux effets prédominants :
– une atténuation de la réponse inflammatoire locale, par une inhibition du recrutement des cellules inflammatoires (leucocytes, neutrophiles) et des médiateurs de la réaction inflammatoire (prostaglandines, interleukines-1)
– une amélioration des propriétés visqueuses du liquide synovial, par une augmentation de la concentration de l’acide hyaluronique.
L’infiltration de substances corticoïdes est devenue, avec les années, une pratique de plus en plus populaire pour soigner bon nombre d’affections rhumatismales. En effet, une étude récente révèle que plus de 90 % des omnipraticiens en Amérique du Nord l’utilisent au moins une fois par mois.
Principales affections rhumatismales bénéficiant de l’usage d’une substance corticoïde injectable :
Affections articulaires :
Polyarthrite rhumatoïde. Arthropathie séronégative. Arthrose en phase aiguë. Psoriasis arthropathique. Arthrite goutteuse ou cristalline
Affections non articulaires :
Bursite (sous-acromiale, trochantérienne). Tendinite et ténosynovite (de De Quervain, sténosante ou en gâchette, bicipitale), épicondylite, épitrochléite, etc. Ligamentite (fascite plantaire, etc.)
Compression nerveuse chronique (canal carpien, canal tarsien)
Quels sont les avantages des solutions corticoïdes injectables ?
Dans le cas d’un état chronique inflammatoire monoarticulaire ou non articulaire, le composé corticoïde en injection locale possède un réel attrait.
Avantages :
Efficacité. Durée d’action (d’un à trois mois). Meilleur profil d’innocuité que les AINS (Brufen, Feldene, Cataflam etc.) par voie orale (sur les systèmes cardiovasculaire, rénal et digestif). Faible coût. Aucun problème quant à la fidélité au traitement ou au respect de la posologie. Confirmation du diagnostic lorsqu’elles sont utilisées avec une substance anesthésique. Traitement facile à instaurer et nécessitant peu de temps et d’équipement. À la portée de tous les cliniciens.
Dans le cas d’un état chronique inflammatoire mono articulaire ou non articulaire, le composé corticoïde en injection locale possède un réel attrait thérapeutique, rattaché à l’efficacité, à la durée d’action, à la facilité d’administration et surtout à l’innocuité de l’intervention.
Plus un état clinique nécessite une réduction rapide de la réaction inflammatoire, comme dans le cas d’une bursite aiguë douloureuse, plus on doit tendre vers une solution à action rapide comme la bétaméthasone.
Si on désire une durée d’action prolongée, la solution de triamcinolone convient davantage (par exemple, en présence d’un genou arthrosique avec synovite chronique).
Plusieurs affections rhumatismales chroniques peuvent être traitées par ces substances, notamment les fréquents cas d’arthrose avec synovite récurrente. Il s’agira de soulager alors correctement le patient, que ce soit au moyen des substances corticoïdes en injection locale ou de la viscosuppléance du genou (Solutions de rechange aux « médicaments », tout en retardant ou en éliminant l’intervention chirurgicale [genou ou hanche, par exemple].
Il est important de souligner que le but de l’infiltration de corticoïdes est uniquement de réduire la réaction inflammatoire et la douleur.
Ceci est particulièrement vrai lors du traitement d’une affection non articulaire [bursite, tendinite, ligamentite] où les causes du problème doivent également être analysées puis éliminées. De plus, une période de réadaptation tissulaire devient alors essentielle pour favoriser le retour de la capacité fonctionnelle normale de ces structures.
Il existe, évidemment des contre-indications absolues à l’infiltration d’un composé corticoïde.
Il est cependant possible, dans certains cas, de soupeser les avantages et les inconvénients d’une infiltration chez un patient donné en modifiant le traitement déjà établi. On peut, par exemple, réduire un médicament anticoagulant durant deux ou trois jours avant de procéder à la technique par infiltration, comme l’a suggéré en 2004 un groupe d’experts ayant évalué le risque associé à l’interruption d’un traitement par des anticoagulants lors d’une intervention chirurgicale importante ou bénigne. Selon ces experts, le risque est plutôt faible sur une courte période [risque inférieur à 0,1 % par jour d’arrêt du produit anticoagulant]. Ils recommandent de reprendre le traitement anticoagulant de 24 à 48 heures après l’intervention.
Il est clair qu’une analyse des cas particuliers doit toujours être effectuée, en gardant à l’esprit que la décision choisie doit procurer les meilleurs bienfaits au patient.

Remarque : beaucoup de lombalgies qui résistent aux traitements manuels ou qui sont trop douloureuses pour être prise en charge en kinésithérapie peuvent être soulagées efficacement par une technique un peu oubliée, LA PÉRIDURALE BASSE 

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831 commentaires sur “La cortisone, les anti-inflammatoires, les infiltrations …

  1. Charlène dit :

    Bonjour, Je suis coureuse de niveau national sur 5000m et 10km. Il y a 10 semaines, fissure complète de la branche ischio-pubienne dans le cadre d’une chute au niveau de l’insertion de l’obturateur. Kiné 2 fois par semaine. Maintien d’un activité en sports portés.
    Reprise de 10min de course a pied plusieurs fois par semaine au bout de 9 semaines. Mais la douleur demeure à l’insertion grand adducteur et obturateur.
    Mon médecin du sport m’a prescrit une infiltration. Le jour de l’infiltration, le radiologue me conseille de ne pas la faire, car les corticoides retarderaient la consolidation osseuse. J’ai donc deux avis médicaux différents. J’ai choisi l’option prudence, mais je me hâte de reprendre ma passion, après deux championnats de france de loupés après des mois de préparation. Je continue la kiné, indispensable, mais une infiltration me permettrait sans doute une reprise plus rapide.
    J’ajoute que l’IRM de controle à S+8 montre la formation d’un cas osseux mais toujours oedeme medullaire.

    Quel est votre avis sur le risque de l’infiltration?
    Cordialement,

  2. Lc dit :

    Bonjour mon rhumatologue m’a fait une infiltration de cortisone dans le pouce pour une tendinite. J’ai des effets secondaires t-elle que des insomnies depuis 1semaine, une rétention d’eau et j’ai un peu « enflé », j’etais en perte de poids et là je stagne. Est ce du à la cortisone ?
    La cortisone s’élimine totalement en combien de temps après l’infiltration ? Merci beaucoup

  3. GINISTY dit :

    Bonjour, je dois faire une infiltration de la mâchoire jeudi . Je suis sous cortisone à 35 mg/jours . Est-ce possible de réaliser l infiltration en étant déjà sous cortisone ou pas ? Merci de votre retour . Bien à vous … j’ai déjà leur de cette infiltration rare … j’en ai eu pour des hernies ou nodules sans problèmes.

    • Bonjour,
      Il serait intéressant de savoir si la cortisone par voie orale vous a aidé. 35 mg par jour, c’est déjà beaucoup.
      Reste à savoir pourquoi on veut vous infiltrer la mâchoire… j’imagine qu’il s’agit de l’articulation temporo-mandibulaire.
      Bref : quel diagnostic ?
      Cordialement,
      Yves Seghin

      • GINISTY dit :

        Bonjour , oui c’est la seule chose qui me calme 40/35 mg de cortisone. Sinon je suis à 10/10 de douleurs permanentes. J’ai une hypoplasie du condyle mandibulaire avec luxation irréversible du disque de la mâchoire . Plus mal occlusodiin plus bruxisme entre autres .. Je ne peux plus manger parler ouvrir la bouche . Oui l’injection se fait par un seul très grand Professeur dans Paris qui va bientôt partir à la retraite …. Merci si vous le dire si prise de cortisone et infiltration si t faisable en même temps … merci pour la réponse .

  4. Bernard Olivier dit :

    Merci de toutes ces informations, je cherche à comprendre pourquoi je n’arrive pas à me défaire de douleurs handicapantes suite à la pose d’une prothèse de hanche, douleurs inguinales qui progressent dans la cuisse et semblent se situer au niveau du droit antérieur voire ilio-psoas. La cortisone pourrait-elle une solution à votre avis? Merci de votre conseil, et bien entendu tous mes vœux !

  5. Pillerel dit :

    Bonjour,
    Je souffre depuis plus de 11 ans d’une inflammation des muscles du mollet gauche qui est survenue du jour au lendemain. Les douleurs se décrivent comme des courbatures musculaires voir même des crampes les 1ers mois… soulagée par une prescription de corticoides cela montre d’après les spécialistes que cela ne correspond pas à un problème vasculaire… pourtant opérée d’un syndrome de l’artère piégée poplitée en octobre 2020, je suis toujours en souffrance par période sans pouvoir expliquer ce qui déclenche le pic inflammatoire.
    J’aimerais avoir votre avis. Je suis désespérée.
    Merci

  6. Fall dit :

    Bonjour a tous.je vous ecris parceque jai un probleme.le 24 mai passé on m’a fait une infiltration de cortisone a cause d’une kyste que j’ai sur mon doigt.le probleme c’est que la kyste n’ai pas partie mais ce qui me grne le plus c’est que ma peau s’est depigmenter je deviens de plus en plus clair c’est tres bizarre.
    Avez vous eu une depigmentation de la peau suite a une infiltration?
    Merci

  7. Spinelli dit :

    Bonjour
    On a mis une prothèse complète au genou gauche en juillet 2013 je n’ai jamais ressenti de douleur à ce niveau-là et j’avais repris une vie normale ici depuis quelques semaines je commence à sentir des douleurs latérales gauche de mon genou et des douleurs qui descend jusqu’en bas de mon molet, la prothèse a une durée de vie de combien de temps
    Merci

    • BONJOUR,
      Selon la littérature, une prothèse de genou doit « tenir » sans problème au moins 20 ans.
      Première question: aviez-vous ressenti de telles douleurs juste après la chirurgie et si oui, les médecins avaient-ils évoqué la possibilité de douleurs neuropathiques ? Et, en restant sur cette hypothèse, vos douleurs actuelles ressemblent-elles à ce que vous aviez ressenti après la chirurgie de 2013 ?
      Description des douleurs neuropathiques :
      https://vidalbox.vidal.fr/files/uploads/resources/fr-dlr-17-04-0059—brochure-chirurgiens.pdf
      Questionnaire :
      https://www.sfetd-douleur.org/wp-content/uploads/2019/08/dn4ok.pdf
      Deuxième question :
      Le chirurgien a-t-il vérifié l’état actuel de la prothèse (radio…) ?
      Troisième question :
      Un médecin vous a-t-il écouté et examiné en envisageant que cette douleur pourrait être sciatique ?
      Pour vous faire une idée de la localisation des douleurs lors d’une sciatique, je vous invite à regarder la carte des dermatomes : 3° schéma sur https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/dermatomes/
      Avez ce que vous écrivez, il pourrait s’agir d’une atteinte compressive de la racine L5 ou S1 ou S2 (ou les trois).
      Question subsidiaire : un médecin vous a-t-il examiné en pensant qu’il pourrait s’agir d’une sciatique ?
      Examen lombaire et, surtout, le test de Lasègue (pour le nerf sciatique) : voir : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/la-sciatique/

      Bref, s’il ne s’agit pas d’un « retour » de douleurs neuropathiques, si votre prothèse n’a pas bougé, j’espère qu’un médecin vous écoutera et vous examinera en faisant l’hypothèse d’une souffrance du nerf sciatique.
      Ne lâchez rien tant que vous n’avez pas eu l’impression d’avoir été écouté, tant qu’un médecin n’aura pas fait et testé des hypothèses et tant qu’on ne vous aura pas examiné dans les règles de l’art.

      Cordialement,
      Yves Seghin

      • Paquerette dit :

        Bonjour
        J’ai un souci qui je pense ne relève pas de l’orthopédie mais comme on parle aussi infiltration peut-être pouvez vous m’éclairer. J’ai une tendinite des tendons d’Achille G et D, le médecin a prescrit des séances de kiné que je fais depuis 2 mois et celui-ci me donne des exercices d’étirement que je fais à la maison. En séance en ce moment il fait des ondes de choc, mais voilà je suis au même point qu’il y a 3 mois. Je peux marcher environ 1,5 km sans souffrir après c’est très douloureux. En sortant du repos j’ai aussi très mal. Une infiltration peut-elle être envisagée?
        Merci de votre réponse (J’ai repris un rv chez ma généraliste mais dans 15 jours car elle est en vacances)

        • Bonjour,
          Je vous invite à lire l’article que j’ai écrit à propos des tendinites en général et qui se termine par des conseils à propos de la tendinite d’Achille : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/une-tendinite-cest-quoi/
          Par ailleurs, il ne faut jamais négliger la possibilité d’une anomalie de Haglund (calcanéum) qui résiste à tout traitement de kinésithérapie puisqu’il s’agit d’une anomalie osseuse. Pour la mettre en évidence : radio en calculant les angles spécifiques (voir l’article).
          Cette anomalie de Haglund peut aussi provoquer une bursite que l’on peut mettre en évidence par échographie.
          https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/maldie-de-haglund/
          A propos des infiltrations : il ne faut y penser qu’après l’échec des traitements conservateurs et pour autant que l’on ait exclu l’anomalie de Haglund. Et si l’on décide d’infiltrer, il faut prendre du repos après pendant 15 jours, puis reprendre les exercices de Stanish que je décris dans le premier article dont je viens de parler.
          Cordialement,
          Yves Seghin

          • Paquerette dit :

            Merci beaucoup pour votre éclairage, j’ai lu les articles avec intérêt. Maintenant chez le médecin je demanderai au moins une échographie et après on verra. Je fais déjà des exercices et essaie de marcher jusqu’à la douleur, j’ai bien lu qu’il est préférable de mobiliser.
            Merci encore, c’est précieux

        • Valerie Carraud dit :

          Bonjour.j ai fait 2 séances de mesotherapie qui m ont aidé car les autres mêmes traitements que vous ne m ont rien fait. Et cela peut paraître bizzare mais j ai fait aussi une séance d hypnose douleur. Maintenant tout va bien mais j ai gardé cette boule derriere le talon qui me pose un peu de difficulté pour me chausser

          • Paquerette dit :

            Merci, moi aussi tout va bien. Je pense que combiner kiné avec ondes de choc + semelle ortho + talonnettes dans d’autres chaussures sont venus à bout de cette douleur qui aura duré au moins 4 mois. Je n’ai aucune séquelle, je n’avais pas de boule c’était juste enflé. Je n’utilise plus ma semelle ni de talonnette, ni kiné.

          • Bonjour,
            Il s’agit sans doute d’une anomalie de Haglund : voir : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/maldie-de-haglund/
            Cela étant, si vous n’avez plus mal, il ne faut rien faire.
            Mais si les douleurs reviennent, il faudra calculer -par radio- l’angle décrit dans mon article afin d’agir au mieux.
            Sachez que les douleurs liées à l’anomalie de Haglund réagissent à peu de traitement. Parfois, une talonnette dure de 5 mm peut diminuer les contraintes sur le tendon d’Achille et soulager l’inflammation.
            Cordialement,
            Yves Seghin

  8. Olivier dit :

    Bonjour Monsieur,
    J’ai une chondropathie femoro tibial externe de grade 2, une chondropathie femoro-patellaire latérale de grade 2 avec persistance d’infiltrations osseuses oedemateuses contusives touchant l’ensemble de la pièce patellaire avec consolidation apparente du foyer fracturaire du pôle inférieur patellaire.
    Syndrome douloureux loco-regional complexe de type 1.
    J’ai eu 2 avis pour résorber l’oedème dont un qui m’a prescrit du colchimax pendant un mois pour aider à résorber celui ci. J’ai besoin d’un avis qui pourrait trancher sur la prise du colchimax s’il vous plaît.

  9. Kati dit :

    Bonjour ,
    Después mon infiltration de cortisone dans mon pied pour une fracture du calcaneum. J’ai des trouble de sommeil . Je dort moins de 3 heures par nuit . Je dort une heure ensuite je me réveille et pendant des heures je me force à dormir mais j’ai plus sommeil . Ensuite je me rendort 1 a 2 heure et j’en souffre . Comment y remédier et combien de temps ça va prendre pour que j’aille mieux ?
    Je suis perdue je ne dort plus .

    • Bonjour,
      Etes-vous sûre que l’on vous a infiltré des corticoïdes pour améliorer votre fracture du calcanéum ?
      Je vous pose cette question, car les corticoïdes ne peuvent pas aider à la réparation de l’os, que du contraire.
      L’infiltration ne serait-elle pas faite pour une autre raison ?

      A quoi attribuez-vous vos troubles du sommeil ?
      Peut-être à la douleur du calcanéum…
      L’infiltration de corticoïdes peut provoquer (pas chez tout le monde), tout au plus, des effets indésirables qui disparaissent en quelques heures ou quelques jours (douleur au point d’injection, rougeurs du visage ou sensations de chaleur, maux de tête).

      Cordialement,
      Yves Seghin

      • El moutanabbi dit :

        Bonjour ,
        Merci pour votre réponse . J’ai une une injection pour l’es douleur au pied non pour guérir ma fracture . J’ai subis l’injection mardi et depuis je dort plus . J’en souffre vraiment . Je ne sais plus quoi faire . Je cherche le sommeil mais j’arrive pas à dormir .

  10. baudon dit :

    Bonjour, J’étais en insuffisance surrénale suite à une chirurgie d’un adénome secrétant (Syndrome de Cushing) depuis la reprise de mon autre surrénale et l’arrêt de l’hydrocortisone Roussel, j’ai de fortes douleurs dans les articulations, les tendons, muscles. J’ai trop secrété de cortisol depuis 1992 du a cette maladie. Depuis l’opération j’étais supplémenté de 20mg d’hydrocortisone. J’étais en sevrage mais depuis cet arrêt je souffre de trop. Pouvez vous me conseiller? J’ai une infiltration à faire sur le pied droit à cause de deux pincements + inflammation. Je suis sous anticoagulant à vie; Eliquis 5mg matin et soir . Je vous remercie . Cordialement

    • Bonjour,
      Vos problèmes (Cushing…) ne concernent pas la Médecine Orthopédique, j’en suis désolé.
      Je vous invite cependant à obtenir un diagnostic précis avant de vous laisser infiltrer au niveau du pied : quelles pathologies exactes ?
      Par ailleurs, j’espère que votre médecin prendra les précautions habituelles à cause de vos prises d’anticoagulant.
      Cordialement,
      Yves Seghin

      • baudon dit :

        Bonjour monsieur,
        Je vous remercie de votre réponse rapide.
        Le medecin spécialiste des pieds à écrit dans son rapport . Il existe en decharge des douleurs sur le 2et3 ieme cuneo metarsiennes du tarse droit plus des metatarsalgies médianes bilatérales surtout au 2 et 3ieme avec à gauche déjà une sublimation de la 2ieme metatarso phalangienne.
        Sur l IRM du pied droit
        Arthropatie cuneometartartiennes des 2 ieme et 3 ieme rayons avec pincement de l interligne , remaniement osseux sous cordiaux et réaction oedemateuse intraosseux. Épanchement articulaire talo-crural. .
        + Morton vu en échographie.
        L irm du pied gauche à été recherché le morton . Résultats nevrone de morton du 2ieme espace inter-capito-metatarsien ( 4×8mm) l’âme de bursite intercapito-,metartasienne. Bursite sis-capitale du 2 ieme rayon sans Arthropatie metarcapo-phalangienne sous jacent .
        Le spécialiste m aprescrit des ortheses plantaires pour soutenir le tarse .dans un second temps une infiltration echoguidee des 2 et 3 ieme metartisiennes du pied droit

  11. Laura dit :

    Bonjour,
    Dans 3 jours ça fera 3 semaines que j’ai fait une infiltration de corticoïdes au coccyx pour des douleurs datant de plus d’un an.
    Selon le spécialiste à l’imagerie il y a une inflammation d’une partie du coccyx avec petite calcification.
    L’effet commençait à se faire ressentir, seulement voilà, j’ai pris de la cocaine lors d’une soirée (3 fois), j’aimerais savoir si il y a un risque pour que ça annule les effets de l’infiltration ? Est-ce que c’est possible ?
    J’ai l’impression que c’est le cas mais je ne sais pas si c’est moi qui focalise en angoissant
    Merci beaucoup d’avance pour votre réponse

  12. Ehrmann dit :

    Bonsoir voilà je voudrais savoir si la cortisone en piqûre et pour l’infection peux arrêter mes cycles je voudrais avoir une réponse de votre part car je m’inquiète

  13. Nardy dit :

    Bonsoir, je m’adresse à vous car depuis quelques mois j’ai des douleurs importantes à la hanche droite et gauche et boitement a la marche, je suis obligé de stoppé la marche car la douleur et très intense, deplus j’ai les jambes très chaude et lourde et douleurs sous la voûte plantaire ca m’empêche de marcher, j’ai pris pas mal d’antidouleur et rien n’y fais j’ai fait certains examens, mais sans résultat je ne dors pratiquement plus je souffre de trop,merci de bien vouloir me dire quel et se mal qui me détruit la vie….Merci

  14. Leconte corinne dit :

    Bonjour Julien, bonjour Yves,
    Je pense que mon message n’est pas parti.
    J’ai des douleurs comme vous a l’aine, qui peuvent descendre le long du droit fémoral ou de l’adducteur, et sacrum / fessieres a l’arrière, ainsi que de temps en temps au niveau du grand trochanter qui descend en latéral sur la cuisse depuis 10 mois. On m’a fait ce diagnostic de Maigne parmi d’autres. Ce qui est visible, c’est une torsion du bassin (iliaque droit antérieur) donc l’ostheo et la Kiné visait à rétablir ça en levant les contractures du fessier, psoas et adducteur. Plusieurs médecins m’ont dit qu’ils ne croyaient pas à l’existence du syndrome de MAIGNE. J’ai quand même fait 3 infiltrations t11-t12-l1 qui n’ont rien donné, ainsi que la manip ostheo qui est sensée régler le problème. Je pensais être au moins soulagée des douleurs postérieures avec l’infiltration qui concerne la branche postérieure du nerf. Pour les branches antérieures et latérales, je ne sais pas si ça s’infiltre, c’est peut-être pour ça que cela n’a pas soulager vos douleurs antérieures (ni les miennes d’ailleurs). Je crois que c’est une infiltration plus compliquée pour la branche antérieure.
    Je suis donc partie sur un diagnostic autre que Maigne (torsion du bassin provoquée par une compensation à la marche pour éviter l’extension de jambe arrière), mais après 3 mois de kiné qui a bien levé pas mal de contractures, les douleurs sont toujours là et s’aggravent même. Je ne marche presque plus à cause la douleur permanente h24. Comme vous, je constate que quand je fais un effort musculaire, tout part en inflammation quelques heures plus tard. C’est assez traître. Je suis retournée voir une nouvelle Rhumato qui me fait à nouveau le diagnostic de Maigne et qui me dit que l’infiltration peut être faite à différents endroits et que c’est pour ça que ça n’a pas marché. Elle travaille avec une chiropractrice dans la clinique et je vais la voir samedi pour avoir au moins son diagnostic.
    Ma kiné ne connaît pas bien Maigne bien qu’elle soit très compétente.
    Yves, savez-vous ce que l’on peut faire pour un syndrome de MAIGNE en kiné? Je n’ai trouvé que des docs de 1980, je ne comprends pas pourquoi il n’y a rien de plus récent, a croire que ce syndrome n’existe plus!
    J’oubliais : j’ai 53 ans, sportive (avant), irm lombaire, bassin et hanche nickel, pas la moindre discopathie ni arthrose. Je fais un scanner des 3 étages de Maigne mercredi, pour voir si il y a de l’arthrose t11 t12 l1 qui pourrait expliquer le syndrome.
    La position assise est insupportable et la marche aussi.
    Yves, si vous avez des idées, sur les manip Kinés ou les infiltrations, je suis preneuse.
    Julien, vous a t on proposé un autre type d’infiltration?(a un autre endroit dans la vertèbre)
    Merci pour votre avis
    Bien cordialement
    Corinne

    • lerouxjul dit :

      Bonjour,

      Oui, on m’a proposé une infiltration d’un mélange Cortisone+Asthésique au niveau des étages L2-L3-L4 sous contrôle échographique que le médecin à appelé infiltration test anesthésique des érecteurs du rachis.

      Je n’ai pas encore accepté de la faire,

      Mais j’y songe.

      Cordialement
      Julien

    • J’ai des douleurs comme vous a l’aine, qui peuvent descendre le long du droit fémoral ou de l’adducteur, et sacrum/fessieres a l’arrière, ainsi que de temps en temps au niveau du grand trochanter qui descend en latéral sur la cuisse depuis 10 mois. On m’a fait ce diagnostic de Maigne parmi d’autres.

      Ce que vous décrivez ne fait pas, d’emblée, penser à un syndrome de Maigne.

      Ce qui est visible, c’est une torsion du bassin (iliaque droit antérieur) donc l’ostéo et la Kiné visaient à rétablir ça en levant les contractures du fessier, psoas et adducteur.

      La « torsion » du bassin n’est qu’une observation, sans plus. Il faut l’observer et l’intégrer à la description de vos douleurs afin de chercher la cause. Mais, en aucun cas, on n’aide un patient en tentant de « redresser » un bassin.

      Plusieurs médecins m’ont dit qu’ils ne croyaient pas à l’existence du syndrome de MAIGNE. J’ai quand même fait 3 infiltrations t11-t12-l1 qui n’ont rien donné, ainsi que la manip ostéo qui est sensée régler le problème. Je pensais être au moins soulagée des douleurs postérieures avec l’infiltration qui concerne la branche postérieure du nerf. Pour les branches antérieures et latérales, je ne sais pas si ça s’infiltre, c’est peut-être pour ça que cela n’a pas soulagé vos douleurs antérieures (ni les miennes d’ailleurs). Je crois que c’est une infiltration plus compliquée pour la branche antérieure.

      Il faudrait peut-être oublier ce « diagnostic » qui n’a mené à rien.

      Je suis donc partie sur un diagnostic autre que Maigne (torsion du bassin provoquée par une compensation à la marche pour éviter l’extension de jambe arrière)

      Ce que vous écrivez n’est pas un diagnostic, mais une construction mentale inutile.

      , mais après 3 mois de kiné qui a bien levé pas mal de contractures, les douleurs sont toujours là et s’aggravent même.

      Vous n’êtes pas amélioré parce que ces contractures étaient des témoins d’une cause à chercher et non la cause de vos douleurs… Je ne cesse d’en parler sur mon site.

      Je ne marche presque plus à cause la douleur permanente h24. Comme vous, je constate que quand je fais un effort musculaire, tout part en inflammation quelques heures plus tard. C’est assez traître. Je suis retournée voir une nouvelle Rhumato qui me fait à nouveau le diagnostic de Maigne et qui me dit que l’infiltration peut être faite à différents endroits et que c’est pour ça que ça n’a pas marché. Elle travaille avec une chiropraticienne dans la clinique et je vais la voir samedi pour avoir au moins son diagnostic.

      Je ne comprends pas qu’un rhumatologue puisse travailler avec un chiropraticien alors que la chiropraxie est interdite dans plusieurs pays (dont la Belgique) et qu’il s’agit d’une démarche poétique du XIX° siècle.

      Ma kiné ne connaît pas bien Maigne bien qu’elle soit très compétente.
      Yves, savez-vous ce que l’on peut faire pour un syndrome de MAIGNE en kiné ? Je n’ai trouvé que des docs de 1980, je ne comprends pas pourquoi il n’y a rien de plus récent, à croire que ce syndrome n’existe plus !

      Ce syndrome existe, mais il ne vous concerne sans doute pas. Un indice : cette « torsion » du bassin fait penser à un trouble disco duremérien lombaire bas et non au syndrome de Maigne.

      J’oubliais : j’ai 53 ans, sportive (avant), IRM lombaire, bassin et hanche nickel, pas la moindre discopathie ni arthrose.

      Il est tout à fait possible de souffrir d’un syndrome disco-duremérien alors que l’on ne voit rien à l’IRM, par exemple. Cela m’est, d’ailleurs, arrivé.

      Je fais un scanner des 3 étages de Maigne mercredi, pour voir s’il y a de l’arthrose t11 t12 l1 qui pourrait expliquer le syndrome.

      Il est inutile de faire un Scan à ce niveau puisque le syndrome de Maigne est une hypothèse clinique qui peut se confirmer par des infiltrations. Si les infiltrations n’aident pas, il faut changer d’hypothèse diagnostique.

      La position assise est insupportable et la marche aussi.

      Cela ne cadre pas non plus avec le syndrome de Maigne, mais avec un trouble disco dure-mérien.

      Yves, si vous avez des idées, sur les manip Kinés ou les infiltrations, je suis preneuse.

      Il n’est pas question de chercher des techniques tant que l’on n’a pas posé une hypothèse diagnostique qui tienne la route.

      Yves

  15. Alain Despres dit :

    Bonjour, je reçois des infiltrations de cortisone aux deux épaules à tous les 5 mois environ. C’est la seule façon de soulager mes douleurs extrêmes et permanentes causées par des tendinites chroniques (depuis plus 20 ans.). Opéré à la coiffe des rotateurs en 2008, j’ai eu un certain répit d’environ 3-4 ans. Ma question est: quels pourraient être les conséquences de ces infiltrations répétitives? Elles sont de plus en plus douloureuses pendant l’infiltration et trois jours après.
    Merci et bon 2021

    • Bonjour,
      Il est très difficile de répondre à votre question, car il est possible d’infiltrer de nombreuses structures au niveau de l’épaule et vous ne spécifiez rien.
      Cependant, il faut savoir qu’il est extrêmement périlleux de pratiquer des infiltrations au niveau des tendons, car cela peut les affaiblir au point qu’ils peuvent se rompre un jour.
      Par contre, on peut se permettre de pratiquer plus d’infiltrations au niveau des bourses de l’épaule.
      Quand j’entends ce genre d’histoire, j’essaie toujours de savoir si la personne ne souffre pas de : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/epaule-gelee-capsulite-retractile-frozen-shoulder/
      Dernière remarque : il faut toujours remettre en question le geste thérapeutique quand il n’y a pas un bénéfice très conséquent après 72 heures
      Par ailleurs, pour ma part, je ne soigne jamais une épaule sans me préoccuper de la colonne cervicale, car tout problème cervical affaiblit le muscle trapèze qui est LE muscle essentiel à la protection de l’espace sous-acromial : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/douleurs-dans-les-muscles-des-epaules/
      Bonne année

      Yves Seghin

  16. Je viens de recevoir une injection, plutôt une infiltration à la cortisone je pense que ce sont des corticoïdes. J’ai été soulagé que trois semaines après. J’ai beaucoup souffert de raideur du coup et de tiraillements dans le dos et des éruption cutanée sur le visage. Je souffre encore de cervicalgies un mois après l’infiltration, est-ce que c’est normal, mon filtration, a été faite dans le but de soulager mon coccyx très douloureux depuis deux ans.

  17. Luminita Fuss dit :

    Bonjour,

    Après une resonance magnétique à l’épaule, j’ai été diagnostiquée avec une tendinose et une déchirure du labral, l’orthopédiste m’a recommandé de faire 3 infiltrations différentes:
    1. infiltration bourse sous-acromiale sous écographie
    2. arthrographie distenssive
    3. infiltration cortisone acromio-claviculaire
    J’ai faite l’infiltration bourse sous-acromiale, il y 5 jours, mais j’ai toujours de la douleur qui monte vers le cou, jusqu’à la tête, et j’ai fait des migraines.
    Merci de me répondre.

    Luminita Fuss

    • Bonjour,
      Comme souvent (et de plus en plus souvent), vous me présentez un diagnostic obtenu à partir d’imageries. C’est un gros souci, car il ne s’agit pas d’un diagnostic mais des conclusions d’imageries. Il faut savoir que les images ne montrent pas tout et qu’une image considérée comme pathologique n’est pas nécessairement la cause de la ou des douleurS.

      Approche classique :
      – Anamnèse : ce que vous racontez et la localisation de vos douleurs = à quoi peut-on penser ?
      – Examen clinique standardisé qui interroge toutes les structures: Ex. : Examen clinique de l’épaule = 12 tests de base
      Conclusion : hypothèse à propos de « l’image clinique » que le praticien reconnaît le mieux = essai de traitement sur cette image que l’on reconnaît le mieux. Cette démarche est d’autant plus importante quand on suspecte plusieurs pathologies dans des tissus très proches.
      Article sur l’examen clinique : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/une-consultation-type-en-medecine-orthopedique/
      A noter que des douleurs à l’épaule et au cou nécessitent un examen clinique approfondi de l’épaule, de l’AC et de la colonne cervicale.

      Les examens techniques ne sont pas toujours nécessaires si on suit cette procédure. Mais ils peuvent l’être pour affiner certaines hypothèses du praticien (ou les infirmer).

      Je reprends les différents points que vous notez :
      une tendinose : quel tendon ? Il faut savoir que la tendinose (à l’épaule) commence très tôt dans la vie et ne provoque pas nécessairement de douleurs.

      une déchirure du labral : cette déchirure peut provoquer une instabilité (à vérifier par l’examen clinique) et cette déchirure peut favoriser les bursites. Mais elle peut aussi ne provoquer aucune douleur.

      l’orthopédiste m’a recommandé de faire 3 infiltrations différentes:
      Quel timing ? Je vous pose cette question, car (traditionnellement), on essaye de déterminer le tissu le plus responsable des douleurs et on agit. Par exemple : l’anamnèse, l’examen clinique et l’écho font suspecter que la bourse SAD est à infiltrer. Alors, on fait d’abord une infiltration dans cette bourse, on attend 10 jours, on revoit le patient, on évalue les bénéfices (subjectifs et objectifs), on évalue aussi l’amélioration des autres douleurs (c’est très fréquent), puis on infiltre à nouveau et on revoit le patient à 10 jours. Si les douleurs causées par la bourse sont bien améliorées, on propose alors une kiné très spécifique pour retrouver le mouvement naturel de l’épaule. : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/lepaule-une-horloge-merveilleuse-et-tres-fragile/ et https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/lepaule/epaule-ce-prof-de-yoga-a-tout-compris/

      arthrographie distenssive : pour quel pathologie ?

      infiltration cortisone acromio-claviculaire : on infiltre l’AC quand l’anamnèse et l’examen clinique font penser à une atteinte de cette articulation. A noter que l’AC à comme origine embryologique C4. Ce qui explque que l’inflammation de cette articulation peut donner des douleurs dans le cou et le trapèze. Voir : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/acromio-claviculaire/

      J’ai fait l’infiltration bourse sous-acromiale, il y 5 jours, mais j’ai toujours de la douleur qui monte vers le cou, jusqu’à la tête, et j’ai fait des migraines.
      L’AC peut donner des douleurs dans le cou, mais pour être sûr que ces douleurs soient en rapport avec l’AC il faut que les deux tests que vous venez de lire soient contributifs.
      Par ailleurs, si les douleurs ne sont pas améliorées, il faudrait connaître le résultat de l’examen clinique standardisé de votre colonne cervicale : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/colonne-cervicale-comment-lexaminer/

      À noter encore qu’il faut toujours partir de l’anamnèse et de l’examen clinique pour déterminer des pistes de traitements et qu’on ne peut pas, a priori, dire : on commence par infiltrer X, puis on infiltre Y, puis on infiltre Z.

      Chaque infiltration doit être le fruit d’une réflexion et les effets de celle-ci peut modifier les hypothèses diagnostiques.
      Prudence et humilité, donc !

      Cordialement,

      Yves Seghin

      • lerouxjul dit :

        Bonjour,
        Pour un Syndrome de Maigne (Throraco-Lombaire T12-L1) me provoquant une très forte cellulagie à l’avant du corps c’est à dire dans le pli de l’aine, la fosse iliaque, le haut de la cuisse et la hanche, j’ai été infiltré avec de la cortisone en T11-T12 , T12-L1 et L1-L2. Cela n’a rien donné de positif. J’ai également été manipulé sans résultat. La Zone T12-L1 est très cellulagique et douloureuse. La pression sur la zone T12-L1 est aussi douloureuse un peu comme si j’avais un « bleu » permanent.
        Un Médecin ré-adaptateur avec l’aide d’un médecin anesthésiste me propose de faire un bloc test sur la trajet du nerf au niveau de la hanche à peu près, nerf qu’il repèrerait à l’échographie pour l’injecter uniquement avec un anesthésique puissant à ce niveau la (et donc pas du tout au niveau de la ou il sort de la colonne). Il me dit que si l’anesthésie est efficace il me propose ensuite une rhizolyse avec thermocoagulation par radiofréquence.
        Qu’en pensez vous ?
        Bien Cordialement.

        • Bonjour,
          J’aurais aimé connaître les détails de votre douleur : des deux côtés, d’un seul ? quel territoire ? quelles sont les activités qui empirent ces douleurs ? qu’est-ce qui améliore ces douleurs ? ces douleurs ont-elles un rythme ? et la nuit ? quel âge avez-vous ? comment a commencé cette douleur ? faites-vous du sport ? au début (peut-être encore maintenant) : ces douleurs augmentent-elles à la toux ou à l’éternuement ? quels examens ont été réalisés ? comment en est-on arrivé à poser ce diagnostic ? a-t-on hésité avec une autre hypothèse diagnostique ?
          Je vous pose ces questions pour me faire une idée et pour (comme je l’avais proposé à un autre internaute) nous demander s’il ne faut pas faire table rase de cette hypothèse. Cette idée est d’autant plus valable pour vous parce qu’on vous a traité comme on le fait classiquement pour un syndrome de Maigne, sans résultat (il faut cependant remarquer que lorsqu’on évoque ce syndrome, le rôle du kinésithérapeute est de chercher et de trouver les causes de cette pathologie en vous observant, en évaluant vos gestes sportifs, en remettant en question certaines évidences [comme les étirements de cette zone]. Ce praticien peut aussi évaluer l’efficacité des Massages Transversaux, pour autant qu’il connaisse ces techniques.)
          À propos de votre question, je pense qu’il ne faut pas « d’anesthésique puissant », mais une infiltration diagnostic à l’endroit d’émergence proche de la colonne. Sans résultat, il faudra penser à tout reprendre depuis le début.
          Anamnèse
          Examen clinique
          HypothèseS
          https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/une-consultation-type-en-medecine-orthopedique/
          Cordialement,

          Yves Seghin

          • lerouxjul dit :

            Bonjour,

            Merci pour votre réponse,

            Voici point par point les réponses à vos questions ;
            – Un seul côté, côté gauche que ce soit les douleurs devant ou derrière.
            – territoire douloureux, c’est à l’avant que c’est gênant pour moi, la douleur arrière n’est palpable que si on appuie donc pas gênant au quotidien. Donc il s’agit du pli de l’aine, la fosse iliaque, le haut de la cuisse et la hanche avec une forte cellulagie sur ces zones (pincé roulé très douloureux). J’ai une hypersensibiité des ces zones qui fait que le simple contact des vêtements m’est très fortement désagréable voire douloureux.
            Les zone douloureuses atteintes sont exactement les territoires matérialisés en jaune, violet et vert sur les 3 photos de ce site : https://www.douleurs-chroniques.fr/anatomie/nerfs-ilio-hypogastrique-ilio-inguinal-et-genito-crural/
            – Activités qui empirent ces douleurs : l’augmentation des douleurs n’est pas immédiate mais arrive plusieurs dizaines de minutes après, le pire étant la position assise en faisant quelque chose penché vers l’avant comme par exemple utiliser un ordinateur en tapant sur le clavier. A l’inverse assis penché vers l’arrière et appuyé sur un support lombaire n’augmente pas les douleurs et même les apaise. C’est ce que je fais en voiture en ayant acheté un appui lombaire.
            J’ai également acheté une ceinture lombaire chauffante qui apaise énormément les douleurs voire les supprime presque totalement une fois la ceinture bien chaude. La baume du tigre sur la charnière apaise aussi beaucoup les douleurs devant. A l’inverse l’infiltration de cortisone en T11-T12 , T12-L1 et L1-L2 et les manipulations n’ont rien donné de positif.
            Les anti inflammatoires (tous testés) n’ont aucun effet sur la douleur. Le Laroxyl et le Lyrica un peu mais je ne veux pas augmenter les doses.
            Ces douleurs n’ont pas de rythme particulier mais sont un peu plus fortes généralement l’après midi. En me levant je n’ai quasi pas de douleurs, la nuit non plus. Le fait de ne pas porter de vêtements la nuit aide aussi beaucoup.
            J’ai 40 ans. Je ne me souvient pas de quand a commencé la douleur car elle est arrivée progressivement une semaine après avoir utilisé un gros rouleau compresseur vibrant que j’avais loué et utilisé presque non stop pendant 3 jours. Je pèze 68Kg pour 1m76.
            Je faisais beaucoup de sport étant jeune vers mes 20 ans et puis ensuite un peu pour m’entretenir : piscine, vélo, sports divers assez régulièrement une fois par semaine miniumum.
            Ces douleurs n’augmentent absolument pas à la toux ou à l’éternuement
            Examens : IRM : Bassin, Cuisse, Lombaire, Moelle, Céphalée, autant échographies des même endroits, Radios et EOS. RAS qui explique les douleurs. Au début, certains médecins avaient pensé à plein de choses mais rien ne le confirmait. C’est a l’examen clinique que 3 médecins différents (Rhumatologue et 2 Médecins du Sport et réadaptateur + formation Ostéo) ont été d’accord sur un syndrome de Maigne, guidés au départ par le fait que la ceinture chauffante sur la zone lombaire fonctionnait très bien pour apaiser les douleurs.
            Ensuite , l’examen clinique révèle une cellulagie qui suit totalement le trajet des nerfs sortant par T12/L1 et qui finit devant. J’ai aussi été traité pour des Pseudo douleurs abdominales/gynécologiques qui m’ont amené voir le gastro qui m’a indiqué que tout allait bien chez moi. Ce qui a aussi guidé les médecins ce sont que les douleurs sont très mobiles typiquement Neuropathyques, à type de brulure, pincement, allodynie. Voici ce qui a permis aux médecins de partir sur un Syndome Thoraco Lombaire. De mon côté ce que j’ai ensuite lu sur le net de ce syndrome colle totalement au ressenti douloureux que j’ai, je n’avais donc pas trop de raisons de douter du diagnostique. On m’a proposé des Patch Qutenza sur la zone de devant qui ont un peu atténué les douleurs aussi. J’ai fais beaucoup de kinésithérapie, avec deux Kinés différents, un qui me proposait de faire des Ventouses sur T12/L1 qui ont eu tendance à aggraver un peu. Par contre les massages très doux sur la zone Thoraco Lombaire améliorent. Ensuite une Kiné Ostéopathe adepte de Mc Kenzie qui m’a aussi beaucoup aidé et guidé petit à petit dans des exercices. les deux Kiné sont unanimes sur le fait que le muscle qui passe par T12/L1 est hyper tendu et dur et fait presque comme une « boule » résistante. Le fois ou j’ai moins mal et que je vais légèrement mieux ils me disent que le muscle est moins tendu et plus relaché. Je vais légèrement mieux aujourd’hui (qu’il y a un an). Un peu avec les exercices, beaucoup avec la ceinture chauffante, mais le mal est toujours la. Une des médecin m’a aussi indiqué que j’avais une morphologie de type 4 faisant de moi un sujet à risque pour ce type de pathologies. Je ne sais pas ce que cela veut dire.
            Voila j’espère vous avoir donné un peu plus d’infos, ce n’est pas simple de résumer un an de lutte contre ce « problème ».
            Si vous avez d’autres question, posez les moi, j’ai surement oublié plein de choses,

            Merci par avance pour votre aide,

            Bien Cordialement
            Julien

            • S’il s’agissait d’un syndrome des charnières, les infiltrations auraient dû vous améliorer. Et ce ne fut pas le cas.
              Pouvez-vous confirmer les douleurs à la verge (etc….) ? https://www.douleurs-chroniques.fr/anatomie/nerfs-ilio-hypogastrique-ilio-inguinal-et-genito-crural/
              Si pas, il faudrait penser à revoir le diagnostic et chercher du côté de la hanche (articulation, psoas, bourse du psoas…) ou la colonne lombaire basse = A tester au cabinet.

              Remarquez bien que le syndrome de Maigne est caractérisé par un ensemble de douleurs au niveau du bas de dos. On parle de douleurs projetées car elles ne surviennent pas au niveau de l’irritation des nerfs mais au niveau des régions innervées par ces nerfs. Dans la majorité des cas, les zones touchées sont la région lombaire inférieure, la partie supérieure des fesses, le sacrum, le pli de l’aine, les grandes lèvres ou le scrotum, la région trochantérienne (hanche) et la face latérale de la cuisse.

              Qu’en est-il des douleurs que j’ai placées en gras. Si pas de douleur au niveau du BAS du dos, de la partie supérieure des fesses et du sacrum = diagnostic à revoir.

              Remarque : en médecine (et dans toutes les disciplines qui ont pour objectif de voir clair), il faut, comme le disait si bien Bachelard, apprendre à penser « contre soi ». Dans votre cas, je pense qu’il faudrait tenter d’infirmer l’hypothèse qui fait consensus puisqu’elle n’apporte, jusqu’ici, aucun résultat.

              Oubliez pour toujours les ventouses !
              Si deux kinés affirment que les tissus de la charnière sont très fibreux, il faudrait voir ce que donnent le Massage Transversal Profond (si on reste sur l’hypothèse du syndrome des charnières).
              Mais attention à un diagnostic posé par la palpation, car c’est le pire moyen de poser un diagnostic.
              On pose un diagnostic en écoutant, en observant et en testant sans toucher.
              Et on ne touche que lorsqu’on s’est fait une idée.

              Attention aussi (comme je ne cesse de le répéter sur ce site) : la détente n’est pas une thérapeutique.
              A l’inverse, lorsqu’on constate une « contracture » au niveau de la colonne, le premier réflexe doit être de chercher la cause… et la cause ne se trouve quasiment jamais sous l’endroit de la contracture.

              La ceinture chauffante n’est pas une solution, car la chaleur agit sur la douleur (mécanisme neurologique : « gate control ») et non sur la cause de la douleur. De plus, si vous avez un bénéfice avec cette ceinture, votre cerveau en conclut que la détente est la solution… ce qui est TOUJOURS faux.

              Type 4 : je suis aussi dubitatif que vous.

              Cela vous aide-t-il ?

              Yves Seghin

              • lerouxjul dit :

                re,

                Cela me fait avancer d’avoir un autre avis.

                Pour les douleurs, je confirme sur le côté du scrotum et la base de la verge, oui en effet.
                La zone douloureuse de devant est vraiment exactement mais alors au mm près celle décrites ici : https://www.douleurs-chroniques.fr/anatomie/nerfs-ilio-hypogastrique-ilio-inguinal-et-genito-crural/
                Pas plus, pas moins exactement cela sur les 3 schémas.

                Egalement sur l’arrière, les zones correspondent bien : région lombaire inférieure, la partie supérieure des fesses, le sacrum ou l’on retrouve beaucoup de cellulagie au pincé roulé qui me fait faire des bonds de douleurs. Les douleurs qui me gênent le plus sont devant et ne sont jamais en même temps à deux endroits. Si c’est la hanche, ce n’est pas la pli de l’aine et inversement. Si c’est le pubis ou le bas ventre, ce n’est pas la hanche et le pli de l’aine et on peut aussi inverser.
                Mais les zones touchées sont toujours les mêmes. Les massages transverses profond que l’on a essayé au niveau de la charnière amplifient la douleur au niveau de la charnière dorso lombaire.
                La ceinture chauffante n’est pas une solution, je suis bien d’accord mais elle m’aide. Elle chauffe apparemment par apport de sang grâce à des pierres de Tourmaline fixées dessus. Je pensais avant d’avoir essayé à du pur marketing mais c’est impressionnant ce que ça chauffe. En ce moment de chaleurs de l’été, je suis contraint d’enlever la ceinture pour que la zone lombaire refroidisse un peu et remettre la ceinture ensuite. J’ai aussi l’impression que ma posture joue aussi un petit rôle dans cette histoire.
                Je suis bien conscient que le Qutenza, les massages, la chaleur, les anesthésiques, la relaxation sont des « palliatifs » qui ne traitent pas la source.
                Comment expliquer que le fait de poser un ceinture chauffante (ou même du Baume du tigre qui a le même effet chauffant) au niveau de la zone lombaire puisse soulager les douleurs du plis de l’aine, le pubis, la fosse iliaque ou la hanche ?
                La question que s’est posée un des médecins c’est quel est le point commun entre toutes ces zones douloureuses : les nerfs issus de ces zones convergent strictement tous vers la même articulation au niveau de la colonne.

                Qu’en pensez vous ?

                Bien Cordialement
                Julien

                • J’ai encore fouillé et je reste sur la possible remise en cause du syndrome de Maigne :
                  L’examen clinique systématique retrouve les éléments du syndrome « segmentaire cellulo-périosto-myalgique » avec des douleurs de la charnière thoraco-lombaire au niveau des articulaires postérieures qui ont d’autant plus de valeur qu’elles sont unilatérales et même côté que celui de la projection douloureuse. On note également, au palper-rouler ou au pincement, des zones de cellulalgie para-vertébrale suspendues, s’étendant latéralement vers la région sous-costale, souvent une zone douloureuse myalgique dans toute la région sous-costale et s’étendant vers le flanc et la région inguinale et parfois une douleur de la crête iliaque. Dans ce contexte, les douleurs lombosacrées sont en fait également des douleurs projetées issues de la charnière thoraco-lombaire.Ces projections douloureuses sont parfaitement compréhensibles car toutes les irradiations antérieures sont situées dans les métamères T12, L1. Il s’agit rarement de douleurs radiculaires vraies, le tableau habituel est celui de douleurs référées d’origine articulaire postérieure,évoluant dans le cadre d’un dysfonctionnement intervertébral mineur.Par ailleurs, c’est également de cette région qu’émergent les efférents sympathiques destinés au pelvis et au périnée, expliquant probable-ment la composante sympathique de nombre de douleurs. voir http://www.cngof.asso.fr/d_livres/2005_GM_061_labat.pdf

                  Vous avez été infiltré au niveau articulaire. Reste à savoir si vous avez été infiltré d’un côté ou des deux et si l’infiltration a été ciblée sur l’articulaire la plus douloureuse. Infiltrer plusieurs niveaux n’est jamais une bonne idée.

                  Donc, à moins de recommencer cette infiltration et, si on reste sur un trouble lié à une compression d’un de ces nerfs ou de tous ces nerfs, il serait intéressant de rencontrer un neurologue spécialisé dans ce genre de troubles neurologique périphérique. en tout cas : bien réfléchir avant d’accepter autre chose qu’une (ou plusieurs) infiltrationS à titre diagnostic. Autrement dit : si on pratique une anesthésie diagnostique et que vous n’en tirez aucun bénéfice temporaire, il FAUT revoir le diagnostic ou la localisation de l’infiltration.

                  • lerouxjul dit :

                    Bonsoir et merci pour votre réponse que j’ai lu avec intérêt,

                    – Vous m’indiquez rester sur la possible remise en cause du syndrome de Maigne en citant un extrait qui décrit exactement les symptômes cliniques dont je souffre. Qu’est ce qui dans ce texte vous fait douter sur un Syndrome de Maigne ?

                    – Aussi, vous ne m’avez pas dit selon vous comment pourrais t’on expliquer que le fait de poser une ceinture chauffante au niveau de la zone lombaire puisse soulager les douleurs du plis de l’aine, le pubis, la fosse iliaque ou la hanche ? (je viens de faire le test ce soir, c’est hyper flagrant, si je ne porte pas de ceinture, j’ai mal dans l’heure qui suit, si je la mets, ça va plutôt bien)

                    – Les douleurs sont unilatérales que ce soit au niveau du dos et elles sont aussi du même côté que celui de la projection douloureuse à l’avant. Les injections de cortisone (T11-T12 / T12-L1 / L1-L2) ont été faites sur l’articulaire de ce même côté gauche aussi. Aucune injection n’a été faite coté droit ou je n’ai aucune douleur que ce soit dans le dos ou devant. Les seuls neurologues que j’ai pu rencontrer que ce soit dans le public ou le privé m’ont donné un Tens, du Lyrica et du Laroxyl…
                    Tout colle pour un Syndrome de Maigne sauf les infiltrations et les manipulations qui n’ont pas fonctionné. Si ce n’est pas un syndrome de Maigne, est ce que vous pensez à quelque chose d’autre qui aurait ces symptomes cliniques et qui pourrait également expliquer le soulagement de la ceinture lombaire chauffante ?

                    Bien Cordialement,
                    Julien

                    • Vous écrivez : « Tout colle pour un Syndrome de Maigne sauf les infiltrations et les manipulations qui n’ont pas fonctionné ».
                      Et c’est bien ce qui me chagrine.
                      On peut donc interroger le diagnostic et/ou les techniques (surtout les infiltrations).
                      Infiltrations : en Médecine Orthopédique, on fait tout pour ne pas infiltrer plusieurs niveaux à la fois. Par expérience personnelle, lorsqu’on suspecte un syndrome de Maigne, on pratique d’abord le MTP sur la charnière dorso-lombaire afin, en débridant la zone, de tenter de mettre en évidence l’articulaire la plus enflammée (+ conseils prophylactiques). On infiltre ensuite, et idéalement, une seule articulaire.

                      Je vous écrivais : « bien réfléchir avant d’accepter autre chose qu’une (ou plusieurs) infiltrationS à titre diagnostique. Autrement dit : si on pratique une anesthésie diagnostique et que vous n’en tirez aucun bénéfice temporaire, il FAUT revoir le diagnostic ou la localisation de l’infiltration. » Et j’insiste.
                      En effet, si aucune infiltration diagnostique ne donne de bénéfice, il faudrait revoir le diagnostic ou, à tout le moins l’origine de la (ou des) compressionS. Car il s’agit de cela : syndrome canalaire (comme le canal carpien.)
                      C’est pourquoi aussi je vous invitais aussi à penser rencontrer un neurologue spécialisé dans la souffrance des nerfs périphériques (sujet très complexe).

                      Mais tout cela est bien difficile à débattre sans pouvoir vous tester. Désolé.

                      Yves Seghin

                  • lerouxjul dit :

                    Bonjour,

                    J’ai été infiltré une fois à chaque niveau mais pas en même temps.
                    J’ai d’abord eu l’infiltration à l’articulation L1-L2 infiltré sous scopie par le Rhumatologue.
                    J’ai ensuite eu le Médecin Réadaptateur qui est aussi Osthéopathe qui a infiltré T12/L1 et T11/T12 mais il l’a fait à vue d’œil direct sans anesthésiant et sans scopie.
                    Les pdf que vous avez mis en lien sur le Syndrome de Maigne sont très intéressants et décrivent bien exactement ce que j’ai. Il est même marqué que ce qui agrave les douleurs sont la position assise et la flexion du tronc, c’est en effet ce qui agave les douleurs. Je travaille debout depuis plusieurs mois et c’est beaucoup mieux.

                    Aussi, vous ne m’avez pas dit selon vous comment pourrais t’on expliquer l’effet positif de la ceinture chauffante pour soulager les douleurs du plis de l’aine, pubis, hanche.. ?

                    Au départ, je souhaitais votre avis sur le fait que un nouveau Médecin ré-adaptateur que je viens de consulter me dit qu’infiltrer la colonne pour juste « un petit nerf » qui pose souci n’est pas adapté par rapport au risque que ça représente (il m’a d’ailleurs confié que les médecins qui l’avaient fait ont pris leur responsabilité mais qu’ils n’auraient pas du le faire selon lui) et trouve cette méthode « un peu trop bourrin ». Je reprend ses termes : « c’est un peu comme vous couper la tête pour ne plus que vous ayez mal, c’est sur vous n’aurez plus mal ! ».
                    Il me propose donc avec l’aide d’un médecin anesthésiste de faire un bloc test (anesthésie) sur le trajet du nerf Génito-fémoral de mémoire si je me souvient bien, (il me dit qu’il est facile à trouver par echographie) au niveau de la hanche à peu près, nerf qu’il repèrerait donc à l’échographie pour l’injecter uniquement un anesthésique à ce niveau la (et donc pas du tout au niveau de la ou le nerf sort de la colonne). Il me dit que si l’anesthésie est efficace, il me propose ensuite une rhizolyse avec thermocoagulation par radiofréquence.

                    Qu’en pensez vous ?

                    • Bonjour,

                      Je me permets de réagir dans votre texte.

                      J’ai été infiltré une fois à chaque niveau, mais pas en même temps.
J’ai d’abord eu l’infiltration à l’articulation L1-L2 infiltré sous scopie par le Rhumatologue.
J’ai ensuite eu le Médecin Réadaptateur qui est aussi Osthéopathe qui a infiltré T12/L1 et T11/T12, mais il l’a fait à vue d’œil direct sans anesthésiant et sans scopie.

                      Avez-vous eu une quelconque (même transitoirement) amélioration après ces infiltrations ?

                      Les PDF que vous avez mis en lien sur le Syndrome de Maigne sont très intéressants et décrivent bien exactement ce que j’ai. Il est même marqué que ce qui aggrave les douleurs sont la position assise et la flexion du tronc, c’est en effet ce qui aggrave les douleurs. Je travaille debout depuis plusieurs mois et c’est beaucoup mieux.Aussi, vous ne m’avez pas dit selon vous comment pourrait-on expliquer l’effet positif de la ceinture chauffante pour soulager les douleurs du plis de l’aine, pubis, hanche.. ?

                      Cela pourrait confirmer l’hypothèse du syndrome de Maigne, mais la chaleur n’est pas une thérapeutique. Peut-être faudrait-il tout reprendre depuis le début : anamnèse, examen clinique et, si l’hypothèse du syndrome des charnières se confirme, procéder selon la stratégie que j’ai déjà exposé auparavant (Massage Transversal Profond sur toute la zone dorso-lombaire en attendant qu’une articulation plus enflammée se « manifeste », l’infiltrer et voir. Tout cela tout en cherchant les causes dans vos habitudes de vie quotidienne. Et avancer lentement.

                      Au départ, je souhaitais votre avis sur le fait qu’un nouveau Médecin ré-adaptateur que je viens de consulter me dit qu’infiltrer la colonne pour juste « un petit nerf » qui pose souci n’est pas adapté par rapport au risque que ça représente (il m’a d’ailleurs confié que les médecins qui l’avaient fait ont pris leur responsabilité, mais qu’ils n’auraient pas dû le faire selon lui) et trouve cette méthode « un peu trop bourrin ». Je reprends ses termes : « c’est un peu comme vous couper la tête pour ne plus que vous ayez mal, c’est sûr que vous n’aurez plus mal ! ».

                      C’est un peu insultant pour les médecins qui vont ont pris en charge. De plus, c’est se montrer très ignorant de l’histoire de la médecine et de l’orthopédie générale. Comment pensez-vous que James Cyriax ou Maigne infiltraient ? Le scanner, l’IRM, l’échographie, etc. n’existaient pas… cela n’empêchait pas ces artistes d’infiltrer, car ils avaient une connaissance parfaite de l’anatomie et ils pouvaient être aidés par la palpation (ce qui a complètement disparu aujourd’hui, et c’est bien dommage).

                      Il me propose donc avec l’aide d’un médecin anesthésiste de faire un bloc test (anesthésie) sur le trajet du nerf génito-fémoral de mémoire si je me souviens bien, (il me dit qu’il est facile à trouver par échographie) au niveau de la hanche à peu près, nerf qu’il repérerait donc à l’échographie pour l’injecter uniquement un anesthésique à ce niveau la (et donc pas du tout au niveau de la ou le nerf sort de la colonne).

                      Ce médecin a donc changé d’hypothèse diagnostique puisqu’il vous propose une infiltration à distance de la charnière en une des zones possibles de compression de ce nerf. Pourquoi pas ? Mais il devrait vous l’expliquer.

                      Il me dit que si l’anesthésie est efficace, il me propose ensuite une rhizolyse avec thermocoagulation par radiofréquence.

                      
Imaginons que l’infiltration anesthésique fonctionne : il faudrait alors évaluer la technique la moins invasive possible… à discuter avec ce médecin !
                      Cependant, je suis étonné qu’il choisisse d’infiltrer un seul de ces nerfs en périphérie alors que vous m’avez dit que : https://www.douleurs-chroniques.fr/anatomie/nerfs-ilio-hypogastrique-ilio-inguinal-et-genito-crural/
                      Que pense-t-il de vos plaintes dans le territoire du nerf ilio-hypogastrique et du nerf ilio-inguinal ? Autrement dit : si l’infiltration de l’émergence du nerf génito-fémoral vous aide, je ne vois pas comment cette infiltration pourrait aider la souffrance liée au nerf ilio-hypogastrique et au nerf ilio-inguinal.

                      Cordialement,
                      Yves Seghin

                    • lerouxjul dit :

                      Bonjour,

                      Merci infiniment pour la réponse, je trouve que l’on avance beaucoup.
                      Vos réponses point par point sont très pertinentes.

                      Pour vous répondre à vos questions :

                      J’ai eu l’impression de légère améliorations suite aux infiltrations mais c’était difficilement évaluable pour pleins de raisons : d’abord ma douleur n’est pas horrible et intenable, c’est plus une très très forte gène plutôt qu’une douleur et son intensité varie en dents de scie de inexistante à modérée, je dirais qu’au plus fort, elle monte à 5 sur 10. Ensuite les infiltrations étaient elles mêmes douloureuses pendant quelques temps et je me suis pas mal reposé allongé après (or mes douleurs disparaissent en décubitus), c’était donc difficile d’évaluer. Ce que je peux affirmer, c’est que ça ne les a pas supprimées. Le Médecin qui disait que l’on aurait jamais du m’infiltrer au niveau de la colonne le justifie en disant qu’il y a énormément de nerfs à cet endroit et de différences anatomiques entre les personnes et du coup même si on est sur la bonne articulation, on peut « rater » le nerf et donc avoir une conclusion faussée. De plus il indique estimer que cet endroit est beaucoup plus dangereux à infiltrer que la hanche car selon lui si par exemple « je faisais une infection », c’est toujours selon lui très facile à régler au niveau de la hanche et beaucoup plus compliqué au niveau de l’articulation lombaire. Je ne fais que retranscrire ce qu’il m’a expliqué. Sur le syndrome de Maigne, c’est le seul qui disait ne pas être 100% affirmatif sur un Syndrome de Maigne car les infiltrations n’ont en effet rien donné de probant et qu’il m’a indiqué ne jamais se prononcer sans infiltration 100% positive. Par contre il m’a dit pouvoir affirmer qu’il retrouve bien la cellulagie au niveau de la charnière dorso-lombaire et dans les zones d’innervations du nerf génito-fémoral. Il n’a pas de doutes sur le fait qu’il s’agit d’une névralgie, que au moins le nerf génito-fémoral est lésé ou irrité mais il ne peut conclure tant qu’il n’y a pas de bloc positif et ce bloc il veut le faire bien plus bas que sur la charnière. Après je lui ai posé la question suivante : « si on se base sur le Nerf génito-fémoral qui fait parti des 3 nerfs touchés par le Syndrome thoraco-lombaire, et que ce nerf est effectivement irrité au niveau de l’articulation thoraco-lombaire quand il s’inserre dans la colonne et que l’infiltration test anesthésique se fait comme il le souhaite beaucoup plus loin et bas au niveau de la hanche, est ce que ma douleur liée à ce nerf uniquement devrait disparaitre ? » A cela il a répondu que « oui, parfaitement ».
                      Est ce que vous confirmez vous aussi ? car j’ai personnellement un doute sur le fait que si l’irritation du nerf a lieu au niveau de la colonne, le signal douloureux ira quand même jusqu’au cerveau puisque l’on agit pas entre la zone d’irritation et le cerveau ? Ce n’est qu’un doute de patient qui n’y connais rien mais votre avis la dessus m’intéresse au plus haut point et m’aiderait beaucoup dans la suite de mes choix d’acceptation d’interventions/infiltrations.

                      Vos m’avez indiqué plusieurs fois devoir faire un « Massage Transversal Profond sur toute la zone dorso-lombaire en attendant qu’une articulation plus enflammée se « manifeste » ».
                      J’aurai du vous répondre plus tôt la dessus car c’est aussi trés pertinent d’en parler. Je m’explique : sans que ce soit demandé de le faire par le médecin, le kiné l’a fait. On c’est rendu compte avec mon Kiné que les MTP sur la zone dorso lombaire faisait clairement ressortir un point plus douloureux à quelques cm de l’épineuse, du même côté des douleurs et niveau hauteur vers T12. Quand le médecin m’a infiltré en T12/L1, il était sur de son coup et n’avais pas le moindre doute, car tout collait, un syndrome de Maigne complet exactement comme décrit partout. J’étais personnellement aussi certain que ça marcherait car il n’avait pas émis le moindre doute. J’ai complètement déchanté quand j’ai vu que les douleurs ne partaient pas…

                      Je vous répond également à ceci que vous m’avez écrit car vous avez mis le doigt dans le 1000 encore une fois: « Autrement dit : si l’infiltration de l’émergence du nerf génito-fémoral vous aide, je ne vois pas comment cette infiltration pourrait aider la souffrance liée au nerf ilio-hypogastrique et au nerf ilio-inguinal. »
                      Je lui ai posé exactement cette question, et il m’a répondu « que le nerf génito-fémoral a le territoire le plus grand et que comme je lui avait dit que c’était les douleurs à l’aine qui m’étaient les plus désagréables, que si on résoud la souffrance d’un des 3 nerfs ce sera déjà une bonne avancée et mon confort de vie très largement amélioré… »
                      Même si je ne m’en contenterait pas à terme, je dois avouer que si on me résoud les douleurs du territoire du nerf génito-fémoral , je prend !….

                      Merci pour vos réponses,
                      Bien Cordialement,
                      Julien

                    • Je suis en train de préparer un petit dossier sur le syndrome de Maigne, car je crois que la médecine d’aujourd’hui a « oublié » certains points essentiels. Par exemple : l’infiltration, selon Maigne, se fait au contact (et nos « dans ») l’articulation dorso-lombaire que l’on détermine par l’examen clinique. Cette infiltration n’est donc pas douloureuse.

                      Par ailleurs, le MTP ne sert pas, en un premier temps, à trouver l’articulaire douloureuse, mais à défibroser toute la zone afin de « dégager » le terrain. Il faut plusieurs séances de MTP pour y arriver. Plusieurs séances de 20 minutes (travail très systématique et fatigant).

                      Enfin : je pense que le médecin qui veut vous infiltrer a changé de point de vue et laisse de côté l’hypothèse du syndrome de Maigne.

                      Ce dossier me prendra du temps. Patience !

                    • lerouxjul dit :

                      Bonjour,

                      Je lirai avec attention votre dossier sur le syndrome Thoraco Lombaire. Je dois faire le point avec le médecin semaine prochaine et donc accepter (ou non) ce qu’il me propose.

                      Vous ne m’avez pas donné votre point de vue concernant le fait que si il s’agit d’un véritable syndrome de Maigne avec une irritation des nerfs au niveau Thoraco-Lombaire qui provoque les douleurs, si on ne traite par infiltration anesthésique que seulement le Nerf génito-fémoral beaucoup plus bas au niveau de la hanche par repérage Echographique, est ce que ma douleur liée à ce nerf uniquement devrait disparaitre dans sa zone d’innervation ?
                      Est ce que vous confirmez vous aussi ? C’est très important pour moi d’avoir cet élément d’information.

                      Merci par avance,
                      Bien Cordialement,
                      Julien

                    • Je pense vous avoir bien suggéré qu’en infiltrant ce nerf en périphérie, le médecin change l’hypothèse diagnostique.

                    • lerouxjul dit :

                      re-Bonjour,

                      Le médecin m’a assuré toujours être sur un Syndrome Thoraco Lombaire car selon lui, il n’y a rien d’autre qui colle, il souhaite en trouver la preuve pour le démontrer définitivement, il m’a même montré sur son écran que le nerf génito-fémoral (qu’il souhaitait anesthésier) faisait bien partie des nerfs concernés par le Syndrome de Maigne. Mais ma question n’était pas tellement de savoir ce qu’en pensait le médecin spécialiste que je dois revoir mais c’est votre avis à vous que je souhaitais concernant le fait que si il s’agit d’une irritation des nerfs au niveau Thoraco-Lombaire qui provoque les douleurs, si on traite par infiltration anesthésique le Nerf génito-fémoral beaucoup plus bas au niveau de la hanche par repérage Echographique, est ce que ma douleur liée à ce nerf devrait disparaitre dans sa zone d’innervation ou ça ne changera rien ?

                      Bien Cordialement,
                      Julien

                    • lerouxjul dit :

                      Bonjour,

                      Je reviens sur une chose que vous m’avez dite à laquelle j’ai pensé aujourd’hui,
                      J’ai aussi pris le temps de lire la très belle interview du Dr Maigne qui est très intéressante.

                      Voila, vous m’indiquez qu’il est utile dans le cas d’un Syndrome Thoraco Lombaire de « défibroser toute la zone afin de « dégager » le terrain » via des massages MTP sur plusieurs séances de kiné.
                      – Est ce que cela peut avoir pour effet d’augmenter les douleurs projettées 😉 ou au contraire peut avoir un effet antalgique voire même entamer une guérison, soyons fou !
                      Sur prescription de massages MTP, le kiné propose au choix de faire les MTP manuellement ou de faire des ondes de choc qu’il me décrit comme étant très similaires, je reprend ses mots : « les Ondes de choc sont des « Super MTP ».
                      – Pour plus d’efficacité, puis-je accepter les Ondes de Choc sur le territoire Thoraco Lombaire ?

                      Pouvez vous s’il vous plait me donner votre avis sur ces deux questions ?

                      Merci beaucoup par avance,
                      Trés cordialement
                      Julien

                    • Concernant le MTP : il faut être très clair sur plusieurs points
                      – Le MTP est une technique exigeante et très précise (Cyriax parlait de chercher le mm3 à traiter.)
                      – Si on décide de pratiquer le MTP, la meilleure façon de savoir si on a choisi la bonne technique est de constater que la douleur diminue après quelques minutes (le patient s’en étonne lui-même en disant, souvent, qu’il s’habitue à la douleur). Inversement, si la douleur augmente, il faut revoir le diagnostic et le choix de la technique (pour autant que le praticien soit sûr qu’il pratique correctement le MTP). Exemple : si suspicion d’entorse du ligament latéral externe de la cheville (banal) = décision de MTP. Mais si le MTP augmente les douleurs, alors on doit s’arrêter et se demander par exemple s’il n’y a pas une fissure de l’os sur lequel le ligament s’insère (quid écho + radio + scintigraphie ?)
                      – Le tissu sous les doigts doit s’améliorer au cours de la séance.

                      Expérience d’aujourd’hui dans mon cabinet : femme de 50 ans qui vient avec des plaintes lombaires et dans le haut de la fesse droite avec irradiation.
                      Examen clinique : pas de trouble discal, mais syndrome de charnière à droite
                      = MTP charnière pendant 20 minutes + manipulation en lift (vieille technique ostéopathique) –test après la séance : amélioration de toutes les douleurs, de la qualité des tissus de la charnière et de la fameuse zone de cellulalgie au niveau de la crête iliaque.
                      Ce que dit la patiente après s’être rhabillée : tiens, je vais déjà beaucoup mieux.
                      Je verrai donc la fois prochaine si tout va bien ou s’il faut recommencer la même thérapie ou s’il faut la faire suivre d’une infiltration. Mais je suis certain que j’ai choisi la bonne stratégie.

                      Ondes de choc.
                      Les sociétés qui vendent les appareils d’ondes de choc ont tout fait pour faire croire qu’il y avait beaucoup d’indications aux ondes de choc, mais plus le temps passe plus on se rend compte qu’il y a très peu d’indications… parfois les calcifications à l’épaule répondent bien aux ondes de choc.
                      En tout cas, il ne s’agit pas de super Massage Transversal Profond !

                      Cordialement,

                      Yves Seghin

                    • lerouxjul dit :

                      Re,

                      C’est complexe et je dois vous avouer me poser la question de « comment je vais sortir de ce mauvais pas ».

                      J’ai à la fois des zones douloureuses au dos et devant mais :
                      – Les douleurs au dos ne sont ressenties que quand on appuie fortement dessus et sont principalement des contractures musculaires du même côté que les douleurs devant. Sinon, elles ne me gênent absolument pas comme je n’appuie pas dessus dans mon quotidien. Par contre j’ai déjà eu des MTP pratiquées par un très bon Kiné au niveau du dos dans le secteur large de la charnière. Je ne saurais dire si ces MTP ont provoqué l’augmentation des douleurs devant mais elles ont bien augmenté momentanément les douleurs du dos qui devenait sensible alors sans même appuyer fortement dessus, juste en effleurant/touchant légèrement, cela provoque une douleur que ressemble à celle d’un « bleu ». C’est simple, a chaque fois que j’ai eu des MTP à ce niveau, pendant plus d’une semaine après, les muscles du dos étaient hyper contracturés et douloureux et devenaient durs presque comme si on appuyais sur une « boule ». En arrêtant les MTP ça passe et redevient normal mais quand même douloureux si on appuie fort. Voila pour le dos.
                      – Pour le devant, il n’y a pas de lien entre les douleurs du dos et celles du devant : par exemple, un appui au niveau de la zone de la charnière n’augmente pas spécialement les douleurs devant et inversement. Par contre, l’application de chaleur sous quelque forme que ce soit au niveau de la zone de la charnière TL réduit globalement fortement les douleurs de devant après quelques minutes. C’est le seul lien que l’on a établi entre les deux.

                      Les douleurs avaient baissé ces dernier temps mais aujourd’hui, les douleurs ont été très fortes en milieu d’après midi alors que je travaillais sur une machine les bras en avant, sans que je puisse l’expliquer bien que le fait de travailler les bras en avant ou porter des charges même légères ou bien se baisser pour les ramasser augmente systématiquement les douleurs quelques temps après. Donc cet après midi, ma anche s’est mise à bruler, le simple contact avec ma main était extrêmement désagréable, la hanche était chaude, je ne parle même pas du short que j’aurai voulu enlever ! Je ressentais par contre assez peu de douleurs dans l’aine mais la douleur de la hanche avait tendance à m’affaiblir toute la jambe (un peu engourdie) en se propageant dedans jusqu’au pied via l’extérieur de la jambe. Comme si j’avais des super courbatures jusqu’en bas de ma jambe gauche (mais je n’ai pas fait de marathon aujourd’hui !) et RAS bien sur au niveau de la jambe droite. Je ne l’ai jamais dis aux médecins car cela n’a jamais été systématique mais fréquemment quand les douleurs sont fortes sa se propage dans la jambe. J’ai serré les dents pour finir la journée de travail que j’ai finie par un peu de marche qui a étrangement légèrement permis de diminuer la douleur à la hanche. Arrivé chez moi, je me suis allongé un quart d’heure et depuis que je me suis relevé jusqu’à maintenant la douleur de hanche (qui était vraiment forte) à quasi disparue, dans la jambe aussi, c’est presque tout parti bien que je sent ma jambe gauche un peu plus faible que l’autre. Ce soir la douleur revient de manière très modérée dans le pli de l’aine et la fosse iliaque…Ma douleur à toujours été très mobile, au sein même d’une journée…ça dure depuis 1 an et 2 mois…si cela vous inspire quelque chose, n’hésitez pas car je n’ai jamais eu ou ressenti un truc pareil, je n’ai jamais eu de souci de santé de ma vie (40ans), j’ai une vie saine, une alimentation saine, pas de surpoids, tout va bien, mis à part ce grain de sable qui pourrit la vie…

                      Bien cordialement,
                      julien

                    • C’est complexe et je dois vous avouer me poser la question de « comment je vais sortir de ce mauvais pas ».
                      J’ai à la fois des zones douloureuses au dos et devant, mais :
– Les douleurs au dos ne sont ressenties que quand on appuie fortement dessus et sont principalement des contractures musculaires du même côté que les douleurs devant. Sinon, elles ne me gênent absolument pas comme je n’appuie pas dessus dans mon quotidien. Par contre j’ai déjà eu des MTP pratiquées par un très bon Kiné au niveau du dos dans le secteur large de la charnière. Je ne saurais dire si ces MTP ont provoqué l’augmentation des douleurs devant, mais elles ont bien augmenté momentanément les douleurs du dos qui devenait sensible alors sans même appuyer fortement dessus, juste en effleurant/touchant légèrement, cela provoque une douleur que ressemble à celle d’un « bleu ». C’est simple, a chaque fois que j’ai eu des MTP à ce niveau, pendant plus d’une semaine après, les muscles du dos étaient hyper contracturés et douloureux et devenaient durs presque comme si on appuyait sur une « boule ».

                      Soit le Massage Transversal Profond est mal pratiqué, soit ce n’est pas la technique qu’il faut choisir.

                      En arrêtant les MTP ça passe et redevient normal, mais quand même douloureux si on appuie fort. Voilà pour le dos.
– Pour le devant, il n’y a pas de lien entre les douleurs du dos et celles du devant : par exemple, un appui au niveau de la zone de la charnière n’augmente pas spécialement les douleurs devant et inversement. Par contre, l’application de chaleur sous quelque forme que ce soit au niveau de la zone de la charnière TL réduit globalement fortement les douleurs de devant après quelques minutes. C’est le seul lien que l’on a établi entre les deux.

                      Cette dernière info (mais je vous l’ai déjà dit) pourrait confirmer l’hypothèse de charnière TL.

                      Les douleurs avaient baissé ces derniers temps, mais aujourd’hui, les douleurs ont été très fortes en milieu d’après-midi alors que je travaillais sur une machine les bras en avant, sans que je puisse l’expliquer bien que le fait de travailler les bras en avant ou porter des charges même légères ou bien se baisser pour les ramasser augmente systématiquement les douleurs quelque temps après. Donc cet après-midi, ma hanche s’est mise à brûler, le simple contact avec ma main était extrêmement désagréable, la hanche était chaude, je ne parle même pas du short que j’aurai voulu enlever ! Je ressentais par contre assez peu de douleurs dans l’aine, mais la douleur de la hanche avait tendance à m’affaiblir toute la jambe (un peu engourdie) en se propageant dedans jusqu’au pied via l’extérieur de la jambe. Comme si j’avais des super courbatures jusqu’en bas de ma jambe gauche (mais je n’ai pas fait de marathon aujourd’hui !) et RAS bien sur au niveau de la jambe droite.

                      On revient à la nécessité de bien TOUT examiner et de ne pas évacuer la cause lombaire. La charnière TL ne peut pas donner de douleurs dans la jambe jusqu’au pied.

                      Je ne l’ai jamais dit aux médecins, car cela n’a jamais été systématique, mais fréquemment quand les douleurs sont fortes sa se propage dans la jambe. J’ai serré les dents pour finir la journée de travail que j’ai finie par un peu de marche qui a étrangement légèrement permis de diminuer la douleur à la hanche. Arrivé chez moi, je me suis allongé un quart d’heure et depuis que je me suis relevé jusqu’à maintenant la douleur de hanche (qui était vraiment forte) à quasi disparue, dans la jambe aussi, c’est presque tout parti bien que je sens ma jambe gauche un peu plus faible que l’autre. Ce soir la douleur revient de manière très modérée dans le pli de l’aine et la fosse iliaque… Ma douleur a toujours été très mobile, au sein même d’une journée… ça dure depuis 1 an et 2 mois… si cela vous inspire quelque chose, n’hésitez pas, car je n’ai jamais eu ou ressenti un truc pareil, je n’ai jamais eu de souci de santé de ma vie (40ans), j’ai une vie saine, une alimentation saine, pas de surpoids, tout va bien, mis à part ce grain de sable qui pourrit la vie…

                      J’en conclus qu’il y a peut-être plusieurs pathologies, que la prise en charge du syndrome de Maigne a été un peu « brouillonne » et qu’il faudrait réfléchir à une cause lombaire.
                      Cela étant, je pense que nous touchons aux limites des échanges via mon site. Je vous ai dit tout ce que je sais sur le syndrome de Maigne, sur ce qu’est un examen clinique, sur la démarche de la Médecine Orthopédique, mais je ne vous ai ni vu, ni écouté, ni testé. Notre métier est un artisanat qui demande des connaissances, une approche systématique, mais aussi, et bien entendu, de « mettre la main à la pâte ».

                      Yves Seghin

                    • lerouxjul dit :

                      Bonjour,

                      En effet nous touchons ici les limites d’un diagnostique à distance.
                      Vous ne connaitriez pas un confrère dans le Sud Ouest de la France (entre Dax et Bayonne) ?

                      J’ai pu voir aussi ceci qui est un problème de nerf dans le même secteur et qui pourrait coller avec ce que j’ai : http://un-medecin-vous-informe.blogspot.com/2013/06/la-meralgie-paresthesique-cest-tres.html

                      Vous me reconfirmez en effet que l’effet de la ceinture chauffante pourrait confirmer l’hypothèse de charnière TL mais je me pose la question si dans la mesure ou tous les nerfs passent forcément par la colonne vertébrale, si, le fait de chauffer cette colonne n’a pas systématiquement un effet antalgique sur les nerfs (peu importe la pathologie du patient) qui sont finalement les seuls à transmettre l’information de la douleur au cerveau ?

                      Bien Cordialement
                      Julien

                    • je me pose la question si dans la mesure ou tous les nerfs passent forcément par la colonne vertébrale, si, le fait de chauffer cette colonne n’a pas systématiquement un effet antalgique sur les nerfs (peu importe la pathologie du patient) qui sont finalement les seuls à transmettre l’information de la douleur au cerveau ?

                      La réponse est non et j’en parle à de nombreux endroits sur mon site. Si la chaleur était un traitement, tout serait simple et, surtout, cela se saurait !

                    • lerouxjul dit :

                      Re,

                      Vous allez dire que vous me l’avez déjà dit mais je comprend mieux à présent pourquoi vous m’avez dit que « Cette info pourrait confirmer l’hypothèse de charnière TL » a propos de la chaleur qui a un effet antalgique chez moi. Pour moi c’est plutôt une bonne nouvelle (on se raccroche a ce que l’on peut !) car on sait que c’est un élément à prendre en compte pour trouver ou se situe le grain de sable…

                      Je viens de recevoir à l’instant le rapport du dernier médecin qui m’a vu et qui ne m’avais pas confié grand chose sur le moment (ou plutôt je n’avais rien compris de ce qu’il disait !) et qui n’avait pas trop aimé les infiltrations faites par les précédents médecins.

                      Je pense que cela peut être la dernière chose qui peut apporter à notre échange distant et pour lequel je vous remercie infiniment :

                      Je l’ai anonymisé pour mettre le lien en ligne,
                      Bien Cordialement,
                      Julien

                    • Ce médecin change complètement de diagnostic puisqu’il pense à une « méralgie paresthésique du nerf fémoro-cutané » et je ne me souviens pas que vous ayez parlé de ces symptômes. A vous de voir : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/paresthesies-cuisse/

                      ???????????????
                      De plus, les techniques Mac Kensie ne peuvent en aucun cas vous aider pour ce trouble ou pour votre posture ?????

                    • lerouxjul dit :

                      re,

                      Non, je n’en ai pas parlé car aucun médecin n’en avait parlé jusqu’à présent et même lui ne parle jamais de Méralgie dans son compte rendu. J’ai a peu près autant de diagnostics que de Médecins consultés et pourtant j’amène le dossier avec tous les avis médicaux à chaque fois ainsi que tous les examens d’imagerie…
                      D’après ce que j’avais compris de ce médecin lors de ma visite, c’est qu’il validait une atteinte des nerfs proches de ceux qui passent par la charnière TC mais c’était l’endroit d’atteinte du nerf qu’il ne validait pas. Pourtant, je lui ai bien montré que je portais une ceinture lombaire chauffante qui améliorait énormément les douleurs dès que la chauffe se faisait sentir dans le dos. Après, je me souviens qu’il m’avait dit que « le syndrome thoraco-lombaire décrit par Maigne donnait des douleurs à l’avant (hanche/aine/pubis/scrotum) de manière extrêmement rarissime »…

                      Du coup je vous avoue que je suis un peu perdu sur la suite à donner pour venir à bout de ces douleurs…

                      Bien Cordialement,
                      Julien

                    • Avez-vous bien lu mon article sur la méralgie paresthésique ?
                      Ce trouble est un syndrome canalaire d’un nerf sensitif qui provient de la racine L2/L3 et non pas des rameaux cutanés de T11 à L2 comme dans le syndrome de Maigne.

                      Yves Seghin

                    • lerouxjul dit :

                      Bonjour,
                      Oui j’ai non seulement bien lu mais avec la plus grande attention et en effet (je ne vais pas me faire l’avocat de ce Médecin) c’est pas tout à fait la même chose mais quelques points communs existent : dans les deux cas il s’agit de l’irritation de 1 ou plusieurs nerfs et il y a la racine L2 en commun, et les zones de symptômes se croisent un peu aussi avec une forte cellulagie, hypersensibilité de la ceinture, haut de cuisse et aine du côté gauche : je ne peux d’ailleurs absolument pas porter de ceinture et ou de vêtement qui serrent depuis près d’un an. En fait, j’ai quelques douleurs de pincement un peu fort en éclair surtout dans l’aine mais c’est souvent passager dans la journée donc ce n’est pas le plus handicapant. Le plus gênant est l’hypersensibilité dans cette zone qui fait que si j’ai un appui franc, ça va encore mais l’effleurement (par exemple des vêtements) m’est particulièrement désagréable et handicapant. Je ne suis pas médecin pour le juger mais ce médecin pense que son diagnostic est le bon diagnostic, et pour ma part, ayant eu autant de diagnostic que de médecins, je prend du recul et tant que ce n’est pas résolu, il ne m’est pas possible d’affirmer quoi que ce soit. Je ne veux pas non plus me fermer des portes. Je dis juste que bien que ce médecin ne prend pas du tout en compte dans son diagnostic l’anomalie musculaire sous forme de contracture ainsi que le point douloureux que j’ai au niveau de la charnière TC, je me retrouve un peu dans une partie des symptômes de la Méralgie. Après j’ai comme vous un doute car dans justement ce que vous avez écrit, vous indiquez que le diagnostic de la Méralgie est assez simple à établir et ne demande pas d’imagerie pour être établi, en plus d’une année et une bonne vingtaine de médecins différents consultés, cela me parait étrange qu’aucun n’en ait parlé et ait pu le déceler…Je n’ai aucun idée si c’est du domaine du possible ?

                      Bien Cordialement
                      Julien

                    • La méralgie est provoquée par une atteinte du nerf cutané latéral de la cuisse. Ce nerf conduit l’information des sensations ressentie au niveau de la surface externe de la cuisse. Il s’agit d’un nerf purement sensitif.
                      Il s’agit d’un syndrome canalaire (compression) sous le ligament inguinal.
                      Symptômes au niveau de la face externe de la cuisse et plus rarement de l’aine.
                      La méralgie paresthésique ne donne pas de symptômes à l’examen clinique de la charnière.
                      Traitement : lever les compressions possibles (ceinture), puis infiltrer : injections de corticostéroïdes

                      Le syndrome de Maigne est une compression des rameaux cutanés de T11 à L2.

                      Bref : effectivement : pourquoi ne pas accepter une infiltration au niveau de la possible compression inguinale ?
                      Cependant, on peut interroger le type d’infiltration et ses suites.
                      Pourquoi ce médecin dit que si l’anesthésie est efficace, il propose ensuite une rhizolyse avec thermocoagulation par radiofréquence, alors que le traitement de la méralgie paresthésique est :
                      – Lever les compressions (ceinture par exemple)
                      – Injections de corticostéroïdes : les injections de corticostéroïdes vont temporairement limiter l’inflammation du nerf et la douleur.
                      – Et ensuite : agir sur la santé du nerf ( vitamine B, gabapantine si diabète) pour « réparer » la gaine du nerf.

                      A méditer (de préférence avec votre médecine), me semble-t-il !!!

                    • lerouxjul dit :

                      Bonjour,

                      Je fais en effet le point Mardi avec le médecin algologue/anesthésiste.
                      Je suis aussi dubitatif que vous sur la Meralgie mais ne souhaite écarter aucune piste. Dans un p1er temps, je souhaite faire un bloc test pour identifier de manière certaine le/les nerfs impliqués.
                      La question que ce pose on Médecin est ou faire ce Bloc test…
                      On verra après pour le traitement que l’on fait et je ne m’oppose à rien dès lors que ce nerf peut ne plus transmettre la douleur de manière durable. Je ne comprend pas que les Medecins n’aient pas une réponse claire à me donner, car mon cas est relativement simple avec une zone de douleurs Neuropathiques parfaitement délimitée. Les douleurs de type brulures, écorchement, hypersensibilité et parfois pincement s’expriment exactement dans cette zone qui n’a pas varié depuis un an : https://nsa40.casimages.com/img/2020/08/30/200830015725751035.jpg
                      Je n’ai aucune limitation de mouvement et aucun mouvement particulier ne peut déclencher/amplifier les douleurs de manière spontanée. Le fait de me pencher en avant de nombreuses fois ou de rester assis en faisant quelque chose les bras en avant augmente énormément les douleurs mais pas immédiatement (comme certains lumbago par exemple), c’est très progressif et après plusieurs bonnes minutes…

                      bien Cordialement
                      Julien

                    • Cela pourrait être une cruralgie (dermatome L3).
                      Deux grandes causes :
                      – la hanche (à tester. tests délicats à votre âge)
                      – le nerf crural (faire le test de Léri, appelé aussi Lasègue inversé). Attention : il n’y a pas toujours de douleurs lombaires.
                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Cruralgie

                    • lerouxjul dit :

                      Re Bonjour,

                      Plusieurs médecins l’ont en effet évoqué. Plus probable qu’un Syndrôme Thoraco-Lombaire selon vous ? Au niveau de la Cruralgie, certains points collent totalement, et d’autres pas…

                      Voici ce que je peux dire sur la cruralgie :

                      – Douleurs intermittentes, à la face extérieure de la hanche, au niveau de l’aine et sur le devant de la cuisse >> OUI J’AI EXACTEMENT CELA

                      – Majorées lors des efforts de toux ou à la défécation >> J’AI PAS DU TOUT

                      – Calmées par le repos en position allongée ou debout >> OUI EXACTEMENT CELA

                      – Déclenchées par la position assise (notamment en voiture) >> OUI J’AI EXACTEMENT CELA

                      – Pour les hommes une douleur au toucher du testicule >> OUI J’AI EXACTEMENT CELA

                      – Accompagnées d’un cortège de symptômes tel des paresthésies, une allodynie >> OUI J’AI EXACTEMENT CELA

                      – Le signe de Lasègue inversé ou aussi appelé « signe de Leri » est positif : à plat ventre, l’extension forcée en arrière de la jambe réveille la douleur. Test réalisé par plusieurs médecin et J’AI PAS DU TOUT

                      – Elle est aussi réveillée par l’extension de la cuisse genou fléchi (signe du crural).
                      Examens complémentaires : Test réalisé par plusieurs médecin et J’AI PAS DU TOUT. Il n’y a pas de mouvement que je fais qui donne une réponse douloureuse instantanée…

                      – Le scanner ou l’IRM du rachis lombaire apportent des renseignements d’ordre topographique et permettent d’apprécier le degré de compression des racines nerveuses. >> IRM, RADIOS, EOS RAS

                      – Les antalgiques et les anti-inflammatoires n’ont AUCUN EFFET. Je prend un peu de Lyrica+Laroxyl.

                      – Les infiltrations lombaires de corticoïdes n’ont RIEN DONNé non plus mais peut être n’ont elles pas été faites au bon endroit…

                      – Tester la hanche, ça veut dire quoi concrètement ? délicat à mon Âge ?

                      Bien Cordialement
                      Julien

                    • lerouxjul dit :

                      Bonjour,

                      Est ce que vous pensez que malgré quelques point qui ne « collent pas », par exemple pas de signe de Tinel, ça pourrait malgré tout être un Cruralgie ?
                      Tester la hanche, cela consiste en quoi ?

                      Bien Cordialement
                      Julien

                    • lerouxjul dit :

                      Bonjour,

                      Comme prévu, je ressort de mon Rendez-Vous avec l’Algologue Anesthésiste qui me dit que le nerf Femoro Cutané ne couvre que partiellement ma zone douloureuse. Il me dit que ce diagnostic n’est pas à exclure mais considère que la chaleur au niveau Lombaire qui apaise les douleurs lui semble être une meilleure piste.
                      Il me propose malgré tout de faire un bloc test à l’endroit ou l’autre Médecin avait dit pour attraper le FCutané Latéral qu’il m’indique pouvoir visualiser sans souci à échographie.
                      Il m’a dit qu’il comptait en plus faire un Bloc test anesthésique sur les racines L1, L2, L3 et L4.
                      Il m’a dit que je devrais me faire accompagner car je ne pourrai probablement pas marcher en sortant et encore moins conduire.
                      Je lui ai demandé comment il comptait savoir quelle était la racine affectée pour traiter ensuite? Il me dit que si le bloc test de L1,L2, L3, L4 sont positifs, il fera une Thermorégulation des 4 sans différenciation. Pareil pour le Féméro Cutané si positif.

                      Qu’en pensez vous ?

                      B.Cordialement
                      Julien

                    • Comme prévu, je ressort de mon Rendez-Vous avec l’Algologue Anesthésiste qui me dit que le nerf Femoro Cutané ne couvre que partiellement ma zone douloureuse. Il me dit que ce diagnostic n’est pas à exclure mais considère que la chaleur au niveau Lombaire qui apaise les douleurs lui semble être une meilleure piste.

                      Là, j’avoue ne pas comprendre cette remarque. Que faut-il en conclure (d’après ce médecin) ?

                      Il me propose malgré tout de faire un bloc test à l’endroit ou l’autre Médecin avait dit pour attraper le FCutané Latéral qu’il m’indique pouvoir visualiser sans souci à échographie.

                      vous avez sûrement beaucoup lu à ce sujet et l’infiltration se fait sans échographie : en se basant sur les repères anatomiques.
                      L’infiltration = anesthésique + corticoïdes : https://santemonteregie.qc.ca/sites/default/files/2019/02/infiltration_nerf_cutane_de_la_cuisse.pdf

                      Il m’a dit qu’il comptait en plus faire un Bloc test anesthésique sur les racines L1, L2, L3 et L4.

                      Pourquoi ces racines ?
                      Par ailleurs, il est évident que pour tirer des conclusions d’un acte médical il faut absolument n’en faire qu’un à la fois. Que veut dire « en plus » ? Cela veut-il dire : en même temps ?
                      De plus, rappelez-vous ce que Maigne écrivait : un niveau à la fois en laissant l’aiguille.

                      Il m’a dit que je devrais me faire accompagner car je ne pourrai probablement pas marcher en sortant et encore moins conduire.

                      ????

                      Je lui ai demandé comment il comptait savoir quelle était la racine affectée pour traiter ensuite? Il me dit que si le bloc test de L1,L2, L3, L4 sont positifs, il fera une Thermorégulation des 4 sans différenciation. Pareil pour le Féméro Cutané si positif.

                      Très curieux, car je vous rappelle que le traitement du fémoro-cutané : infiltration anesthésique + corticoïdes.
                      Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par thermorégulation.

                      « Le diagnostic de certitude viendrait de l’électromyogramme qui montrerait un ralentissement de la vitesse de conduction du nerf fémoro-cutané à l’E.LA.S. avec une diminution de l’amplitude du potentiel recueilli et une augmentation de la latence sensitive, mais à nos yeux il n’est pas indispensable et c’est une perte de temps surtout si l’on obtient un soulagement immédiat par le test anesthésique à la xylocaïne dans le canal ostéo-fibreux, un peu en dedans de l’EIAS et à 2 cm en dessous de l’arcade crurale, que l’on fait suivre pour obtenir un soulagement durable par une infiltration de corticoïde retard ((diprostène ou hydrocortancyl 125 mg), infiltration que l’on peut répéter jusqu’à 3 fois, dans les cas rebelles.
                      La symptomatologie peut résister aux infiltrations, par exemple chez des patients en surpoids qui doivent également s’astreindre à perdre du poids.
                      En cas d’échec des infiltrations, une neurolyse avec section des fascia est nécessaire. »
                      « L’autre étiologie de la méralgie paresthésique est représenté par le syndrome de la charnière thoraco-lombaire de Maigne qui dans notre expérience co-existe avec le syndrome canalaire et peut expliquer certaines résistances (voir dans le sommaire du blog, au chapitre 12 sur la colonne vertébrale, l’article spécifique consacré à ce syndrome qu’il est conseillé de lire+++) :
                      – antécédents de lombalgies chroniques
                      – raideur douloureuse du rachis lombaire sagittale à la distance doigt-sol et au test de Schober et frontale du côté douloureux.
                      – signes vertébraux de DIM thoraco-lombaire de Maigne du côté douloureux
                      – discopathies lombaires étagées sur les radiographies
                      – la biologie est négative.
                      L’ensemble de ses signes rachidiens font évoquer un syndrome de la charnière thoraco-lombaire ( les 2 pathologies de charnière et canalaire seront traitées de concert+++).
                      La part rachidienne se traite préférentiellement par manipulations vertébrales L1-L2 et L2-L3 et en cas d’échec de ces dernières par infiltrations du massif des articulaires postérieures L1-L2 et L2-L3. »
                      http://un-medecin-vous-informe.blogspot.com/2013/06/la-meralgie-paresthesique-cest-tres.html

                      Vous m’aviez demandé ce qu’était un examen clinique de la hanche et je l’ai rajouté en bas de : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/une-consultation-type-en-medecine-orthopedique/

                      Par ailleurs, je suis en train de composer une page consacrée à la hanche, mais cela prend beaucoup de temps.

                      Cordialement,

                      Yves Seghin

                    • lerouxjul dit :

                      Bonsoir,

                      Ce que me propose ce médecin est une approche différente. J’ai du mal retranscrire. Ce qu’il souhaite faire ce n’est pas ce que l’on appelle une infiltration mais un bloc test. Son but n’est pas de me soigner mais de diagnostiquer d’abord. Il ne crois pas vraiment au diagnostic du fémoro cutané seul car ma zone de douleurs est plus grande que la zone d’innervation de ce nerf.

                      Il ne fait pas de diagnostic dès le départ, il dit que c’est soit un syndrome thoraco lombaire, soit une cruralgie, avec le fémoro cutané « éventuellement » mêlé.
                      Le bloc test va lui servir à préciser le diagnostic.
                      Il veut bloquer la transmission de la douleur par anesthésie pour identifier le/les nerf(s) concernés dans mes douleurs. Il souhaite le faire par echographie car il me dit qu’il voit mieux les tissus veineux/nerfs. Il veut donc faire un bloc test (pas de cortisone) proche des racines L1, L2, L3, L4 en les anesthésiant toutes en même temps.
                      Si je ne sens plus la douleur après cela (il m’a dit que l’anesthésie devait tenir au moins 6 heures), c’est que le bloc test a été positif. Si c’est le cas, il compte à ce moment programmer une Thermocoagulation (Rhizolyse) en L1, L2, L3, et L4. (Les 4 en même temps ce qui m’a par contre un peu surpris mais il me dit que la Thermocoagulation ne traite que les petits nerfs sensitifs et n’abime pas les nerfs moteurs qu’il y a au niveau L1,L2,L3,et L4).

                      Si vous pensez que c’est n’importe quoi, n’hésitez pas à me le dire, car il doit me rappeler pour prendre rendez vous une fois qu’il connaitra les disponibilités du bloc chirurgie ambulatoire de l’Hoptal de Dax.
                      Merci par avance

                      Bien Cordialement
                      Julien

                    • OK pour les infiltrations à titre diagnostique.
                      J’imagine qu’il va pratiquer ainsi :
                      D’abord, par exemple, le fémoro-cutané… et attendre.
                      Un autre jour : une infiltration (anesthésique) au niveau du massif articulaire de T11, T12, L1, ou L2… mais je ne peux imaginer qu’il teste tous les niveaux en même temps !!!

                      La rhizolyse est une intervention consistant en la destruction du rameau nerveux postérieur (et médian) de la colonne vertebrale innervant les articulations postérieures. Le but de cette procédure est de couper le signal nerveux afférent responsable de la transmission de la douleur lombaire. L’indication doit être strictement posée chez un patient résistant aux traitements conventionnels et pour lequel une douleur par syndrôme facettaire a été diagnostiquée. Une ou plusieurs infiltrations sous guidage de l’imagerie avec bloc anesthésique sont réalisées au préalable permettant de confirmer le diagnostic.
                      http://www.info-radiology.com/rachis/rhizolyse/

                      Il faut conclure de ce qui précède : l’essentiel est le diagnostic et on ne pratique la rhizolyse que quand
                      – le diagnostic est assuré
                      – la pathologie a résisté à toute autre forme de traitement.

                      Yves Seghin

                    • lerouxjul dit :

                      Bonjour,

                      Il a réservé le bloc pour les faire toutes en même temps, car il me dit que le soulagement est quasi instantané avec l’anesthésique. Donc il va les faire les unes après les autres en commençant par L1 jusqu’à ce que je sente un soulagement. Je rentre a 7h30 du matin au bloc et il m’a dit que je sortirai vers midi.
                      Il les fait bien sous échographie. J’espère juste qu’ils ne poseront pas de perfusion comme c’est a l’hôpital, j’ai horreur de ça.

                      Bien cordialement
                      Julien

                    • lerouxjul dit :

                      Bonsoir,

                      L’anesthésiste Algologue a réservé le bloc opératoire pour faire les 5 Blocs Test les uns après les autres dans une matinée complète. Le Bloc étant visiblement peu disponible, il m’a dit que c’est jouable dans une matinée de faire tous les blocs et d’en différencier les effets car il avait l’air de dire que l’effet était assez immédiat et que au fur et à mesure que les injections son faites, je me rendrai compte de l’efficacité par la disparition des douleurs, ce qui permettrait d’identifier l’étage concerné ou le Fémoro Cutané au niveau vers la hanche. Bon, il m’a quand même dit que si je n’arrivais pas à différencier l’étage concerné, il ferait une thermocoagulation des 4 !! (L1,L2,L3 et L4, que ça ne posait pas problème car il pourrait toucher les petits nerfs sensitifs sans altérer les nerfs moteurs plus gros). Je pense tout de même refuser ce dernier point si le cas se présente.
                      Je vous rejoins aussi sur ce point que les faire tous en même temps n’est pas l’idéal et c’est un peu le désavantage du milieu Hospitalier mais l’avantage est la sécurité sanitaire totale, réserver un bloc opératoire pour faire ça sous échographie est un peu disproportionné je trouve.

                      Donc pour résumer, partant du postulat que le soulagement avec l’anesthésique serait quasi instantané il va donc les faire les unes après les autres en commençant par le Fémoro-Cutané puis ensuite L1 jusqu’à ce que je sente un soulagement. Je rentre a 7h30 du matin au bloc et il m’a dit que je sortirai vers midi.
                      Il fait bien les blocs sous échographie mais j’ai pu voir que ce n’était pas rare :
                      http://legazier.com/bloc-nerf-cutane-lateral/
                      ou
                      https://www.echo-loco.fr/embed/165/?title=1&auteur=1&embed=false&share=false&playlist=false&subscribe=false&fromWm=1&

                      Vous êtes (à peu près) d’accord avec tout cela ?

                      Bien Cordialement
                      Julien

                    • Bonsoir,
                      Je pense avoir fait, à distance, ce que je pouvais pour tenter de soulever les bonnes questions. Restent beaucoup interrogations, d’autant que je ne pourrais pas vous examiner à distance.
                      La décision est prise et ce qui me semble rassurant c’est que ce médecin évaluera vos sensations après chaque infiltration anesthésique.
                      Quelles conclusions pourrez-vous en tirez ? Je ne sais pas, mais elles seront intéressantes si ces infiltrations sont faites systématiquement et que l’on vous écoute bien après chacune d’elle.
                      Ensuite, il faudra voir ce qu’on vous propose en fonction des effets, s’il y en a eu. Mais j’imagine que la (ou les) infiltrationS thérapeutiqueS seront discutées et réalisées plus tard.
                      Patience et lucidité.
                      Cordialement,

                      Yves Seghin

                    • lerouxjul dit :

                      Bonjour,

                      Le Bloc test a bien été réalisé ce matin.
                      Après nos échanges, le Médecin m’indique avoir réfléchi et n’a souhaité réaliser que le test du Fémoro Cutané. ça c’est bien passé, il a fait 3 ponctions différentes.
                      Il m’a dit de rester tranquille si possible allongé cette journée pour laisser le produit faire effet. Difficie donc pour l’instant d’évaluer l’effet sur les douleurs dans la mesure ou je n’ai généralement pas trop de douleurs allongé.
                      Sur le rapport, on peut lire qu’il a injecté « 10ml de Ropivacaïne 0,75 mélangée à 4mg de Dexaméthasone. Injection fractionnée après aspiration de 2ml du mélange sur 3 émergences du nerf en regard du ligament ilio-inguinal. »
                      Est ce que je suis sensé être à 100% anesthésié au niveau du touché latéral de la cuisse ?
                      Je ressent une légère anesthésie au touché mais elle n’est que partielle dans le sens ou si on me touche ou on me pince au niveau latéral de la cuisse je ressent toujours le contact, il est juste amoindri. Par contre l’anesthésie au niveau du pubis côté gauche, à la base du Pénis est quasi totale. Je ne ressent plus rien à cet endroit.

                      Cela vous parait bien ?

                      Bien Cordialement
                      Julien

                    • les trois nerfs que vous évoquez sont issus du plexus lombaire
                      Nerf génito-fémoral : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nerf_g%C3%A9nito-f%C3%A9moral : nerf sensitif
                      Nerf ilio-hypogastrique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nerf_ilio-hypogastrique : nerf mixte
                      Nerf ilio-inguinal : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nerf_ilio-inguinal : nerf mixte

                      Le syndrome de Maigne concerne les rameaux cutanés de T11 à L2.
                      Ceci confirme que le dernier médecin part sur une autre hypothèse que le syndrome de Maigne, même si Maigne écrivait que la souffrance des branches perforantes latérales cutanées de T12 et de L1 peut être attribuée à la charnière ET à une compression à distance (syndrome canalaire). Les deux étiologies peuvent donc s’associer et le traitement doit en tenir compte : traitement de la charnière, traitement du syndrome canalaire (à distance de la charnière) ou un traitement mixte (local et vertébral), dixit Maigne.

                      Reste à savoir pourquoi votre médecin choisit une infiltration de l’émergence de l’un des trois nerfs.
                      Il faut le lui demander et, pourquoi pas, tenter le coup. Puis en tirer des conclusions.

                      J’insiste aussi sur l’infiltration que vous avez eue.
                      Maigne est très précis sur ce point : il s’agit d’une infiltration (d’abord diagnostique : 1 à 2 ml de Xylocaïne) au contact de l’articulation dorso-lombaire douloureuse à la palpation. Maigne précise aussi : « Pour cette infiltration (qui concerne aussi bien l’articulation interapophysaire que la branche postérieure), il faut laisser l’aiguille en place une minute et attendre la disparition du « point de crête » à la pression et de la douleur au « pincé-roulé ». Si cela ne se produit pas, il faut modifier légèrement la place de l’aiguille vers le haut, le bas ou l’extérieur pour faire l’infiltration efficace. Il faut s’assurer que l’infiltration a concerné le bon étage, car deux étages peuvent être en cause, beaucoup plus rarement trois. »

                      Lire aussi une magnifique interview de Maigne : https://www.maitrise-orthopedique.com/entretiens/robert-maigne-154
                      Je continue mon petit dossier sur le syndrome de Maigne à partir de son livre-clé. Mais tout cela demande beaucoup de temps.

                      Yves Seghin

                    • lerouxjul dit :

                      Bonsoir,

                      Est ce que vous souhaitez nous donner le lien de votre nouvelle page destinée au Syndrome de Maigne même son contenu textuel est vide et que vous la garnissez dans longtemps, on peut peut être poster nos messages dedans, cela permettra d’avoir plus de contenu dès le départ ?

                      J’ai fais du vélo ce soir après le travail, 20km, ça m’a permis de faire bien baisser la douleur cutanée à la hanche ce soir.

                      Mon médecin ne connait visiblement pas le Syndrome de Maigne aussi bien que vous.
                      C’est difficile dans le Sud Ouest de trouver des Médecins qui connaissent bien ce syndrome.
                      Je n’ai pour l’instant jamais été infiltré avec uniquement de la Xylocaine, le Rhumato m’a fait un mélange Xylocaine/Cortisone (en L1/L2) et le médecin ré-adaptateur uniquement Cortisone (En T11/T12 et T12/L1). L’aiguille à toujours systématiquement été retirée immédiatement même pas une seconde après l’injection.

                      Quand on a ce schéma de nerf :

                      (Extrémité cutanée douloureuse)———(A)—————(articulation)——–(Moelle&Cerveau)

                      Si la souffrance est au niveau de l’articulation et que l’on fait l’infiltration de Xylocaine au point (A), est ce que la zone cutanée innervée par ce nerf sera soulagée ? (Extrémité cutanée douloureuse)

                      Bien Cordialement
                      Julien

  18. Cicatello dit :

    J ai une hernie cervicale provoquer par une undiscoarthose c4 c5 c6.
    Cette hernie me donne une cervicobrachial côté quache douleur cou l epaule bras mai et doigt
    On vien de me faire une péridurale perimediane foraminal.
    Mardi 10h on me dit repos et effet après 48h
    Demain 10h cela fera 48h
    Mais j ai toujours mal mais moin qu avant…dois je attendre une bonne semaine avant que j en voie l effet? Et si pas pourrais je en refaire une autre?
    Et le produit injecté va bien ds le trajet du nerfs comprimé ?

    • Bonjour,
      Vous dites que vous avez une hernie cervicale provoquée par une uncodiscarthrose… Cette explication n’est pas correcte et votre médecin devrait vous l’expliquer.
      Je crois donc comprendre qu’à cause de votre névralgie cervico-brachiale et de l’uncodiscarthrose cervicale qui diminue les trous de conjugaison au niveau correspondant à l’émergence du nerf qui souffre, on a testé l’utilité d’une péridurale foraminale.
      Je retiens de ce que vous dites que vous allez déjà un peu mieux et j’espère que ce mieux va se confirmer.
      S’il ce mieux se confirme (même si vous avez encore mal), je vous conseille la patience pendant 15 jours (et sans kiné de relaxation ou d’étirement… j’ai écrit beaucoup d’articles à ce sujet dans mon site).
      Après 2 ou 3 semaines, vous devez faire le point avec votre médecin, car (si vous avez un bénéfice notable) une deuxième infiltration pourrait vous aider encore plus.
      Ensuite, il faudra réfléchir à la bonne manière de « vivre avec » cette colonne cervicale. Les kinés devraient être les bons interlocuteurs, mais ils font souvent plus de tort que de bien !
      Prudence donc pour la suite.

      Cordialement,
      Yves

      • maria.cicatello@hotmail.be dit :

        Mais que faire si ça ne passe pas? Mon neurochirurgien me propose l opération…et que pensez vous de la mésothérapie et des antis inflammatoire comme la glucosamine et chondroitine et le MsM et du collagène marin.. et l huile d arllem et pour réparer les cartilages fissurés et stopper le processus de dégénérescence.
        le Dicteur français Mena Eric propose de stopper l arthrose pas de la guerrir…moi je souffre des cervicale depuis longtemps depuis longtemps et la j ai une protrusion cette ernie comprime mon nerf et on est loin de la guerison. Les anti douleurs ibuprofène et paracétamol plus jamais j ai fahi m evanouir tellement c’était fort…et ça ne fonctionne pas car cela masque la douleur comme la péridurale avec effet rebon…soyons honnête… d où le traittement du docteur Mena…hier il a donner une conférence sur l l’arthrose et comment stopper . Pas la guerrier on était 3000. Il propose un protocole appelé Artilor. Avec une regime alimentaire contre l inflammation et les compléments dont je vous ai citer

        • Bonjour,

          À vous lire, je redoute que vous ne partiez dans tous les sens et ce n’est pas de bon augure.
          Il faut rester systématique :
          – Quels effets de la péridurale ?
          – Cela vaut-il la peine d’en faire une deuxième (après 3 semaines) ?
          – Quels effets de la deuxième ?

          Ensuite : quelle prise en charge de kinésithérapie ?
          Ce que j’en sais : les prises en charge actuelles sont souvent chaotiques (c’est un euphémisme) alors que la démarche de la Médecine Orthopédique permet souvent de bien contrôler les douleurs, de faire en sorte que le patient puisse « composer au mieux avec » ces troubles et, surtout, qu’il puisse « vieillir » au mieux et sans douleur (ou à tout le moins avec des douleurs supportables, transitoires et gérables).
          Dans cette démarche, on peut (en complément du traitement et à des moments choisis) utiliser des anti-inflammatoires (il ne faut jamais oublier que la cause de la douleur est l’inflammation).

          Il faut aussi être très clair : hernie ou protrusion : le temps joue en votre faveur puisque le « destin » des disques est de se dessécher (donc les douleurs d’origine discale diminuent avec l’âge).

          Il faut aussi être clair à propos des infiltrations : elles n’ont pas pour objectif de masquer les douleurs, mais de diminuer l’inflammation et devraient être accompagnées par une prise en charge de kinésithérapie orthopédique très structurée.

          Les supplémentations en glucosamine/chondroïtine pourraient vous aider. La mésothérapie non, idem pour le « collagène marin ». Et à propos de « Artilor » et de toutes ces nouvelles voies, je pense qu’il est trop tôt pour l’envisager (pas assez de recul).

          Bref, il serait possible de bien vous aider avec une approche de Médecine Orthopédique très spécifique aidée par l’une ou l’autre péridurale + glucosamine. Malheureusement la Médecine Orthopédique a presque disparu (sauf en Scandinavie) et, en Belgique, nous sommes quelques-uns à continuer à faire de la résistance, mais nous ne sommes plus à la mode et la relève n’est pas là.
          Et rester réaliste : ces pathologies sont « normales » dans le processus de vieillissement. On ne « guérit » donc pas, on met en place des stratégies pour « composer au mieux avec » et, surtout, pour « bien » vieillir.

          Au plaisir,

          Yves

          • Julien dit :

            J’avais déjà écrit dans ce sujet,
            Je galère toujours avec mon syndrome de Maigne qui ne part pas malgré 6 infiltrations et de nombreuse manipulations Osthopathiques.
            Seule l’application de chaleur forte au niveau de la charnière Thoraco-Lombaire soulage quasiment totalement la douleur qui se projette sur l’avant.
            J’ai essayé les patch Qutenza aussi. Sans franc succès pour l’instant mais c’est encore un peu tôt pour se prononcer. Je lis partout qu’un Syndrome de Maigne se guérit assez facilement, mais depuis un an, je commence à sérieusement douter…
            Merci pour votre aide !

            • Mon premier sentiment : ne faudrait-il pas faire « table rase » au niveau du diagnostic ?
              Bref, reprendre l’anamnèse et l’examen clinique
              avec comme intention (comme Cyriax le faisait toujours) : « Je ne sais pas ».
              Cordialement,

              Yves Seghin

  19. Julien LeRoux dit :

    Bonjour,

    Pour un diagnostic de Syndrome de Maigne me donnant des douleurs et de la Cellulagie/allodynie dans la hanche, la crête iliaque, la fosse iliaque, l’aine et même par moments jusqu’à la cuisse J’ai reçu des infiltrations faites « à l’œil » en T11/12, T12/L1 et L1/L2. Seule celle en T12/L1 a apporté une très légère amélioration éphémère au bout de 10 jours.
    Je viens de revoir le Médecin qui pense que l’injection « à vue d’œil » n’était pas assez proche du « bon endroit » » et me propose de faire sous scanner une injection dite « Foraminale » au niveau de la branche antérieure du nerf en T12/L1.

    Pensez vous que cela soit indiqué dans ce Syndrome et pourrait apporter un soulagement ?

    Bien Cordialement

  20. Mommalier dit :

    Bonjour je viens de faire une injection dans l’épaule de diprosten et je suis sous antibiotiques depuis 8 jours pour une dent avec abcès y a t’il un risque

  21. Bonjour
    je prends depuis 7 mois de la cortisone ..100mg se medrol jusqu a fin aout puis 50 mg de solupred je souffre d un meningiome non operable soigné par gamma knife fin aout et d un cancer de la thyroide operé debut mai soigné fin septembre par iode 131
    de plus je souffre depuis 9 ans de douleurs faciales multipathologie nerf d arnold nerf du trijumeau bruxisme apnee h24 qui n est soulagè que par de la cortisone
    tout cela pour vous dire que j ai une douleur plantaire dans le creux du pied avec cheville douloureuse et gonflée
    est ce uniquement due a la cortisone?

  22. Sire dit :

    Bonjour, j ai eu une infiltration sous écho le 29/10/19, pour une tendinite du supra épineux, aujourd’hui j ai toujours mal, une douleur plus prononcé qu’ avant l’acte, que faire, je ne sais plus quoi faire pour aller mieux, ca va faire 1 ans que j ai mal à cette épaule, j ai 35 ans

    • Bonjour,

      1. Comment a-t-on décidé d’infiltrer le sus-épineux ? Probablement à cause d’un diagnostic de « tendinopathie ».
      – cette « tendinopathie » a, sûrement, été détectée par échographie
      – mais l’échographie n’est pas suffisante pour incriminer le sus-épineux. Il FAUT que le test résisté reproduise la douleur. Voir mon article (https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/une-tendinite-cest-quoi/) : lire après : Comment mettre en évidence une tendinite ?
      – si le test résisté est positif (il reproduit votre douleur), alors il faut commencer par réaliser du MTP (voir le principe : 3° vidéo de https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/entorse-de-la-cheville/
      2. Il faut toujours prendre le temps de la réflexion quand on infiltre un tendon. Surtout un tendon de l’épaule qui, par nature et position dans l’articulation, est fragile.
      3. Si l’échographie montre une tendinopathie du sus-épineux et que le test clinique de la bursite sous-acromiale deltoïdienne est positif, il vaut mieux commencer par infiltrer la bourse. En effet, l’infiltration de la bourse (pour autant qu’elle soit réalisée correctement) permet souvent -après une semaine ou deux- d’éliminer l’hypothèse de « tendinite du sus-épineux ». Test de la bourse qu’on peut faire soi-même : lire tout l’article suivant et vous attarder sur la fin : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/bursite-de-lepaule/

      Je vous écris tout cela avec prudence puisque je ne vous ai pas testé.

      Cordialement,

      Yves

  23. liloutte dit :

    Je précise que les séances de kiné ne changent rien à mon problème.

  24. liloutte dit :

    Bonjour, Opérée d’un Hallus Valgus et 2ème orteil en griffe (griffe opérée par la méthode d’implant) je me suis retrouvée avec la phalange du dit orteil en griffe coupée trop courte donc mauvais positionnement de l’implant. Echographie : Œdème épaissi à hauteur des 1er, 2ème et 3ème orteils, ténosynovite et son vaisseau avec infiltration de sang au 2ème orteil (griffe opérée). Depuis plus de 5 mois, le corps médical me dit d’attendre…
    J’ai R.V. avec un chirurgien réputé le 7 janvier prochain. Pourrait-il me faire une injection pour résorber cette ténosynovite ?
    L’œdème me semble une masse épaisse et éclaté dans la plante de l’avant pied et la ténosynovite se voit devant l’orteil et me tire. Des remaniements se font dans mon pied : aponévrose, achille, métatarse… Je pense que je ne suis pas réopérable, mais j’aimerais avoir un pied normal. En attendant je porte des demi-semelles qui ne règlent pas le problème.

  25. Desmonts dit :

    Bonjour je vais avoir une infiltration de la hanche coxarthrose, et normalement à cette date je devais prendre un traitement de cortancyl est ce que je dois le prendre ou pas d’après vous ou attendre une semaine par exemple ?

  26. Gaudillere dit :

    Bonjour,
    Je me permets de vous poser une question. On m’a prescrit une infiltration bilaterale articulaire l5s1 afaire en 2 fois. Cote gauche fait le 14 mai. Cote droit hier le 24 mai. Je ressens des douleurs plus intenses sur tout le cote gauche depuis linfiltration du 14 mai. Je ne peux ps dire ou exactement ca irradie un peu partout. Cest diffus. Dos fesse devant os illique. Cote genou Javais deja fais cette infiltration zn mars2017 pas au meme centre de radiologie et je nai pas eu cette reaction. DoisJe juste etre patiente? Le radiologue que jai vu pour le 2eme cote hier et la rhumato(au tel) montdit quils voyaient pas le rapport avec linfiltration.
    En gros je veux juste avoir votre opinion. Si rien de definitif ne peut arriver dans ses douleurs je patienterai calmement

  27. woon dit :

    je suis allé voir un chirurgien orthopédiste qui a demandé à ce que je fasse une infiltration auprès d’un médecin. comme les douleurs ont augmenté, après 10 jours d’infiltration, je suis retourné voir le radiologue qui m’avait fait l’infiltration.
    Il m’a dit que j’avais fais une réaction au produit injecté, et que j’avais une inflammation de la cheville, de la malléole et un épanchement des articulations; mais que cela finirait pas passer. seulement après 23 jours d’infiltration, cela n’a fait que de s’est empirer, je boite, je n’arrive pas à marcher, poser le pied par terre, sans que mon pied gonfle, la malléole ou le dessus du pied.
    je dois utiliser des béquilles pour me déplacer, si je pose le pied par terre, mon pied commence à gonfler!
    je voudrais le signaler, faire un recours mais je ne sais pas à qui m’adresser.

  28. Jérome dit :

    Bonjour à tous.
    J’ai deja eu une crise de goutte il y a 7 mois (Si s’en etait bien une..)
    Depuis Maintenant le 24 Avril , j’ai cette douleur qui ai de nouveau apparue à l’orteil progressivement dans la journée . J’ai commencé 2 colchimax le jour même , car il m’en restait.
    Le lendemain le 25 le médecin me donne donc la suite du traitement , ça ne s’etait pas calmé avec le colchimax de la veille. Il m’a donné avec du Surgam.
    J’avais moins de douleur je l’ai Pris 6 jours mais après ces 6 jours j’ai continué 1 colchimaxpar jour, et puis la douleur est revenue progressivement en 3 jours.!!!!!!
    Donc la le medecin m’a donné du Bi profenid 2 par jour pendant 7 jours, Je n’ai pas l’impression d’etre sensible au colchimax.
    Et c’est donc allé un peu mieux, et demain c’est mon dernier jour de bi profenid et depuis hier la douleur est un peu revenue.
    Je ne comprend pas. La premiere il y a 7 mois j’avais 113 d’acide urique en crise, j’ai fais un regime j’ai perdu 12kilos.
    J’ai fais une crise il y a donc maintenant 2 semaine j’ai fais une prise de Sang j’avais 88. Donc moins.
    Je ne sais plus quoi faire j’ai fais une radio et une echo, pas de micro cristaux identifié, pas de calcification observé,les facettes articulaires sont lisse et reguliere.
    Il y a juste un « petit épanchement intra-articulaire métatarso-phalangien de l’orteil présentant un contenue épais inflammatoire.
    Mon rhumatologue m’a dit de venir lui montrer les résultats, j’ai rendez vous le 14 mai. Il se pose même des questions si c’est une crise de goutte ou pas, ou juste une inflammation .
    Je déprime ,car le biprofenid n’a plus l’air de trop faire effet, je peux marcher, mais quand je vais arréter je sens que la douleur va revenir plus forte!
    Je m’inquiète
    Un crise de goutte dure aussi logtemps sous traitement ?????

  29. blancparadis dit :

    Bonjour
    Doit-on arrêter de prendre son traitement d’ anti-inflammatoire après une infiltration ?
    Grand merci.
    André

    • Bonjour,
      Votre médecin aurait dû vous le dire.

      Yves

      • merci pour votre réponse qui m’éclaire beaucoup !!!!

        • martine martin dit :

          Ma généraliste m’avait dit que je pouvais en reprendre, comme la douleur était absente pendant 2 jours j’ai repris le 3ème jour. Par contre une semaine pour reprendre la cortisone, dixit généraliste et radiologue qui a fait l’infiltrations

        • Bonjour,
          Ma réponse était volontairement évasive pour plusieurs raisons.
          – Quelle pathologie supposée ?
          – Quelle structure ?
          – Quelle confirmation ? Et par quel examen ?
          – Quelle infiltration ?
          – Quel produit ?
          De plus, très souvent, les internautes ne cherchent pas des infos qui se trouvent déjà soit dans les réponses que j’ai données précédemment, soit dans le site lui-même. Les patients ont des responsabilités, eux aussi : apprendre, apprendre, apprendre (c’est la seule révolution possible, disait Yves Montand).

          En gros : une première infiltration a deux buts :
          1. Si amélioration : cela veut dire que la structure infiltrée était la bonne = à revoir 10 à 15 jours après pour évaluer la douleur du patient ET refaire les tests cliniques. En effet, il vaut mieux parfois refaire cette infiltration à 3 semaines pour éviter les rechutes. Vous comprenez, je l’imagine, qu’infiltrer ET prendre des anti-inflammatoires n’est pas une démarche très utile, car si vous êtes améliorée on n’en connaîtra pas la raison (car vous êtes soumises à deux traitements)
          2. Si pas d’amélioration (sans prendre d’anti-inflammatoires) = il faut revoir le diagnostic.

          Il y a la médecine facile : angine blanche – frottis – antibiotiques adéquats.
          Et la médecine difficile. La Médecine Orthopédique Générale oblige à la réflexion, aux tests standardisés, à l’évaluation et au suivi.
          Le suivi peut constituer en :
          – une deuxième infiltration + la recherche des causes + relancer le mouvement naturel (exemple typique = épaule).
          – pas de deuxième infiltration si le bénéfice est assez important. Ce qui ne change rien à la suite : la recherche des causes + relancer le mouvement naturel (exemple typique = épaule).

          Tout cela est, bien évidemment, modulé par l’âge, la localisation, les habitudes et les autres pathologies du patient.

          J’espère que vous avez compris que votre question ressemblait à d’autres du genre : « J’ai mal au cou, aux trapèzes et la kiné m’empire »… Que voulez-vous que je réponde à ce genre de question ? D’autant que la forme même de ces questions trahit le fait que ces personnes n’ont pas cherché sur mon site (ou par des réponses qui me demandent beaucoup de temps) des éléments qui pourraient faire en sorte qu’ils s’aident eux-mêmes et puissent ensuite poser des questions pertinentes.

          Cordialement,

          Yves

  30. Mariec dit :

    Bonjour
    Je dois avoir une infiltration pour une bursite sous acromiale le 22 mais je suis sous apranax, dois-je stopper avant?
    Et puis à partir de combien de jours après l’infiltration est ce que je peux reprendre un traitement par corticoïde (pour un autre souci) ?
    Merci beaucoup de votre réponse

    • martine martin dit :

      Bonjour, j’ai donc eu mon infiltration dans l’épaule au niveau de la bourses sous-acromiale, elle ne m’a aps calmée aucun effet. J’ai repris de la cortisone 6 jours plus tard pour l’épaule et pour la tendinite du moyen fessier. Deux douleurs qui brûlent surtout la nuit, c’est infernal. Je prenais 40 mg de cortisone pdt 5 jours puis 20 les 5 jours suivant puis 10 mais j’ai du arrêter en raison d’une inflammation de toutes les muqueuses et des intestins. J’ai remplacé par voltarène puis profénid qui calment en partie. Le souci c’est que c’est douleurs ne sont pas supportables sans anti-inflammatoires et qu’il est déconseillé d’en prendre tout le temps. Je revois ma généraliste dans une semaine. Mon dossier a été retenu pour consulter le centre anti-douleurs de l’hôpital mais le délai d’attente est d’un an, je ne sais plus comment faire. J’ai 66 ans et je ne fais pas ce que j’aimerais faire sauf la marche, je me pousse pour sortir marcher.
      Merci de votre réponse

  31. toncelli dit :

    Bonjour,

    Je souffre d’une névralgie d’Arnold depuis 4 jours et 4 nuits. La douleur est difficilement supportable.Je ne peux bouger la tête. Séance d’ostéopathie –> aucun effet. La vie avec cette douleur constante est impossible.
    J’ai appris sur internet que des infiltrations pratiquées suffisamment tôt peuvent régler le problème dans la majorité des cas. Quelqu’un peut-il m’éclairer ?

    Merci d’avance.

  32. Mataranga dit :

    Jaie une tendinite du sub scapulaure, compliquee d’une capsulte et d’une bursute moderee. Cela s’est fait progressivement sur 6 mois. Arret de travail depuis 3 mois. Je viens de consulter un rhumato qui préconise une infiltration intraarticulaire, une seule, + des seances de kiné en balneo pour commencer. Quen pensez vous? Cette infiltration n’a t-elle pas qu’un effet à court terme ? Vais je récuperer plus vite derrière. Et je m’interroge sur l’effet sur la glycemie et un éventuel déclenchement de diabete car je suis tres limi te, à 1,3 sans traitement pour l’instant.
    Merci de votre réponse

    • Bonjour,

      Comme vous pourrez le constater, j’ai déjà répondu à une question très similaire.

      La capsulite doit être le centre de tous les intérêts.
      Relisez l’article (https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/epaule-gelee-capsulite-traitement/: tout s’y trouve et tout commence par la nécessité d’identifier le stade de cette capsulite.
      Cette identification permettra de déterminer le traitement adéquat.
      Par exemple, si vous en êtes encore au stade 3 aucun traitement de kinésithérapie ne vous aidera (pire, cela pourrait l’empirer).
      À l’inverse, si vous en êtes au stade 1, seule la kinésithérapie vous aidera. Celle-ci demande beaucoup de travail au kiné et il faut beaucoup de temps pour en arriver à un petit exercice très simple en apparence (mais trop compliqué à expliquer ici). En attendant ce moment, vous n’avez qu’une chose à faire : profiter des bénéfices du traitement et éviter toute « agression » (par exemple : des exercices musculaires).

      La capsulite de l’épaule est la seule pathologie d’orthopédie dont on peut (on doit) guérir complètement sans rechute. Dans votre cas, cette récupération complète est indispensable afin de préserver le reste de l’épaule qui a déjà bien souffert.

      L’infiltration n’a pas un effet à court terme. Elle permet simplement de passer d’un stade où le traitement de kinésithérapie est impossible (pour ne pas dire inutile) à un stade où il faut faire ce traitement très précis décrit dans le post (voir ci-dessus).
      Il faut, pour l’instant, négliger la tendinite.
      « Balnéo » = c’est plus une occupation qu’un traitement.

      Cordialement,

      Yves

  33. Anwar dit :

    Bonjour
    Mon rhumatologue m’a prescrit de la cortisone 40mg pour une contraction des trapèzes qui dure depuis presque 4 mois ça arrive comme des spasmes et c’est des crises horribles
    Ça entraîne même des picotements plus engourdissements des bras
    Je voulais vous demander dans combien de temps on ressens les effets de la cortisone c’est mon troisième jour mais je ressens toujours des douleurs
    Je vois mais savoir dans combien de temps je verrai une différence
    Je vous remercie d’avance pour votre réponse
    Merci

    • Bonjour,
      Vous me donnez très peu d’informations.
      Lire ceci pourrait vous aider, je pense : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/une-consultation-type-en-medecine-orthopedique/
      Par ailleurs, l’apparent diagnostic de contraction du trapèze est assez génant dans la mesure où ce muscle ne souffre jamais d’aucune pathologie. Il est seulement une victime d’un trouble profond qu’il faut chercher et trouver. Voir : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/mal-au-trapeze-arretez-le-massacre/

      Cordialement,
      Yves

      • Anwar dit :

        Je vous explique les détails
        Je suis manip radio et je travaille en radiologie interventionnelle depuis presque un an maintenant avec un tablier plombé
        J’avais jamais eu des problèmes de santé auparavant
        Tout a commencé au mois de septembre suite à une séparation douloureuse
        J’ai eu un torticolis j’ai été voir un rhumatoligue qui m’a prescrit des décontractant musculaires thiocholchiside plus vieux l’attend pendant une semaine
        J’ai eu 10 seances de Kine pour un massage décontractant
        Mes douleurs se sont un peu calme
        Mais tous les soirs j’avais mal comme des noeuds cervicales mais j’arrivais à dormir et supporter les douleurs
        Au mois de décembre j’ai eu encore un peu mal mais j’ai continué à travailler
        Un jour au boulot j’ai déplacé un patient sur la table d’examen et j’ai fait un malaise suite à ça
        Mon cou plus les bras sont restés engourdis et j’avais tout le haut de mon dos est resté bloqué pendant une semaine
        Un rhumatologue m’a injecté de l’hydrocortisone dans les trapèzes et ça m’a permis d’aller travailler pendant une semaine
        Mes douleurs c’est à dire les bourdes cervicales et les picotements plus les engourdissements sont revenus après une semaine et la je suis sous cortisone depuis 4jours mnt j’ai un peu moins mal mais ça m’arrive toujours des crises ou il m’est impossible de bouger
        Un détail entre temps ça on m’a diagnostiqué une polykystose ovarienne au mois de novembre sous traitement avec de la progestérone
        Je suis désolé pour tous les détails mais j’en peux plus d’etre Handicapé et avoir des picotements et engourdissements comme ça je ne dors pas la nuit
        Je vous remercie d’avance pour votre reponse

        • Cela change peu à ce que vous m’avez partagé.
          Je suppose donc qu’un examen clinique approfondi n’a pas été réalisé et serait donc à faire.
          « On » s’est focalisé sur les trapèzes qui ne souffrent jamais d’aucune pathologie et, en vous plaçant sous cortisone, « on » a « tapé » (excusez l’expression) fort et large.
          Les engourdissements que vous décrivez m’encourage donc à vous recommander plusieurs choses : obtenir un bon examen clinique (qui contient un examen neurologique), vous mettre en garde contre tout traitement manuel (pour l’instant) et réaliser une IRM (éclairée par une hypothèse diagnostique).
          Ne soyez pas désolée, ce que vous vivez est terrible et devrait nécessiter la plus grande attention et la plus grande prudence.
          Yves

  34. Abde dit :

    Bonjour
    Jai ma famme ki a une tendinophati fessier
    Elle a tro male elle a fai une infiltration de la anche 9/2017 sa se calme. Me en 12/2017 les douleure revien elle plere boucous. Je se pas coi fere svp edai nous en 4 enfant dans le dernier a 3 ans
    Ma famme a 37 ans
    Mercie

  35. Druart dit :

    Bonjour voila cela fais 4 semaine que j ai une sciatique ayant subit une sleeve je ne peux pas prendre n importe quoi j avais ete chez mon medecin traitant mais rien a fais du fais qu il ete en congé je suis allee chez un autre qui ma mis sous cortisone maintenant depuis 15 jours demain j ai rendez vous pour une infiltration cela vas beauxoup mieux dois je qu en mm la faire ou dois je continur juste sous medoc

  36. julien dit :

    Bonjour, j’ai 21 ans, j’ai eu une tendinite lors de mon entrainement de breakdance ne sachant pas ce que c’etait j’ai forcé dessus pendant 1 mois. J’ai essayer les anti inflammatoires le kiné electro stimulation,onde de choc ect rien n’a marché. J’envisage de faire une infiltration. Ma question: est ce vraimment efficace? ca règle le probleme en lui même ou sa soulage juste la douleur a long terme?
    le tendon est il plus fragile ?
    et enfin ma plus grosse crainte apres une infiltration est ce que je pourrais reprendre mon sport normalement ? tout en sachant que ca solicite beaucoup l’épaule et les bras

  37. Lux dit :

    Bonjour ,

    J’ai subi une infiltration mercredi 19 juillet pour une sciatisue hyper algique, sur à un canal rachidien etroit ; arthrose.
    Or nous sommes dimanche 23 et je ressens toujours une douleur vive sur le trajet du nerf sciatique.
    Est ce normal?

  38. Bonjour,suite à de nombreuses infiltrations dans le bassin 5 durant l’année pendant plusieurs années j’ai perdu toute ma force côté droit ,j’ai des petites pertes d’équilibre,je ne peux que difficilement monter sur une chaise ou escaliers ,j’ai toujours peur de tomber car je ne suis plus aussi stable qu’avant .je n’ai plus aucune douleur mais j’ai tous ces effet secondaires très très ennuyeux et ca me gâche la vie .que faire si il y a quelque chose à faire ?

  39. kamal dit :

    Bonjour
    -J’ai 40 ans et j’ai un canal lombaire de 11 mm peut on parler de rétricissement du rachis ?
    -je prends des anti inflamatoir depuis 1 mois dont une 01 infiltration mais douleur persistante fesse, molet et pied sans fourmillements (urines , rapport sexuel possible ) mais je marche en boitant
    -Résultat Scaner: petite hernie discale l4l5 latéral gauche- pincement discale l5s1
    Question => chirurgie?
    Merci d’avance

  40. Henchoz dit :

    Bonjour

    J ai eu une infiltration dans le genou suite a un kyste dans l articulation et après l infiltration j ai ressenti de fortes douleurs suivies d un engourdissement du genou au pied. avec sensations de gonflement du pied et fourmillements.. es ce normal.
    merci de votre réponse
    cordialement

  41. J’ai eu 2 infiltration une au genou et une à la hanche qui à été remplacé complètement le 30novembre mais je fait de la phybromiagie et je suis des patchs de fenatil et d’autres madicament pour la douleur comme celebrex et celbata pour la phybromiagie ainsi que dinodil 1 mg au besoin merci et à date j’ai encore plus de douleur merci

  42. Edward dit :

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    obtenir une carte vierge ATM aujourd’hui (MR WANDY) et être parmi les chanceux qui bénéficient de cette carte. Cette carte de guichet automatique dans le jeu blanc est capable de piratage dans tous les guichets automatiques partout dans le monde. Je dois savoir à ce sujet WHITE Carte bancaire quand je cherchais du travail en ligne environ un mois ago..It a vraiment changé ma vie pour toujours et maintenant je peux dire que je suis riche parce que je suis un témoignage vivant. Le moins d’argent que je reçois dans une journée avec cette carte est $ 3,000.Every maintenant et puis continuer à pomper l’argent dans mon compte. Bien illégale, il n’y a aucun risque d’être pris, comme il est programmé de telle sorte qu’il ne peut pas suivre, mais elle a aussi une technique qui rend impossible pour la CCTV pour détecter you..For détails sur la façon d’obtenir le vôtre aujourd’hui, les pirates email : wandyhackersworld88@gmail.com

  43. Vittorelli dit :

    Bonsoir. Je suis effrayée par une infiltration des deux épaules que je dois subir le 10/10. Suite à un accident (chute avec tentative de me rattraper, l’échographie montre une tédinopathie du long biceps et un épanchement bilatéral au sein de la gaine des longs biceps et une fissure de la face profonde du supra épineux gauche. Quels sont les traitements et thérapies. J’avoue avoir un traitement antalgique violent (durogesic, oxynorm, rivotril). Donc je souffre moyennement sur une échelle 1 à 10 je dirai 6. Et j’attends quoi je ne sais pas car personne meme pas mon médecin traitant n’a pu me parler de ca. Ce qui risque de ce passer, l’infiltration est elle judicieuse, ou juste un moyen de dire j’ai fait quelque chose, risque t’elle d’aggraver ou juste soulager les douleurs ou soigner , cela va jouer sur quoi ? Qui dois je voir maintenant ??? Qui peux repondre à mes questions. Merci d’avance. Pour info l’accident a eu lieu en juin. 3 semaines immobilisations totales, Kine pour massage doux, ten’s pour la douleur… mais rien de concret je n’ai toujours pas ma mobilité et cela empire.

    • vandervelden dit :

      bonjour jai lu et vut ce que vous prnez arretté ces saloperie car je sait de quoi je parle aux pied et dos jai des gros problemes sous controle car jai prit comme vous ces medicament qui ne font que caché le mal mais ne coupe en aucun cas l inflamation sur et certain car on ma fait prendre l oxicondain et rien car ces des antidouleur et maintenant je fait une cure a cour terme de medrol et le lendemain le mal et douleur ont pratuiquement disparut l inlamation car ces elle qui provoque les douleur alors n ayé pas peur des infiltration qui sont a base de cortisone car ces vraiment et marche tres bien vous en aurez peut etre besoin d une deuxieme et cela il ne faut pas avoir peur de le demandé a votre medecin et les resultat sont tres nette et normalement vous ete tranquille pour six mois , mais n oublié surtout pas ne laissé jamais installé la douleur car ces l inflamation qui provoque les douleur dans 80 pour cent des cas , je ne suis pas medecin mais jai 56 ans et gros probleme aux dos et pied mais sous controle voila 16 mois que je ne ressent plus rien depuis la cortisone

    • Bonjour, cela soulage oui c’est vrai, mais en ce qui me concerne j’ai toujours mal surtout à la marche, mon pied a toujours cette insensibilité DE PARALYSIE que je rencontrais au début du traitement, j’ai reçu 6 infiltrations au totale, attention à la déprime.. J’ai perdu mon emploi après un mois de maladie, quand j’ai voulu reprendre mon poste j’ai été remercié après deux ans et demi. Ma recommandation c’est que vous devez vous soigner au plus tot, car moi j’avais attendu et je me faisait traiter tout en travaillant et résultat l’idéal pour ses pathologies c’est d’etre au repos.

    • Bonjour,
      vous décrivez bien votre accident, les suites (kinés…) et il semble que vous ayez perdu beaucoup de mobilité encore.
      Malheureusement vous ne donnez pas les détails d’un examen clinique (au cabinet) qui commence par 12 tests très précis (vous le trouverez au début de ce post : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/epaule-examen-et-schema-capsulaire/).
      Cet examen clinique de base permet de mettre en évidence l’essentiel des troubles mécaniques de l’épaule pour, ensuite, confronter ces hypothèses à un examen technique (écho, IRM…).
      Dans votre cas, sans pouvoir réaliser cet examen clinique de base et avec ce que vous écrivez, on peut quand même tenter une hypothèse : la chute pourrait avoir entraîner une souffrance de la synoviale de la capsule articulaire et le liquide dans la gaine du long biceps pourrait en être le témoin. La fissure du sous-épineux pourrait être en rapport avec le traumatisme, mais elle pourrait être préalable à celui-ci. En effet, toutes les épaules souffrent à peu près de la même façon en vieillissant (bourse, tendons du sus du sous-épineux et du sous-scapulaire).
      L’immobilisation que vous avez subie est, elle aussi, un facteur de développement réflexe d’une synovite de la capsule entraînant une « capsulite rétractile ». De plus vous dites bien que vous avez perdu beaucoup de mobilité et que vos douleurs sont très importantes. Tout est suffisant pour investiguer l’hypothèse d’une capsulite rétractile. Pour vous faire une idée, il vous suffit de lire la suite du post que je vous ai indiqué plus haut. Pour le traitement (s’il s’agit d’une capsulite : cela dépend du stade auquel vous êtes, mais ce n’est pas très compliqué. Le plus difficile est d’en faire le diagnostic puisque cette pathologie ne se voit pas aux examens techniques que vous avez faits.)
      Voir pour le traitement : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/epaule-examen-et-schema-capsulaire/
      Cordialement
      Yves

    • LARAICHE dit :

      Non, je promets, j’ai 70 ANS, une femme ostéoporée, après une sciatique de 4/5 mois, j’ai subi 3 PERIDURALES BASSES par un excellent Chirurgien Orthopédiste à Beyrout espacées de 3 mois, pendant un an je n’ai plus eu aucune douleur du rachis, cervicales, dorsales et lombaires, le problème est ma 2eme PTH que je viens d’avoir sen Septembre 2016, je n’ai plus aucune douleur sur cette PTH, mais les lombalgies sont revenues, j’envisage fermement d’en refaire au moins une pour retrouver ma mobilité d’un an auparavant.

  44. Phhenri dit :

    Merci pour votre témoignage , je porte des semelles orthopédiques que j’ai fait faire chez un podologue . Je vais patienter et je reviendrais vers vous quand j’irai mieux à bientôt .

  45. Phhenri dit :

    Bonsoir, après un traitement de 4 semaines avec 6 infiltrations au pied droit suite au mal que j’ai énoncé dans un article antérieur j’ai ressenti une amélioration, la douleur est moins constante mais toujours présente, j’ai toujours des difficultés à marcher correctement en fait j’ai encore mal. Le spécialiste m’a dit à la dernière infiltration que je devais reprendre mon activité de serveur très prochainement, nous sommes jeudi et je suis inquiet …

    • vidal dit :

      Mon mari a porté des semelles exprès pour épine calcanéene un certain temps et depuis n a plus du tout mal même sans semelles
      cela agit presque les semelles portées inutile de faire des infiltrations. Je ne comprends pas que les medecins ne le preconisent pas!!!!!

      • Bonjour,

        Il est heureux que les semelles vous aient aidé. Cependant, il ne faut pas en faire une généralité.
        S’il s’agissait de LA solution unique, elles seraient toujours prescrites.
        Il faut parfois infiltration(S)+ semelles + renforcement des muscles profonds du pied + renforcement en exentrique des mollets + surveiller le poids.
        C’est une pathologie pernicieuse et mal comprise puisque ce n’est pas l’épine qui fait mal, mais l’inflammation de l’aponévrose plantaire.. On peut avoir une épine sans douleur, car sans aponévrosite.
        Vous constatez donc que tout est plus compliqué que ce qu’on pourrait penser.
        Cordialement

        Yves

        • vandervelden dit :

          tout a fait d accord avec vous moi on ma fait faire des semelles mais il ne faut surtout pas les gardé du matin aux soir ces mon orthondontiste qui me la conseillé car malgré ma perte d equilibre a cause de mes pied les porté tout le temp entarine des maux de dos supérieur car le corp doit s habitué car jai un affaissement plantaire avec valgus et les premieres phalange et une epine tres volumineuse et ont ne m opere pas car si operation ce sera en dernier recour il faut remusclé ces jambes et cuisses surtout car j avait l impression que a partir de mes genoux yout flanchait plus de force ors le pied compte beaucou pour le corp entier , ps je ne suis pas medecin mais j en ai vut et en voit encore car mes disque de ma collonne sont abimé en LéL » et hernie discalle L5S1 ext tout cela fait partie de l orthodontiste, , car il ne faut urtout pas laissé installé l inflamation et quand je commence a avoir mal je prend du medrol a courte durée pendant une semaine et le mal disparait , je fait controlé mes rein et autre organs tout les six a mon age et rien parfait de ce coté la car la cortisone malgré ce que l ont dit dessus agit tres bien contre toute inflation du a l artrose et artrose ankilosante et est moin dangereux que toute sorte de produit et medicament anti infalamatoire comme l ebuprofene ext ,, qui ne sert a rien alors n hesité pas a demandé consiel aupres de votre ortondontiste ou votre medecin traitant , tout ce que je vient de dire est purement mon avis personnel

  46. Phhenri dit :

    Bonjour, je découvre que je ne suis pas le seul à souffrir. Je reçois des infiltrations au pied droit suite à une inflammation qui résulte d’une épine calcanéenne , j’ai reçu trois infiltration pour le moment, demain j’aurai la quatrième, j’ai toujours mal dans le talon et mon pied sur la partie droite est engourdi , pour dormir la nuit je prend du miorel 4 mg, et une injection est composé de 1xdepo- medrol 40mg 1 ml inj. 1xXylocaine 20 ml 1%inj. Puis en arrêt de travail depuis deux semaines, la question est combien de temps ce traitement peut-il durer ?

    • C’est une pathologie pernicieuse et mal comprise puisque ce n’est pas l’épine qui fait mal, mais l’inflammation de l’aponévrose plantaire… Ainsi, on peut avoir une épine sans douleur, car sans aponévrosite.
      Il faut parfois infiltrer + semelles (pas nécessairement orthopédique, mais surtout des semelles rigides pour éviter que la plante du pied se « déroule » à chaque pas et, ainsi, tracte trop sur l’aponévrose) + renforcement des muscles profonds du pied + renforcement en exentrique des mollets + surveiller le poids.
      De plus, il vaut mieux faire les infiltrations sous échographie afin d’infiltrer au bon endroit et de mesurer de fois en fois l’épaisseur de l’aponévrose.
      Cordialement

      Yves

  47. Didier dit :

    Bonsoir
    J’ai une aponévrosite plantaire et le rhumatologue m’a fait 4 infiltrations en a peine 15 jours mais maintenant c’est le muscle carré plantaire et le muscle court fléchisseur qui sont enflammé.
    Il m’à donné du prednisone pour soulager l’inflammation, mais cela ne fait rien et je ne sais plus quoi faire.
    Je ne sais pas aussi si mon inflammation est du au trop gros nombre d’infiltrations, est ce que quelqu’un pourrais m’éclairé sur ce sujet
    Merci à vous
    Didier

  48. Julie Sirois dit :

    bonjour, mon père s’est fait faire une 4e infiltration à la cortisone à la hanche à la mi-juin dernier mais le radiologiste a manqué son coup, il a piqué un nerf. Sa jambe du même côté a levé deux fois alors qu’il se faisait piquer. Depuis ce temps, il a le devant du tibia engourdi jusqu’au haut du genou. Il a fait deux chutes car à certains moments, sa jambe est comme une guenille, tout ça, sans avoir été soulagé. Pensez-vous que ses sensations vont revenir à la normale ? Merci.

  49. paul poitras dit :

    un block placétaire peut p til provoqué une augmentation du tau de glycemie

    merci

  50. Michel benhammou dit :

    J ai une inflammation du sacro iliaque me conseiller. vous depiqures. De cortisone merci
    A vous

    • Delfaix dit :

      Bonjour, si vous avez les sacro iliaques inflammes c’est peut être dû à une spondylarthrite ankilosante non? Avez vous vu un rhumatologue?

  51. Iman dit :

    Bonjour!

    Cela fait 3 mois que je souffre dune entorse au poignet vers le cubitus, avec les anti inflammatoire non stéroïdiens, le repos ainsi que la glace la douleur a diminué mais refuse de sen aller. Pensez vous que je puisse avoir recours a une infiltration de corticoïdes locale?

    Merci,
    Iman.

    • Il y a beaucoup de localisations possibles d’entorses au niveau du poignet.
      Pour les os du carpe, le traitement de première intention est le Massage Transversal Profond. Si pas de résultat : infiltrations très spécifiques.
      Pour l’articulation entre le radius et le cubitus (à tester coude plié : douleur en fin de course de pronation et de supination passive), le temps joue en faveur du patient, mais il faut parfois infiltrer (par de traitement par Massage Transversal Profond).
      Cordialement

      Yves

  52. Rahhaoui dit :

    Bonjour vous avez bien explique le sel mais pas le sucre avec la cortisone merci pour vos efforts

  53. Martin dit :

    Bonjour! On m’a diagnostiqué une hernie discale central arrière à base large entre L4-L5. Jai fait de la physio, ostéopathe, acupuncture etc sans résultat. Depuis, je ne peux rester debout ou marcher plus que 5-10 minutes. Douleur intense juste au-dessus de la fesse gauche avec engourdissement à la jambe gauche à la partie extérieur jusqu’au dessus du pied. Mais je n’ai pas de douleur à la jambe, un engourdissement partiel la majeur partie du temps qui va partir si je m’assoit. On ne veut pas m’opérer, je vais bientôt recevoir une infiltration. Pouvez-vous me dire quel serait la bonne injection selon l’endroit ou j’ai ma douleur. J’ai beaucoup lu sur le sujet et je crois que l’épidurale foraminale serait la bonne façon. Cependant, comment faire si la douleur provient de l’hernie discale ou bien du joint sacro-iliaque. Jai lu que ca pourrait provenir de cette endroit également.

    Merci de votre aide!
    Mes salutations!

    Martin

    • On m’a diagnostiqué une hernie discale central arrière à base large entre L4-L5. Depuis, je ne peux rester debout ou marcher plus que 5-10 minutes. Douleur intense juste au-dessus de la fesse gauche avec engourdissement à la jambe gauche à la partie extérieur jusqu’au dessus du pied. Mais je n’ai pas de douleur à la jambe, un engourdissement partiel la majeur partie du temps qui va partir si je m’assoit.

      La fin de votre description est un peu floue, mais on doit penser que vos symptômes sont en rapport avec la hernie.
      Par contre une atteinte SI (par ailleurs trèsrare) ne peut pas donner un tableau au sein duquel il y a des éléments neurologique comme vous en parlez.
      Quant à la thérapie, je pense que la péridurale caudale devrait vous aider, quitte à réévaluer après deux péridurales caudales l’utilité d’une épidurale foraminale.
      Péridurales : comment s’y retrouver ?</a>

      Cordialement

      Yves

      • Martin dit :

        Oui ma douleur et mes symptômes sont à rapport avec l’hernie. Le 16 juin j’ai reçu une injection épidural foraminale et 4 jours après je distinct aucun changement à part d’avoir senti un pression dans le dos pendant deux jours. Est-ce normal? Est-ce que je dois attendre plusieurs jours avant d’avoir une amélioration? Le physiatre m’a dit que je devrais attendre un mois avant d’en recevoir une deuxième et que je peux en recevoir seulement 3 par année.

        Vous pensez qu’une épidural caudale serait plus adapté?
        Vous pensez quoi de la décompression vertébrale par la méthode Cox?

        Merci de m’éclairer car je suis dans le néant!

        Martin

  54. Pailhon dit :

    Bonjour
    Je suis tombé au ski, mon genou m’a fait mal mais la douleur était légère. Je suis aller au travail pendant une semaine. à la fin de la semaine j’avais mal au genou, il m’a été presque impossible de conduire jusqu’à chez moi tellement que ça me lancé. Le médecin m’a arrêté 1 mois, j’avais 3 séances de kiné par semaine. Ca aller mieux mais toujours l’impossibilité de reprendre le volant. Mon genou et les tendons continuent de me faire mal.
    Je suis allée voir un orthopédiste qui m’a conseillé de voir un médecin du sport il m’a diagnostiqué une tendinopathie du biceps crural, hypoechogene près de son insertion sur la tête du fibula. Il m’a conseillé du repos et des séances de kiné.
    L’orthopédiste m’a arrêter pendant 1 mois et demi. Depuis je vais mieux mais ma tendinite continue toujours à me lancé sans avoir fait trop d’effort.
    Je suis retournée voir l’orthopédiste après 2 mois et demi d’arrêt. Il me dit que la seule méthode est les infiltrations. J’ai 25 ans je trouve que les infiltrations à mon âge n’est pas adapté. A mon âge mon corps devrait pouvoir se réparer avec des exercices et du repos.
    Est ce que les infiltrations est une obligation après 2 mois et demi d’arrêt ?
    Merci de m’aider

  55. firdaous dit :

    Bonjour,
    souffrant d’une douleur sciatique qui dure depuis 5 mois j’ai été voir un rhumato ( 1er raitement corticoide oral+2ème : traitement AINS) puis un neuro chirurgien qui m a fait faire une IRM : pas d’ hernie discale . et qui ma prescrit des AINS en m adressant chez un traumato pour voir si ma douleur est liée à une instabilité (subluxation) de la hanche . Ce dernier m’a fait arrêter les AINS
    et m’a prescrit 7 injections intramusculaires de solumedrol 120 mg que je supporte mal :forte insomnie, crampes aux orteils, sensation de pression au niveau de la tête .
    je voudrais avoir votre avis sur le dosage de solumedrol sachant que mon poids est de 42 kg.
    Je vous remercie de votre aide

  56. Virginie dit :

    Bonjour
    J’ai subit une infiltration en mars dernier à l’épaule pour soigner une tendinite après des mois de anti inflammatoire et de cortisone par voix oral !!! Depuis je prend du poids !!alimentation est la même depuis toujours !
    Est ce normal et cela va il continuer ?
    Cordialement

  57. Weisskop Alain dit :

    Bonjour,je me suis fait faire une infiltration à la hanche gauche à cause d’une arthrose bien poussée. On m’a injecté un gel.Ça fait aujourd’hui 1 semaine,depuis ma douleur a augmenté et je n’arrive plus beaucoup à dormir,je prends même des béquilles pour me soulager. Si vous pouviez me dire si c’est normal ? et que faire pour me soulager ?
    Celui qui m’a fait l’injection, m’a dit que ce serait mon corps qui rejette le traitement, et que je dois attendre 3 à 6 semaines que mon corps élimine de lui même le gel ?
    Merci à vous de bien vouloir me renseigner

  58. Laura dit :

    Bonjour,

    J’ai 27 ans. 6 ans que j’ai mal au trapèze droit sans raisons particulières. J’ai juste commencé à avoir mal comme ça, petit à petit c’est devenu chronique, quotidien. Permanent. Je suis droitière donc je porte toujours mes affaires du côté gauche, à l’époque ou j’ai commencé à avoir mal je ne travaillais même pas devant un ordinateur donc je n’étais pas constamment sollicitée par des mauvaises positions.

    J’ai consulté kiné après kiné, toujours mal voire même encore plus. Quand je vais voir un osthéo, ça soulage quelques jours avec un peu de chance, quelques semaines puis rebelote. Plusieurs hypothèses m’ont été soumises par le corps médical :

    1- c’est dans la tête
    2- arrêter de travailler devant un ordi ou changer de bras quand vous utilisez votre souris
    3- L’extraction de vos dents de sagesse a du mal se passer, le chirurgien dentiste a du y aller comme un forcené et vous a bousillé quelque chose
    4- changez de matelas, changez d’oreillers, dormez sur le dos, dormez sur le ventre etc..
    5- l’endométriose s’est logé vers vos muscles de l’épaule…

    Mon médecin traitant m’a dit, c’est pas musculaire. OK je veux bien la croire mais dans ce cas c’est quoi alors ? Je vais aller voir un rhumato et un orthopédiste en consultation, je verrais bien ce qu’ils pensent de mon cas. Je voulais pas faire des infiltrations mais après avoir lu votre article sur le sujet je commence à me demander si je ne vais pas tenter car après 6 ans de douleur je ne sais plus quoi faire.

    L’année dernière j’ai eu un moment de répit qui a duré 4 ou 5 mois durant lesquels je n’avais plus aucune douleur. J’ai jamais su pourquoi mais ça n’a pas duré… 😦

    Est ce que muscler mon trapèze peut m’aider à ralentir l’affaissement de mon épaule ? J’ai arrêté les massages, le kiné, l’osthéo et les étirements par contre je réalise les exercices préconisées dans votre article en levant les bras vers le haut pour oxygéner mon muscle à part ça je n’y touche plus.

    • Martin dit :

      Bonjour! est ce que vous avez mal au trapèze droit au complet? ma conjointe à sensiblement les même symptôme je crois…mais lorsque que je frotte mon pouce sur le trapèze, il y a vraiment un région ou un endroit spécifique ou se situe la douleur. Sa fait une bosse au touché et cest douloureux. Comme s’il y avait de l’inflammation à cette endroit précis. Je peux vous dire que dans son cas c’est causé principalement par le stresse…sa créer des nœuds. Peut-être une certaine posture causé par une physiologie de corps imparfait, épaules courbés par en avant, des coudes trop vers l’intérieur etc

      • Bonjour,
        Tout ce que vous constatez est bien évidemment correct.
        L’explication qui vous vient spontanément est celle qui vint à l’esprit des hommes depuis la nuit des temps.
        Mais depuis 60 ans, cette explication s’est avérée fausse. En effet, les douleurs et les contractures que vous constatez ne sont que des témoins d’un trouble mécanique qu’un praticien doit trouver et soigner.
        L’explication du stress est aussi une idée spontanée, car lorsqu’on est stressé on a plus mal. Cependant, le stress ne joue pas sur la cause (profonde) de la douleur, mais sur la sensibilité à la douleur.
        Il faut ajouter que toute tentative ou volonté de détendre ces « contractures » améliore la douleur, certes, mais de façon temporaire.
        Pire, détendre des muscles qui sont victimes de bombardements réflexes venant d’une structure profonde (comme je l’expliquais plus haut) fait rentrer le patient dans un cercle vicieux où plus il veut se détendre plus il aura mal et, plus encore, il met son épaule en danger mécanique.
        A lire sans doute pour vous : cervicalgies et « Douleurs dans le haut du dos »
        Cordialement
        Yves

  59. Annie dit :

    Après combien de temps peut on subir une deuxième infiltration de cortisone(sans danger) ( épaule droite; tendinite et capsulite)si la première n’a pas fonctionné ??

    • Attention :
      Si on a diagnostiqué « tendinite » et qu’il y a une capsulite, il faut commencer par infiltrer la capsule. Ensuite il faut traiter (kiné) la capsulite. Souvent il ne faut rien faire aux tendinites lorsqu’il y a une capsulite, mais traiter correctement la capsulite.
      Si la capsulite était au stade 3, l’infiltration doit donner un effet sur la douleur (pas sur la limitation de mouvements) et, le plus souvent, une infiltration suffit.
      Par contre, infiltrer un tendon alors qu’il y a une capsulite = pas de résultat.
      Donc : pour vous en dire plus il faudrait savoir à quel endroit, pour quelle structure et avec quel produit vous avez été infiltrée.
      Cordialement

      Yves

      • Audrey dit :

        Bonjour.
        J’ai reçu suite a un arthroscanner un diagnostique de capsulite à l épaule droite avec algodystrophie. J’ai ressenti une très nette amélioration de la douleur 24h après injection du liquide de contraste. Premières vraies nuit de sommeil après 5 mois d’en douleurs intenses. Celle amélioration a duré 10 jours jusqu’à mon rdv chez le rhumalogue que mon médecin du sport m’a envoyé voir avec les résultats du scanner pour une infiltration (Altim). Cela fait une semaine ajd que j’ai vu le rhumatologue et subi l’infil et depuis la douleur a nettement augmentées ce de façon progressive des 48h après l’acte. Est ce normal ? Je compte te contacter le médecin des Lundi. Mais j’en suis curieuse d’avoir votre avis quant à l’an raison. Merci par avance

        • Bonjour,
          je fais quelques suppositions :
          -Si vous souffrez d’une capsulite, l’injection de produit de contraste a pu « étirer » un peu la capsule et vous donner du confort. Il eut fallut alors continuer par une démarche très précise que vous trouverez sur : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/epaule-gelee-capsulite-traitement/
          Vérifiez d’abord avec les critères que je donne si vous avez bien une capsulite : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/epaule-examen-et-schema-capsulaire/
          – Par ailleurs, si algodystrophie a été objectivée par une scintigraphie ou une simple radio, l’infiltration de corticoïdes pourrait ne pas être la meilleure idée puisque l’algodystrophie se manifeste à la radio par une perte osseuse.

          Je pense donc qu’il faudrait suivre à la lettre le traitement que vous avez lu sur mon post (si vous souffrez d’une capsulite de l’épaule), évaluer quel médicament pourrait vous aider pour l’algodystrophie (calcitonine ?), éviter toute agression et tout effort de votre part pour gagner en amplitude. C’est le kiné qui doit tout faire.

          Prenez ma réponse avec beaucoup de précautions, car je ne vous ai pas examinée et ce que vous décrivez concerne plutôt les médecins spécialisés en Médecine Orthopédique qui pourraient dialoguer avec le rhumatologue.
          Cordialement,

          Yves

  60. Corinne dit :

    Bonjour,
    Je dois subir une infiltration sous radio à l’Hôpital vendredi prochain pour traiter une névralgie d’arnold côté gauche. La douleur ne me quitte plus depuis 10 ans. Après divers traitements (anti-inflammatoires, laroxyl… kiné, ostéo…) rien n’y fait. Les radios montrent seulement de l’arthrose cervicale). Pouvez-vous me dire si cette solution peut se révéler efficace. Merci de votre réponse.

    • Bonjour,

      Cela vaut le coup d’essayer. Mais, en général, il vaut mieux coupler cette infiltration avec un traitement manuel très spécifique (pas de massage, de mobilisations Nietzsche d’étirements).
      Cordialement

      Yves

      • Corinne dit :

        Excusez-moi, je ne comprends pas bien la fin de votre réponse. Je ne dois pas faire de massages mais plutôt des étirements c’est ça ? Merci.

        • Petite erreur de réponse.
          Bonjour,

          Cela vaut le coup d’essayer. Mais, en général, il vaut mieux coupler cette infiltration avec un traitement manuel très spécifique (pas de massage, de mobilisations ni d’étirements).
          Donc pas de massage, pas de mobilisations, pas d’étirements.Mais un traitement manuel spécifique que je ne pourrais décrire ici (s’il s’avère après examen qu’on peut le pratiquer!!!)
          Cordialement

          Yves

          • Josie dit :

            Bonsoir – En effet, je viens d’aller chez un rhumatologue expérimenté : après 3 ans de traitements stériles, il a fait une infiltration de cortisone qui a produit immédiatement ses effets : plus de douleurs. Et je dois également aller chez le kiné : pas de papouilles, pas de doudouces m’a-t-il annoncé mais un travail au crochet. Ce sera un peu douloureux mais j’ai confiance.

  61. Très interressant, merci bonne journée…

  62. aboki dit :

    Excellent aboki

    • Catherine dit :

      Bonjour Yves,
      J’ai été opérée en 98 d’une hernie discale L4 L5
      J’ai une douleur à type de crampes et de serrage de la cheville depuis 2 mois, uniquement lorsque je suis en station debout a partir de midi.
      J’ai eu un traitement à base d’anti inflammatoire et lyrica ainsi que 8 séances de kiné sans aucune amélioration.
      Un rhumatologue m’a prescrit de la bêta méthadone 20 mg/jour depuis 2 jours (durée de 10 jours) Ainsi qu’une infiltration sous scopie, il le dit que j’ai une sciâtalgie. Miracle depuis hier je n’ai quasiment plus mal !!!
      Le scanner montre une discarthropathie dégénérative évoluée L4 l5 .
      Le rhumato me dit que c’est l’arthrose postérieure qui appuie sur la vertèbre et irrite le nerf sciatique.
      Ma question : dois je faire l’infiltration sachant que le radiologue m’a dit de la faire sous scanner car c’est complexe et surtout j’ai déjà été opérée ?
      Merci pour votre reponse et bravo pour votre site.
      Catherine J

  63. Annie dit :

    Bonjour,
    Je souhaiterais savoir s’il est favorable d’effectuer une infiltration pour des tendons très abimés à l’épaule droite.
    Ceci est pour ma mère, patiente avec ostéoporose, calcification,douleurs dans tous l’épaule omoplate bras interne en continu. Aucun traitement anti inflammatoire pour cause d’hernie hatial. Ne supporte pas la morphine. À tout essayer, son médecin généraliste ne propose aucune solution depuis plus de 5 mois. On suppose un cancer au poumon,tâche blanche vu au scanner ( sans infiltrations iodes car 1/4 de thyroïde) examens futures : prise de sang, fibroscopie, et scan pour valider le diagnostic cancer poumon.
    De ce fait peut elle avoir une infiltration à l’épaule ? Pour la soulager.
    C’est un peu complexe j’en doute pas,mais elle arrive au point de non retour!!!
    Besoins d’aide,merci d’avance.

  64. Renée Grenon dit :

    Bonjour, je suis une femme de 44 ans en récidive d’une hernie, L5-S1. Pareil épiside il y a 4 ans. Cette hernie est aggravée d’entorse. Par contre, le tout s’est installé graduellement, je ne peux l’associé a yn mauvais miuvement en particulier. Sauf un pelletage de neige peut etre un peu trop intense. J’en suis a ma 24 ième journée de douleur intense. J’ai le nerf sciatique affecté car douleur intense dans fesse jusqu’au genou. De plus, mon ligament sacro illiac était déja en inflammation avant la récidive d’hernie et semble en souffrir encore plus maintenant. J’ai reçu deux épidurales foraminales il y a deux semaines. (comme lors de mon premier épisode il y a 4 ans) j’avais eu une réponse extraordinaire à l’époquela première fois il y a 4 ans, donc je n’ai pas tardé pour recevoir cette infiltration. ( très rapide au privé à la clinique de physiatrie) mais cette fois-ci, très peu d’amélioration… Mobilité très réduite et tout anti douleurs, pratiquement innéficAce . Ex.: Célébrex, relaxant musculaires, tylenol, demerol etc. Se pourrait-il que le fait que je prennes des hormones influence ce peu de résultat !? ( visanne 2 mg/ diénogest ) c’est la seule médication que je ne prenais pas il y a 4 ans. Je prends ceux-ci depuis 4 mois pour réduire mon flux menstruelle et syndrôme pré menstruel ) je suis complètement découragée du peu d’évolution positive de mon état et comme je dois avoir une autre infiltration pour ma sacro illiac en complément, dans quelques semaines mais je me demande si c’est une bonne idée. Ans mon cas, même si min hernie n’est pas très volumineux, sin positionnement m’empoisonne carrément la vie. Merci de ne lire

  65. manon dit :

    bonjour , je fais du psoriasis en plaques depuis l’adolescence mais qui se controlait quand meme bien et j’ai eu une épisode d’arthrite psoriasique dans la vingtaine. depuis un an je suis prise avec des tendinites calcifiantes et j’ai eu beaucoup d’infiltrations et 2 d’arthro-distensive. depuis janvier , mon psoriasis s’est transformé en psoriasis en gouttes , j’en suis a ma 3e crise. un orthopédiste des assurances m’a examiné et affirme que les infiltrations sont a L’origine de ce changement …. est-ce possible ? je vois un dermato en avril . merci .
    et j ‘ai vu une rhumato qui me dit que je n’ai pas darthrite psoriasisque dans les épaules ( jai passé un irm ) , malgré que mes douleurs augment lors d’humidité…. et je suis forcé de retourné travailler malgré mon état …..

  66. Nancy Tessier dit :

    Présentement je prends du flexiril n décontractant musculaire plus des anti inflammatoire plus du lyrica tous sur prescription et je n’ai presque plus de douleur mais j’ai toujours ces affreux spasmes crampes de toute ma jambe droite jusqu’au pieds au moins 4 x par jour je suis vraiment désespéré j’attends pour une infiltration mais ici au quebec voir un spécialiste est vraiment long alors je vais sûrement attendre encore au moins un mois! Merci pour tes conseils!

    Nancy Tessier

    >

  67. Nancy tessier dit :

    Bonjour je suis une femme de 44 ans et je souffre d’une hernie discale l5s1 avec de gros spasmes,crampes de toute la jambe droite 4 à 8 fois par jour je fais de la physiotherapie depuis 1 mois mais les spasmes crampes continue on m’a conseillé d’aller voir un physiatre pour une infiltration de cortisone car mon nerfs est inflamé ! Ma peur c’est que l’injection me soulage mais de guérisse pas le nerfs et qu’après un certain temps les gros spasmes reviennent? Mon physiothérapeute ( kinésithérapeute) m’a dit que je ne fais pas l’infiltration le nerfs va difficilement guérir!
    J’aimerais avoir votre avis
    Merci

    • Bonjour,
      — Tout d’abord : l’infiltration a pour objectif de diminuer l’inflammation qui comprime le nerf. Dans votre cas, la hernie pousse sur des structures et les irrite et cette irritation est une inflammation. Donc il s’agit de donner plus de place au nerf qui, quand il est comprimé de façon constante, souffre et donne des douleurs, puis des troubles de la sensibilité, puis des troubles moteurs.
      — Si l’infiltration atteint son objectif (c’est la question du choix de l’infiltration, car il y en a plusieurs), la douleur doit diminuer rapidement et le nerf peut commencer à se régénérer. Pour l’aider à se régénérer, il est toujours utile de prendre un complexe de vitamines B1, B6, B12.
      — Reste à savoir quelle infiltration on vous propose (en fonction des images qu’on a de vous et de l’examen clinique qu’on a pratiqués)… Une infiltration un peu oubliée peut donner les meilleurs résultats : la péridurale caudale. Retenez aussi qu’une hernie se dessèche toujours avec le temps. Donc : vous irez mieux et, un jour, vous n’aurez plus mal.
      Cordialement

      Yves

  68. Julie Lavergne dit :

    Bonjour,
    Mon fils de 16 ans a une douleur en arrière de la tête depuis 6 mois. Il a été pour des traitements physio. acupuncture, chiro. lazer et en ce moment il a eu 2 injections de dextrose. Il a fait un MRI et tout est normal. Le médecin dit que c’est un mal de tête chronique et crois que c’est une céphalée d’effort. Lorsqu’il s’entraînait avec ses jambes, il a subit un choc électrique en arrière de la tête. Très douloureux!!! Il est en ce moment très découragé!! Prends des pilules à chaque jours (2x tylenol) Nous attendons de voir un neurologue le 13 avril mais c’est long et très inquiétant de voir notre fils avec cette douleur. Que pensez-vous? des injections… des traitements à considérer. Même que lorsqu’il fait de la bicyclette stationnaire, il a mal a la tête.
    J’ai besoin de votre aide Merci!

    • Julie dit :

      Non, je vais regarder s’il y a une clinique à Ottawa.. ou bien, est-ce que tu connais des cliniques dans ce genre à Ottawa/Outaouais. (Gatineau). Il a eu une injection de cortisone lundi. En ce moment, il ne va pas à l’école car il a du mal à ce concentrer et sa douleur est trop intense. Je croyais que la cortisone pouvait peut-être l’aider… On attends voir dans quelques jours voir si le traitement de cortisone va faire effet. Merci Mendoza!

  69. Cynthia dit :

    Bonsoir j ai eu une infiltration à la cortisone dans l épaule depuis ce jour j ai des maux de coeur
    Non je ne suis pas enceinte . moi je ne peux pas prendre de pilules anticonceptionnelle car j ai un surplus d hormones donc tous me rendre malade.( comme si j étais enceinte ..nausées surtout) y aurait-il un lien??

  70. mdrioux dit :

    bonjour jai eue un injection de cortisone dimanche le 14/2/ 16. cetait le premier jour de mes regles et depuis que jaio eue l’injection de cortisone jai plu mes regles ;est ce que cest due a linjection ?merci

    • Bonjour,
      A votre place, j’en parlerais à mon médecin.

      Yves

      • AÏCHA dit :

        Bonsoir au Docteur j’ai une Chondropathie cheville gauche au 1er Stade

        j’ai fait une infiltration en Octobre 2015 et maintenant les douleurs reviennent et mon pied est engourdie surtout quand je conduis es que je dois refaire une autre infiltration j’ai 40 Ans Merci de me répondre dé que possible Aïcha

        • Bonjour,
          vous dites « une infiltration », mais vous ne me dites ni où ni quel produit. Si vous avez eu une infiltration de corticoïdes, on aurait dû vous conseiller du repos et, ensuite de la kinésithérapie très spécifique pour étirer les capsules articulaires et récupérer les mouvements accessoires de chaque articulation (cela est très difficile à expliquer par Internet… Il ne s’agit ni de massage, ni de grandes mobilisations que vous feriez ni de grandes mobilisations que le kiné pratiquerait). Si vous aviez tiré un peu de bénéfice de ces traitements, il aurait fallu réévaluer les résultats et voir dans quelle mesure une (ou plusieurs) infiltrationS d’acide hyaluronique (http://www.mon-arthrose.com/traitements/acide-hyaluronique/) pourrait vous aider tout en appliquant les conseils que je vous ai donnés précédemment (prudence + kiné très spécifique).

          Yves

  71. manuela dit :

    Monsieur Yves Seghin
    Je vis en bolivie et je souffre depuis plusieures année d’une sciatique qui arrive a un point de douleurs ou je n’arrive pratiquement plus a me deplacer ( souffrant en plus d’une paraplegie incomplete , je marche avec des cannes ) j’ai donc tout essayer et ce qui me soulage vraiment c’est des injections intramusculaires de cronocorteroid , betametasona fosfato – betametasona dipropionato, pendant au moins un mois je suis vraiment soulagée et je me sens super en forme apres les douleurs reviennent petit a petit , je fais ces injections plus ou moins tous les 2 mois depuis maintenant un ans , j’achète librement ce produit en farmacie et je me fais l’injection a la maison , j’ai tres peur des effets secondaires de ce medicament , pour le moment je ne sens aucun effet secondaire , mais que penssez vous , vous ? , que peut il m’arriver a la longue si je continue de prendre ce medicament ?? combien de temps pensez vous que je peux continuer avec ces injections ??
    Merci beaucoup de me répondre .
    Chapeau pour votre site
    Merci pour tous les gens a qui vous aidé….
    Manuela

    • Bonjour,
      Il est très difficile de se faire une idée de votre problème à cause de vos troubles neurologiques.
      Les injections intramusculaires vous aident, mais ce n’est peut-être pas l’idéal. Peut-être pourriez-vous essayer de prendre de la cortisone par voie orale… Par ailleurs, il serait intéressant de connaître la cause de cette sciatique qui pourrait (à cause de la paraplégie incomplète) provenir d’une sollicitation excessive (arthrose importante) de votre colonne lombaire. Dans ce cas, une infiltration à proximité de l’émergence du nerf pourrait aussi vous aider.
      Enfin, outre les traitements (oral ou local), quand un nerf souffre longtemps sa gaine s’abîme et il est toujours intéressant de prendre un complexe de vitamine B qui aide à la réparation de la gaine (BEFACT FORTE B1-B2-B6-B12).

      Courage

      Yves

      • manuela dit :

        Merci beaucoup,Yves de votre Réponse , J’ai eu fais un traitement de 3 injections de complexe de vitamineB qui en ce temps ne m’a servi a rien …. Comment puis je trouver la cause de cette sciatique ? car vous me donner aussi l’option d’une ( arthrose importante)… Vous me proposez éventuellement une infiltration a proximité de l’émergence du nerf , ce serai donc quelques part vers les hanches ? et l’infiltration serai a base de corticoïde ? J’ai lu dans vos commentaires que l’infiltration soulage la douleurs mais n’est pas définitive, dans ce cas lequel des 2 est le mieux ? l’infiltration ou mes piqûres intramusculaire? Vous me dite aussi que ces injections intramusculaires ne sont pas l’idéal , pour quelles raisons exactement ? vous me proposer de prendre de la cortisonne par voie orale mais entre autre ça fait prendre beaucoup de poids et ça risque de bousiller le foie et l’estomac , car dans ce cas se serai des pastilles tous les jours ou comment ça se passerai ?
        Au fait j’ai 49 ans , a mes 20 ans j’ai eu cette plaie a staphylococ doré dont l’abcès a compressé la moelle épinière au niveau d4 d7 , raison de ma paraplégie incomplète . Je voulais aussi vous partager quelque chose de surprenant , en septembre 2015 on m’a opérée de l’intestin et enlevé la vésicule biliaire, on m’a endormie par péridurale et a mon réveille je n’avais plus mal a la sciatique … est ce que quelque chose par la serai envisageable ?
        La plus grande ville de l’endroit ou j’habite en bolivie serai Santa Cruz , par hasard y connaissez vous un collègue ? ou auriez vous une idée ou me diriger ?
        Je compte beaucoup sur vous … Merci
        Saludos
        Manuela

        • en septembre 2015 on m’a opérée de l’intestin et enlevé la vésicule biliaire, on m’a endormie par péridurale et a mon réveille je n’avais plus mal a la sciatique

          Voilà une information CAPITALE. C’est exactement comme cela que le docteur Cyriax a commencé à pratiquer des péridurales thérapeutiques : il avait constaté que des patients qui lui avaient demandé d’être soulagé ne fut-ce que quelques heures par une péridurale anesthésiante étaient parfois (et étonnamment) améliorés longtemps.
          Ainsi il a, dans certains cas, utilisé la même péridurale en ajoutant des corticoïdes.
          C’est sans doute ce qu’il faudrait tenter pour vous.
          La péridurale qui fonctionne le mieux (le plus souvent, qui ne coûte pas cher, qui n’est pas difficile) = la péridurale basse (caudale): https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/la-peridurale-basse/
          C’est une piste à ne pas lâcher.
          Pour connaître les différentes péridurales : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/peridurales-epidurales-comment-sy-retrouver/

          Cordialement et avec beaucoup d’espoir pour vous.

          Yves

          • manuela dit :

            Merci beaucoup , je vais donc essayer d’en parler a un anesthésiste et lui proposer la péridurale basse , en y injectant du corticoïde et j’espere que cela soit efficace …
            Encore un tout grand merci …

  72. Annie dit :

    Bonjour
    Merci poir les informations
    Je me demande si j’ai reçu une injection au niveau de ma colonne cervicale puis je avoir des périodes de depression?
    Suite à l’injection , à partir du jour même et ce jusqu’à présent (6jours) je me sens ainsi.

    Est ce normal? Combien de temps vais je ressentir ces malaises?

    Merci

    • suzanne dit :

      moi aussi je viens de recevoir une injection de cortisones et j,ai des maux de cœur et mal de ventre combien de temps avez vous ressenti ces malaises et pas de dépression mais toujours envie de pleurer

  73. moi j’ai des acouphenes , comment on peut les traiter , pour ne plus les avoir ?
    merci beaucoup !

  74. bonjour, j’ai eu une infiltration cortisone pour une arthrose, curalgie, mal aigu aux aines à gauche à droite et au centre et c’était efficace pendant 2 journées et après c’est même pire que avant alors je voudrais savoir que passa ?
    merci beaucoup !

  75. Lüthi dit :

    Nerf sciatique depuis plusieurs semaine et j’ai eu une piqûre à la fesse de cortisone, est-ce efficace ?

    • Bonjour,
      Vous me donnez trop peu d’information pour que je me prononce. Fesse ? Serait-ce une piqûre intramusculaire ?
      Sachez que chaque geste médical a un nom, que votre médecin doit le donner et que vous devez le retenir pour pouvoir informer d’éventuels autres intervenants.
      Cordialement
      Yves

  76. popineau dit :

    Bonjour,j ai de l’arthrose cervicale c0 c1 avec une hyper atrophie du ligament transverse coté gauche,des coups de courant qui montent en haut du crane , je souffre beaucoup ,en plus j’ ai des acouphenes a gauche, j’ai vue ostheopate ,kiné,acuponcteur,rhumatologue ,rien n’y fait?

    • popineau dit :

      Pouquoi vous ne m’avez pas répondu pour un traitement éventuel????

      • Bonjour,
        Je n’ai pas répondu par manque de temps et sans doute aussi par lassitude. En effet, si vous lisez les dizaines de réponses que j’ai rédigées pour d’autres, vous comprendrez que :
        — vous ne me donnez vraiment pas assez d’éléments pour vous orienter
        — l’arthrose cervicale, contrairement à ce qu’on croit, n’est pas un diagnostic. C’est juste le commentaire d’une radio. Un diagnostic se pose progressivement en écoutant le patient, en le testant et en émettant des hypothèses. Ceci est encore plus vrai quand il s’agit d’acouphènes. Il faut que vous trouviez un médecin qui prenne votre problème à cœur avec sa raison.
        La preuve que vous n’avez pas de diagnostic : vous dites avoir vu kiné, acupuncteur, ostéopathe, mais vous ne parlez pas des hypothèses qu’ils auraient faites et des traitements qu’ils ont pratiqués.

        Cordialement

        Yves

  77. Bonjour,

    Suite à une infiltration dans le coude (épicondylite), mes douleurs inflammatoires on beaucoup diminuées. Dois-je faire mes exercices de renforcements sachant que j’était incapable de les faire avant l’infiltration (due à la douleur). Selon mon physiothérapeute, il ne faut pas forcer si il y a douleur. Mais maintenant la douleur est beaucoup amoindrit. Bref, est-ce que une infiltration masque une douleur « utile » et m’expose a empirer mon cas lors de mes exercices ?

    Merci,

  78. kadrimaissaba dit :

    Bonjour je m’appelle kadrimaissaba j’ai 29 ans et je souffre d’une hernie discale en l3 l4 l5 S1 depuis 06 ans j’ai vraiment tous fait mais rien ;jai dépensé dans des hôpitaux ;mais rien ; je suis présentement au Cameroun ; s’il vous plait aidé moi à trouver un docteur dans n’importe quel pays qui pourrait me soigner ; aujourd’hui ma fiancée me dis qu’elle ne pourrait pas m’épouser dans cette situation… Aidé moi …
    Je vous en prie ; merci bien …

  79. Shery\'Ann Champagne Blais dit :

    Bonjour je me suis blessé à mon travail le 5 mars 2015. Je suis toujours en travaux léger . Il m’avait diagnostiquer deux entorses dont une sacrale et une lombaire. Résulat je ne vais pas mieux j’ai eu deux infiltration à la même place à la cortisonne et la dernière me donne plus mal qu’avant l’infiltration. J’ai eu l’infiltration il y a 1 semaine bientot.

  80. hamza dit :

    Bonjour
    J’ai un hernie au niveau de la colonne vertébrale L4 et L5 mon médecin ma conseillé des injections altim une conseil s’il vous plait

    • abdel dit :

      Bonsoir , hamza

      je suis ds le meme cas que tois mais ,
      Avec une hernie discale l5s1 , j’ai fai moi meme une infiltraion sous scaner en 2011 d’altim,qui a partielement fonctioner et en 2013 avec hydrocortencyl 125 qui ma bien soulager ca depend aussi de la main du radiologue…
      N’esite pas a la faire et bon courage

    • Bonjour,
      On peut effectivement très bien soulager la douleur par des infiltrations. La question est essentiellement de bien réfléchir à l’infiltration qui aura le plus de chance de vous aider. En gros on peut les classer en deux grandes catégories : – celles qui « visent » la sortie d’un nerf (infiltration foraminale) – celles qui « visent » l’inflammation provoquée par le conflit entre la hernie, le ligament postérieur et la dure-mère. Ces infiltrations sont souvent mal nommées et mélangées dans le vocabulaire courant. C’est pourquoi j’ai réalisé un petit post pour débrouiller tout cela : https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/peridurales-epidurales-comment-sy-retrouver/
      La péridurale caudale est souvent celle qui donne le plus de résultats. Et on la refait toujours après 15 jours si la première a provoqué une amélioration notable.
      Attention : pour bien suivre votre traitement, il faut que vous demandiez au médecin ce qu’il injecte, où et dans quel but (la racine ou l’espace épidural).
      Cordialement

      Yves

  81. Belancilla dit :

    Svp Dr,
    Mon père âgé de 79 ans est dû pour avoir une prothèse totale de la hanche,mais il ne peut pas avoir cette intevention faute de moyens financiers.depuis quelques mois,un médecin lui donne un médicament kanacort par injection au niveau du cou!ça le soulage pendant un petit moment mais ça m inquiète beaucoup.svp, donnez-moi des infos, et quel meilleur conseil pour mon père?

    • Bonjour,
      Je ne vois pas le rapport entre le cou et la hanche.
      Si on ne peut pas lui placer de prothèse, le mieux est de soulager votre père avec des antidouleurs. Et de temps en temps faire une cure de 7 jours d’anti-inflammatoires.

      Cordialement

      Yves

  82. Je mal a genou droite quesque je doi fait pour guerrie

  83. Duguay Linda dit :

    Est-ce néfaste d’avoir une inflitration de cortisone, quand on a un TB positif. (une soeur décédée y’a longtemps de tuberculose, ce qui doit être la cause)_

  84. sarah dit :

    Bonjour. alor voila je mange mais ne pren pas de pois depui deja un pti momen. On ma parler de la cortione. Je voulai savoir si sa pouvai maider a prendre du poids .

  85. Isabelle dit :

    Bonjour

    Je vous sollicite car en réelle difficulté…

    Je suis travailleur indépendant, régulièrement sur la route.
    Opérée d’une hernie discale fin octobre dernier, je n’ai pas pu m’arrêter plus de deux semaines après l’opération.
    Plus du tout de sciatique jambe droite suite à l’opération, ouf, mais des douleurs lombaires qui n’ont jamais vraiment cessé. J’ai suivi des séances de kiné, toutes douloureuses, jusqu’en décembre. J’ai arrêté car c’était pire après chacune d’elles.
    Fin décembre, je dors dans une literie qui me blesse visiblement. S’en est suivie une douleur très aiguë du nerf crural, jambe gauche. Elle a duré plusieurs semaines (malgré antalgiques et bi-profenid, ou ixprim)
    Le voltarène + paracétamol est venu à bout de cette douleur mi-février. Ça a duré une dizaine de jour. Et depuis plusieurs semaines maintenant, c’est une douleur très vive (décharges électriques) au niveau du disque opéré (l5s1). Parfois je ne peux plus marcher (poser le pied gauche exactement) sinon sensation de décharge électrique au disque… Le matin je suis très raide, puis en mouvement ça passe un peu. Dés 15h chaque jour mon état empire.

    IRM et scintigraphie osseuse faits en janvier. Pas de récidive, pas d’autre hernie. « Quelque chose au niveau du siège de l’opération ». Infection? s’interroge le neuro-chirurgien. J’ai rdv le 3 avril pour un tep scan afin d’être sûre que ça n’est pas une infection du disque (même si pas de signe d’infection par ailleurs…bilans etc)

    Je vois régulièrement les médecins, mais aucune aide réelle. Le voltarène et paracétamol ne soulagent plus du tout. Ixprim non plus. J’ai même repris du skenan et actiskenan il y a qualques jours, aucun soulagement. Allergique au lyrica.

    Dois-je remuscler mon dos peut-être? (je n’ai plus de muscle du tout) Ou au contraire être le plus possible au repos?
    Une infiltration serait-elle indiquée? Pourquoi?

    J’espère que vous, vous saurez… J’ai 36 ans. Je n’ai plus de vie…

    Merci par avance.

    Isabelle

  86. Neville dit :

    les douleurs est un monde qui derange plus nos malades et les rendent parfois

  87. jean dit :

    Bonjour,j’ai ete victime d’un accident (AT) en 21/01/2001 depuis ma vie n’est plus la meme,pour les traitements lombaires ..mes prescriptions etaient: cortisone ,anti-inflammatoires,seances de kine en piscine ,port d’une ceinture faite sur mesure en resine.hopital george pompidou au centre anti-douleur me prescrivant des electrodes pour les douleurs . 3 infiltrations en clinique avec perte de connaissance me declanchant une depression et anemie et perte de memoire et d’autonomie et des sequelles jusqu’à ce jour avec mobilite reduite

  88. Blind Hope dit :

    bonsoir,mon père est paraplégique et il a un spasme terrible malgré qu’il prend lioresale et lyrica 500 mg.que pensez vous?

  89. Hysni dit :

    Bonjour,je glissè et je pas tombe mais je crisspè le dos et donc mon medecin a trouvèe que le L2,L4 on bloque et ma presscrit du Dexamethason Galepharm 4mg mais le problem est que je recent du froid toute ma jam e droite et male au talon . Ce due a qoi ? Merci

  90. Biesert peter dit :

    Bonjour,

    En avril 2011, je tombe les escaliers et mon doigt est enflé. Diagnostic: déchirure de ligament, foulure. Devant la lenteur de l’évolution positive, je reconsulte un médecin et la radio montre une fracture et fracture-déchirure et doigt tordu. Ils avaient omis en avril 2011 de faire une radio dans les deux sens.
    A la chirurgie de la main à Genève, ils me disent que c’est trop tard pour faire une opération, mais me proposent un blocage du doigt en dernière phalange en position de grimpeur. Je suis sceptique, car bloquer un doigt n’aide pas à appréhender des prises en escalade et des ostéopathes me déconseillent vivement cette intervention. Des énergéticiens évoquent quand à eux, le côté néfaste de bloquer une articulation au niveau énergie….
    Depuis quelques temps, on me fait des infiltrations à la cortisone et l’effet bénéfique dure environ 4 mois. Est-ce que je peux faire 3 infiltrations par année sans risques et cela aura-til un effet bénéfique aussi sur le long terme ? Si non, combien puis-je en faire au maximum par année durant les 20 prochaines années ? Jai 49 ans et ma passion c’est l’escalade, maintenant si je ne fais pas d’infiltration, j’ai mal même sans grimper car la dernière remonte au 4 juillet dernier (4 juillet 2014). Je compte grimper jusqu’à l’âge de 70 ans comme le font certains. De plus, je soutiens la formation de guide de montagne à des jeunes péruviens. De plus, mes doigts sont très sollicités, car je travail sur le terrain comme éducateur avec des jeunes en situation d’autisme. Ils sont vifs et recherche le contactes avec mes mains et certains me tordent les doigts lorsque je leur donne la main pour traverser une route ou une zone dangereuse. Des fois cela me fais plus mal qu’en grimpant. Je mets du tape-strapal pour grimper qui soulage un peu. Dois je en mettre aussi dans a vie quotidienne. Parfois lorsque j’entasse des habits dans un sac, cela me fais plus mal qu’en grimpant….

    D’avance merci pour votre précieuse réponse et très bonne journée!

    • En avril 2011, je tombe les escaliers et mon doigt est enflé. Diagnostic : déchirure de ligament, foulure. Devant la lenteur de l’évolution positive, je reconsulte un médecin et la radio montre une fracture et fracture-déchirure et doigt tordu. Ils avaient omis en avril 2011 de faire une radio dans les deux sens.
      Donc : il s’agit d’une fracture

      À la chirurgie de la main à Genève, ils me disent que c’est trop tard pour faire une opération, mais me proposent un blocage du doigt en dernière phalange en position de grimpeur. Je suis sceptique, car bloquer un doigt n’aide pas à appréhender des prises en escalade et des ostéopathes me déconseillent vivement cette intervention.
      Quelles raisons évoquent-ils ?

      Ostéopathie : Et Dieu « visita » Still…
      Andrew Taylor Still (1828- 1917) (États-Unis) magnétiseur, rebouteux, fut membre du mouvement spiritualiste, doctrine très en vogue de 1840 à 1920, postulant notamment l’existence d’une entité supérieure, un dieu personnel, une capacité à guérir par la force de la prière. Le spiritualisme (ou sa branche française, le mouvement spirite) affirme entre autres que l’esprit des défunts reste présent après leur mort : en communiquant avec eux, il serait possible de solutionner nos problèmes, au moyen de médiums ou de personnes servant de canal (d’où le terme de channelling !) 53. Still basa toute sa technique, l’ostéopathie, sur une vision datée précisément du 22 juin 1874 à 10 heures du matin, qui lui révéla la « vérité » : l’humain aurait été selon lui créé avec tous les fluides et tous les onguents lui permettant de s’auto-guérir : « Le corps est la pharmacie de Dieu » 
      Voir menu déroulant de 
      : Que voulez-vous vraiment savoir ?

      Des énergéticiens évoquent quand à eux, le côté néfaste de bloquer une articulation au niveau énergie….
      Prenez le temps de lire le lien suivant… Il est vrai que les théories « énergétiques » sont très poétiques et divertissantes : http://www.sceptiques.qc.ca/dictionnaire/vibrationalmedicine.html
      Sont-elles plus que cela ?

      Depuis quelque temps, on me fait des infiltrations à la cortisone et l’effet bénéfique dure environ 4 mois. Est-ce que je peux faire 3 infiltrations par année sans risques et cela aura-til un effet bénéfique aussi sur le long terme ? Sinon, combien puis-je en faire au maximum par année durant les 20 prochaines années ?
      La question serait plutôt de savoir si les infiltrations constituent une bonne idée de traitement.

      J’ai 49 ans et ma passion c’est l’escalade, maintenant si je ne fais pas d’infiltration, j’ai mal même sans grimper, car la dernière remonte au 4 juillet dernier (4 juillet 2014).
      Il semble donc que vous vous aggravez.

      Je compte grimper jusqu’à l’âge de 70 ans comme le font certains. De plus, je soutiens la formation de guide de montagne à des jeunes péruviens. De plus, mes doigts sont très sollicités, car je travaille sur le terrain comme éducateur avec des jeunes en situation d’autisme. Ils sont vifs et recherchent le contact avec mes mains et certains me tordent les doigts lorsque je leur donne la main pour traverser une route ou une zone dangereuse. Des fois cela me fait plus mal qu’en grimpant. Je mets du tape-strapal pour grimper qui soulage un peu. Dois je en mettre aussi dans a vie quotidienne. Parfois lorsque j’entasse des habits dans un sac, cela me fait plus mal qu’en grimpant….
      Vous vous aggravez de façon inquiétante !!!

      Vous souffrez de « pseudarthrose » et il faudra, dans un délai rapide, suivre les conseils d’un chirurgien (si je ne me trompe) : <a href= »http://www.orthopedie.com/fr/Pseudarthrose/Pseudarthrose/Pseudarthrose.html » target= »_blank »>http://www.orthopedie.com/fr/Pseudarthrose/Pseudarthrose/Pseudarthrose.html

      Cordialement

      Yves

  91. Biesert peter dit :

    Bonjour. Ai mis ma question sur votre site. Je n’ai toujours pas eu de réponse depuis plusieurs semaines. Bonne journée ! Peter biesert

  92. Vicot dit :

    Bonjour,

    On m’a diagnostiqué une arthrite acromio claviculaire, j’ai 24 ans et je pratiquant l’haltérophilie.
    Je suis au repos depuis 2 mois et depuis 3 semaines sous anti inflammatoire. Mon médecin souhaite m’orienter vers une infiltration de corticoïdes car la douleur est toujours présente.
    J’aimerais donc savoir si l’infiltration permettra de guérir ou bien seulement de masquer la douleur. Et si je pourrais à nouveau pratiquer des sports de force sans problème d’ici les mois suivant l’infiltration ?

    Merci pour votre réponse

    Bien à vous

  93. Amélie Gagné dit :

    Bonjour, je viens d’être infiltrée et je voulais savoir si je peux continuer à prendre mon Vimovo (naprosyn + pantoloc) quand même BID. Merci !

  94. Saloua dit :

    Bonsoir,

    j’ai eu un accident de voiture, il y a bientôt deux ans. J’ai eu un whiplash. Depuis, des douleurs à la nuque, une mobilité réduite, des migraines d’un côté de la tête. Une douleur qui irradie jusque le haut du crâne. J’ai fait des IRM, scanner,… et rien. J’ai fait de la kiné, 3 kiné différents et rien. Aucune amélioration. J’ai vu un neurologue et il m’a conseillé de faire des infiltrations au niveau du nerf sous occipital. Je ne l’ai pas encore fait, car je ne sais pas trop si cela sera bénéfique. De plus, je commence à en avoir un peu marre de tous ces traitements qui ne font rien. Je prends des cocktails d’antalgiques et d’anti inflammatoires. Je suis désespéré. Je n’ai jamais eu cela avant mon accident et il est difficile de faire reconnaitre cela par les médecins que j’ai consulté. Je sais que cela est due au whiplash. Je ne sais plus quoi faire, peut être pourriez vous me conseiller? Et m’en dire plus sur les infiltrations qui m’ont été prescrites svp. Je ne veux pas que la douleur soit simplement endormie, je souhaite qu’on la guérisse définitivement.

    Merci de votre réponse,

    Salutations,

    • Caroline dit :

      Bonjour j viens d avoir aujourd’hui injection au cervical (bloc facettaires)j vais essayer de t
      En redonner des nouvelles j suis amortie un peut la Desoler si tu veux ont peut jaser sur facebook Karoline Dugas chandail gris av un chiens Due à un accident d auto aussi

  95. Mohamed El dit :

    bonjour, j’ai 22 ans, j’ai une tendinite au niveau des deux genoux faces internes, j’ai suivi un traitement (Voltarène et ultra-son)depuis 2 mois et demi, j’ai fait les radios les analyses, tout est en ordre.
    La douleur à disparu ses 3 derniers jours précédents, mais aujourd’hui sa recommence. je suis aussi un traitement de la tension (losarthan).

  96. anthony dit :

    Bonjour,
    Je suis un homme de 28 ans. Je viens à vous car je ne supporte plus mes douleurs lombaires.il y a 5 ans j’ai eu un accident de voiture, le choc à été violent. Depuis cet accident j’ai des douleurs lombaires supportable. Il y a deux mois et demi ma douleur c’est fortement agravé devenant insupportable j’ai passé une radio puis un scanner qui ont révélé une discopathie degenerative L5 S1 ainsi qu’un canal lombaire à la limite inferieure de la normal et de l’artrose. J’ai du arrêter le travail durant 1 moi et demi avec traitement anti inflammatoire en cachet puis du profenid en piqûre. Rien y fait mes douleur ne passe pas et la reprise du travail à été un calvaire. Mon généraliste et mon ostéopathe ne comprenne pas pourquoi tous mes muscles du dos ne se décontracte jamais. J’ai un rendez vous de programmé avec un rhumatologue. Que pensé vous de mon cas? Que va vouloir faire le rhumatologue? Que faire pour que mes douleurs redeviennent supportable? Et quel traitement serai approprié pour que je puisse travailler tranquillement?
    Je suis très inquiet pour la suite de ma carrière.
    Je vous souhaite une agréable journée.
    cordialement

    • anthony dit :

      Ré Bonjour,
      j’ai oublier de vous signaler que j’ai de grosses douleurs au bas du dos et le long de la colonne vertébrale. J’espère une réponse à mes questions mais si ce n’est pas le cas en parler me fait du bien. Merci
      bonne journée
      cordialement

  97. OUSSEUR Fatiha dit :

    Bonsoir
    je suis une jeune femme âgée de 33 ans algérienne. quand j’ai été enceinte en 2011 , j’ai eu un accident: je suis tombée sur le bassin en étant enceinte de 06 mois (je voulait fermer une fenêtre qui était ouverte tout le temps: j’ai tiré de la poignée une fois, deux fois , troisième, elle s’est détachée dans ma main et j’ai senti que j’étais dans le ciel en faisant une chute de 06 mètres .

    Depuis ce jour je souffre de douleurs lombaires qui persistent en dépit de la rééducation fonctionnelle, les anti-inflammatoires……………………………des douleurs qui tuent et qui me coupent en deux au niveau du bassin. Je ne peux même pas marcher 10 mn en continu , alors dans les exigences conjugales , on n’en parlons pas

    Pour toutes ces raisons, je voulais profiter de ma présence en Belgique( en stage de courte durée) pour appliquer une infiltration lombaire: j’ai eu rendez-vous chez un rhumatologue qui va me la prescrire.

    Qu’en pensez-vous

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Je pourrais difficilement vous dire si la péridurale vous aiderait, car on la pratique après avoir bien examiné la personne. Si la péridurale peut vous aider, je vous conseille la péridurale basse qui se pratique en cabinet de médecine générale (pas de risque de maladie nosocomiale) et elle ne coûte pas cher. Je peux vous orienter si vous le désirez. Mais la première chose serait de savoir si cette technique est ce qu’il vous faut.
      Bonnes fêtes.

      Yves

  98. Laetitia dit :

    Bonsoir, j’aimerais savoir ce que vous pensez du sterilet au cuivre et de la prise d’anti inflammatoire? Y a il une diminution de l’effet du sterilet ? D’un médecin à un autre, la reponse est différente ! Et l’effet s’arrête t-il dès l’arrêt de la prise des ains ou plusieurs jours après ?
    Cordialement
    Laetita

  99. bertrand dit :

    bonjour j’ai eu une rupture du LCA, il y 24 ans à l »âge de 18 ans et me suis faite opérée il y a deux ans avec en plus une ménisectomie. 3 mois apres sur une radio le radiologue détecte une déminéralisation osseuse et me parle algodysrophie. je retourne voir mon chirurgien qui me dit non ce n’est rien ce n’est pas de l’algo. un an après l’opération scintigraphie qui me dit algo et mon chir me dit toujours non. mon kiné me dit que c’est de l’algo et ne veut pas me faire forcer. cela fait 2 ans mon genou me fait toujours souffrir et je viens de repasser une scintigraphie et l’algo est toujours la. Mon chirurgien qui me dit non c’est pas de l’algo me prescrit une infiltration d’altim. seulement je me demande si c ‘est une bonne chose car d’apres moi l’altim calme la douleur et non pas l’inflammation…ou je dirai la conséquence et non la cause. mes muscles ont fondus et il faudrait que je remuscle tout ça mais il faut pas forcer c’est le chien qui se mord la queue. le kiné ne veut pas me faire forcer et le chir me dit que si au contraire la scinti me dit algo, l’irm me dit pas d’algo. à force je suis un peu perdue. merci de votre si c’est possible pour vous. cordialement.

    • orthopedie dit :

      L’algodystrophie se caractérise par des douleurs anormales, par une perte de fonction et se marque de façon très claire à la scintigraphie (déminéralisation osseuse = perte de matière osseuse). Phénomène totalement imprévisible, mais qu’il vaut mieux détecter le plus tôt possible. Traitement de première intention : calcitonine.
      Si l’algo est bien mise en évidence, toute infiltration et toute kiné intensive sont proscrites.
      Je pense que le traitement à la calcitonine n’est plus de mise, mais il existe des traitements de deuxième intention. Un rhumatologue pourrait sans doute vous aider.
      Pour l’instant, c’est l’algo qui décide. Toute tentative pour « refaire » du muscle se soldera par un échec, car la douleur incite la moelle à ne pas utiliser vos muscles.
      Vous pourriez demander une radio (qui est moins discutable encore que la scintigraphie) pour évaluer votre état en ce moment.
      Les bétabloquants (Avlocardyl) dont l’efficacité est contestée peuvent être essayés.
      La prescription d’antalgiques est très utile.
      On peut compléter l’ensemble du traitement par des aliments riches en vitamines D, E, B et en calcium.
      Prudence et patience.
      cordialement
      Yves

  100. Houda Bel Hadj Farhat dit :

    Bonjour,
    J’ai 33 ans et mère d’un bébé de 10mois. J’ai une double hernie discale L4-L5 et L2-L3 et un canal lambaire étroit, la première est trop inflammé ( pseudo tumorale) et la seconde est débutante. Je n’ai jamais eu de problème de dos et aucune douleur au paravant ( malgrè le fait que je suis de forte poids depuis mon enfance) que à partir du 3ème mois de ma grossesse et la douleur a empêché mon mode de vie normal ( une douleur très aigûe même en marchant une distance très réduite -même pas 100m-). Depuis mon accouchement j’ai suivi un traitement par un anti inflammatoire est un myorelaxant mais la douleur persiste encore ( elle est attainué mais elle persiste). J’ai fait des injections d’Altim ( 3fois successifs) et j’étais soulagé pendant une petite période et puis la douleur a repris. Est ce que des injections sous scanner peuvent donner des résultats meilleurs?
    J’ai consulté un orthopédiste et il m’a dit que dans mon cas le traitement ordinaire a échoué et il me faut une intervention chirurchicale, quel est votre avis?
    Je veux reprendre une vie normale et sans risque futur.

    Merci

    • orthopedie dit :

      Vous devez savoir plusieurs choses.
      1. Le pronostic à 1 an est quasiment toujours favorable.
      2. Parfois les anti-inflammatoires classiques ne donnent rien, mais la cortisone pendant une ou deux semaines peut vous aider considérablement.
      3.Pour L4/L5 : on peut tenter une péridurale basse thérapeutique.
      4. Il faut toujours essayer de trouver des anti-douleur qui fonctionnent. En effet, si vous avez moins mal vous bougez mieux et vous accélérez la guérison.

      Patience.
      Et tentez de repousser le plus possible l’opération.
      Cordialement

      Yves

  101. véronique dit :

    bonjour,

    j’ai 53 ans et certaines personnes sont passées par la chirurgie des genoux mais ont dû une somme d’argent car il faut payer un supplément pour ce genre d’opération sinon comme mon dernier chirurgien … ils changent d’avis au bout de la 3ième visite …
    vu que la 1ère : on opère
    la 2nde on perd mon dossier et la 3ième visite on décide de ne pas opérer …
    alors moi j’en perd mon latin et je ne sais plus trop où aller et qui voir
    grosso modo pour moi : tu as des sous on t’aide … tu en as pas bien reste avec tes douleurs
    ceci est ma conclusion mais je vais me battre pour y arriver … cela fait fait 2 ans au moins que je me bat pour aller mieux mais les douleurs … toujours en augmentations … cela fait 12 ans
    le moral en perd, la motivation aussi
    en plus ma généraliste n’est là que 2 semaines par mois et si je vois un remplaçant ou interne ce n’est que pour les urgences
    je suis en train de chercher sur internet un médecin sur Paris mais ne sais trop où aller ni le prix … car je ne pourrai me faire soigner si je ne peux payer .
    en tout cas merci à vous

    cordialement,

    véronique

  102. véronique dit :

    bonsoir,

    je vous remercie d’avoir répondu mais avant nos réponses allaient avec les commentaires … plus facile a suivre … pour faire la péridurale basse il me faut passer part mon généraliste et qu’il me fasse une ordonnance

    pour les genoux pareil il me faut l’accord de mon médecin car je dois monter sur Paris ce qui est pour moi un soucis

    je vais voir ma généraliste à la fin du mois et vais lui demander de me faire ces courriers et bons de transports …. la raison de ne pouvoir aller de moi même fait partie d’un autre problème de santé qui n’a rien a voir avec les douleurs

    merci bien à vous

    cordialement ,

    véronique

    • orthopedie dit :

      pour faire la péridurale basse il me faut passer part mon généraliste et qu’il me fasse une ordonnance
      — Cela risque d’être plus compliqué. Il faut, en effet, que votre médecin soit (pour une péridurale BASSE)… Puis il faut trouver un médecin qui la pratique encore… Et il faudrait que le médecin qui vous infiltre vous revoit 15 jours après la première pour évaluer si les bénéfices (s’il y en a) sont suffisants pour en faire une deuxième (souvent mieux).

      pour les genoux
      — Si je ne vos l’ai pas dit, il faudra tenir compte de votre âge et du système de sécurité sociale dans votre pays.

      Yves

  103. V. Champoux dit :

    Moi aussi dans la section “La cortisone, les anti-inflammatoires, les infiltrations …” je vous ai écris une question le 3 octobre. Merci

  104. véronique dit :

    bonjour,

    je m’inquiète de ne pas avoir de réponse
    peut être trop pris
    en attendant de vous lire
    cordialement ,

    véronique

    • orthopedie dit :

      J’ai tout relu et je pense qu’il faut poursuivre dans la voie du « canal lombaire étroit » :
      Que peut-on y faire ?
      – Péridurale basse comme je l’avais déjà évoqué ? https://orthopedie.wordpress.com/la-peridurale-basse/
      Intervention chirurgicale ?

      – Genou : réévaluer la gravité de l’arthrose fémoro-tibiale. Si lésions de grade III = prothèse ou hémi-prothèse (à voir avec un chirurgien… Poser franchement la question en dehors de toute intervention de la sécurité sociale. Exemple : si le chirurgien avait votre genou : que ferait-il ?)

      Désolé pour cette réponse tardive, mais je m’y perds assez souvent : mélange des commentaires… Je ne retrouve pas toujours bien le fil des discussions.

      Cordialement
      
Yves

  105. véronique dit :

    bonjour,

    je vous ai envoyé mes résultats des examens depuis les années 2000 …évidemment j’ai mis que ceux où il a quelque chose de vu …
    actuellement toutes les nuits je me réveille avec des douleurs et cela plusieurs fois par nuit … le dos bloque et les genoux me font très mal
    aujourd’hui le genoux gauche me fait très mal et le droit ne peut faire un appuie forcé car cela déclenche sur les deux des douleurs vives
    là le genou gauche est enflé et pourtant je suis sous anti-inflammatoire depuis 6 jours … je n’en peux plus et voir un médecin cela devient galère … j’ai rdv avec une interne demain à 14h30 mais que va t’elle pouvoir faire
    pour cet après midi j’ai pris de quoi pouvoir dormir un peu même si je sais que je vais souvent devoir bouger cause douleurs
    je vais demander des examens approfondi et redemander le calcul sur le déplacement des genoux … le ° pour voir s’ils ont encore bouger …
    pour le dos il me suffit d’appuyer sur une vertèbre pour savoir où j’ai mal cela me permettra de montrer à l’interne où se trouve la douleur
    désolée de vous demander ce que vous ne pouvez me donner ( me soigner ) mais rien que de lire vos réponses … lorsqu’elles donnent un peu d’espoir me fait du bien
    j’ai regardé vôtre page concernant le fibromyalgie et j’y ai trouvé un schéma qui représente bien les douleurs que je ressent régulièrement comme le syndrome de Maigne

    je remercie d’avance,

    cordialement ,

    véronique

  106. véronique dit :

    bonjour,

    je ne voulait pas vous embêter avec tous mes résultats genoux et dos mais pour que vous puissiez mieux comprendre le me permet de vous mettre une grosse partie de mes contrendus

    en espérant que vous puissiez un peu m’éclairer
    je vous remercie d’avance

    Dos

    Scanner lombaire octobre 2002

    Rétrécissement du canal lombaire au niveau L5 où le calibre antéro-postérieur ne mesure que 13mm

    Myélographie octobre 2008

    Assise pas d’anomalie des dimensions canalaires
    Debout , apparition d’une sténose modérée du canal entre L3-L4, L4-L5 prédominent surtout en arrière de L4-L5 avec une compression postérieur

    Scanner après myélographie

    L5-S1, existe un aspect discrètement saillant du disque à sa partie médiane
    Mensuration sensiblement normal du canal lombaire
    Manifestations dégénérative du cône médullaire a noter l’existence d’un film terminal individualisé qui se poursuit jusqu’à la pointe du cul-de-sac dural

    Saccoradiculographie

    Pincement discal L5-S1
    Sur les clichés de profil on ne met pas en évidences de débord discal significatif
    Il ne semble pas exister d’anomalie le long du trajet lombaire L4-L5
    Le canal lombaire n’apparaît significativement rétréci sur ces quelques clichés

    Genoux

    Arthroscopie août 2011

    Bilan : étage sus rotulienne : RAS
    Face profonde de la rotule : on retrouve effectivement des lésions d’arthrose de stade II et III avec des fissures de cartilage à sa partie basse
    Croisé : RAS
    Compartiment fémoro tibial externe : RAS
    Compartiment fémoro tibial interne : lésions cartilagineuse de stade II et III même sur le tibia et une petite fissure de la corne postérieure du ménisque interne en arrière d’une zone cicatricielle de bonne qualité
    A la pince basket, on va réséquer cette petite fissure postérieur
    Nettoyage au sérum physiologique
    Drain de redon

    Pangonogramme janvier 2012

    Bascule pelvienne sur la droite infra-centimétrique
    Genou varum droit : 2°
    Genou valgum gauche : 1°

    IRM genou gauche décembre 2012

    Dysplasie trochléo-rotulienne
    Chondropathie rotulienne sur la facette externe

    Scanner des genoux droit et gauche mai 2013

    TAGT sont mesurés à droite 11mm à 0° et 9.2mm à 20° sans contraction
    TAGT sont mesurés à gauche à 9.3mm à 0° et 4.4mm à 20° sans contraction

    Radiographie des genoux face/profile octobre 2013

    Discret remaniement de la texture osseuse de la rotule droite comparativement au côté gauche : séquelle de fracture ancienne ?

    Voici les résultats retrouvés concernant les 2 genoux

    en espérant ne pas vous embêter je vous remercie d’avance
    merci aussi pour toute l’aide que vous apportez à chacun d’entre

    cordialement,

    Véronique

  107. V. Champoux dit :

    Bonjour,

    Je viens de lire une de vos réponses disant que c’est normal qu’une hernie se soit désséchée. Pourquoi que moi ça fait plus de 4 ans que j’ai une hernie en L5S1 qui est toujours  »dans le chemin »? Elle ne comprime plus de façon permanente ma racine du nerf sciatique mais je sens qu’elle l’irrite à différents moments de la journée. Et depuis environ un an, en fin de nuit j’ai des spasmes à la cheville et à un muscle sur le côté du tibia, parfois des crampes et des points de tension dans d’autres muscles des jambes. Je n’y comprend rien. Merci

    P.S.: Je crois que j’ai laissé aussi ce message à un mauvais endroit sur votre site, désolée

  108. véronique dit :

    oui je dois marcher moins longtemps et m’assoir si besoin … ne serai ce qu’un court instant … me relever est difficile et la marche est compliquée au démarrage et oui lorsque la douleur est importante et pour moins souffrir je me penche vers l’avant
    par contre j’ai fait un tri dans mes radio et marqué sur un papier ce qui n’allait pas … pour le dos j’en ai une page A4 et pour les genoux j’en ai pour une page A4 recto verso
    je n’ose pas tout écrire car je p^rendrai la place pour d’autres personnes
    demain matin je vais voir ostéopathe … je sais il ne peu pas me guérir mais je sais qu’au bout de 2,3 jours après l’avoir vu je vais un peu mieux et le soulagement si petit soit il est un bonheur
    tantôt j’ai encore dû prendre ma cane pour marcher et au bout de 4 semaines de rééducation … c’est dur a gérer
    merci d’être là car je me sens écoutée
    cordialement,
    véronique

  109. Véronique dit :

    Le dernier scaner de 2013 disait hernie discale et protubéranc entre L4 S1 après plus d’hernie sinon arthrose a toutes es articulations d’appuis … genoux, epaules, coudes, carpes, poignets …. sinon je n’ai pas eu d’IRM ni de EMG …. dans les années 2000 j’avais un canal lombaire étroit de 18mn maintenant paraît qu’il n’ai plus étroit …. tous les examens ou presque ont été fait pour les genoux … pour le dos les données sont lombalgie

    • orthopedie dit :

      Que la hernie se soit desséchée, c’est normal et prévisible.
      Quant au canal étroit mis en évidence en 2000, il me paraît quasi impossible qu’il ne le soit plus. Au contraire : l’arthrose devrait avoir encore diminué la lumière du canal.
      Avez-vous l’impression de pouvoir marcher moins longtemps ? devez-vous vous asseoir régulièrement avant de recommencer à marcher ? Devez-vous vous pencher un peu en avant pour marcher plus longtemps ? (si oui : ne pas tenter de vous redresser… Je vous expliquerai pourquoi.)
      Traitement du canal étroit :
      1. la péridurale basse : https://orthopedie.wordpress.com/lombalgies-sciatique/. Technique : https://www.youtube.com/watch?v=r-kN5dvgqxA. Evaluation à 10 jours. En refaire au moins une si amélioration par la première.
      2. si péridurale ne fonctionne pas : il faut penser à la chirurgie (décompression)
      Yves

  110. Véronique dit :

    Oui je suis en France …. oui les douleurs sont plus importante lors des toux, éternuement et miction …. les douleurs en position assise, debout voir même couchée sont dur a tenir surtout si elles durent trop longtemps
    Merci à vous

  111. Véronique dit :

    merci de vôtre réponse aussi rapide …. j’ai 53 ans en décembre et les douleurs dos , fesses, genoux vont aussi à l’aine … je bouge le plus souvent possible, tapis de marche et vélo ainsi que sortir mais des jours comme aujourd’hui je prend de quoi me dormir et ne plus souffrir .
    même si vous ne pouvez m’aider je vous remercie quand même de m’avoir répondu
    cordialement,
    véronique

    • orthopedie dit :

      53 ans
      – si vous êtes en France, il me semble que les prothèses sont couvertes par la sécurité sociale à partir de 55 ans. Que disent les radios ?
      les douleurs dos , fesses, genoux vont aussi à l’aine
      – les douleurs augmentent-elles quand vous toussez ou éternuez ou quand vous poussez pour aller à selle (surtout le matin) ?
      – Avez-vous mal en vous relevant après une position assise prolongée ?
      – Avez-vous plus mal en restant debout sans bouger et/ou à la marche lente ?
      Tout cela pour tenter de faire la part des choses entre des douleurs d’origine dure-mérienne (comme au niveau cervical : même mécanisme : https://orthopedie.files.wordpress.com/2013/01/douleurs-projetecc81es-cervicales.jpg) et des douleurs d’origine articulaire ou ligamentaire.

      Yves

  112. Véronique dit :

    bonjour,

    je suis allée à Bagnoles de l’Orne pour une rééducation au niveau des genoux et normalement du dos ( qui n’a pas était fait ) j’ai quitté mes béquilles mais les douleurs sont toujours et encore là, je n’ai fait que musculation pour les genoux (sans poids ) car je ne dois pas user ce qui reste … en sport, vélo, tapis et sybex … et pour décontracter et faire des mouvement moins douloureux piscine ….
    je suis rentée à la maison le 6 septembre après mes 3 semaines de rééducation … le 1er samedi … obligée de prendre ma canne ( envie de pleurer ) résultat non concluant … actuellement les douleurs du dos se sont aggravées … la nuit je me réveille avec un point douloureux dans le bas de la colonne et ne peux presque plus bouger tant la douleur est violente …. en fait en journée les douleurs sont plus sur la hanche gauche, milieu de la fesse et jambe ( évidemment genou ) et la nuit toutes ces douleurs se ressentent par ce blocage de dos … je pense lombaires voir sacrées … dès que j’ai réussi a me retourner avec grande difficulté la douleur prend le côté droit et ainsi de suite … je prends énormément d’anti douleurs … me suis mise sous anti inflammatoire et décontractant musculaire … aucune position ne me permet de rester en place … je n’en peux plus et malheureusement n’espère plus … le médecin conseil à qui j’avais écrit au bout de 5 mois n’a toujours pas répondu … je me sens seule et ne peux plus gérer ma vie comme je le désirerai

    on m’a prévenue que mon état serai de pire en pire … mais ce que j’aimerai savoir … comment s’appelle mon état et cela peut il avoir des pauses niveau douleurs et j’aimerai dire aux médecins de toutes catégories … aidez nous a comprendre et a accepter

    merci de m’avoir lu

    cordialement,

    Véronique

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Je comprends très bien votre désarroi et je suis moi-même bien mal placé pour vous donner des conseils puisque vous ne semblez pas savoir « de quoi » vous souffrez (diagnostic).
      Je ne sais pas quel âge vous avez, mais je sais qu’en dessous d’un certain âge la sécurité sociale ne rembourse pas les prothèses (par exemple de genou) et on se débrouille avec des « bouts de ficelle » (dans ces centres de rééducation). Ceci à titre d’information si l’arthrose de vos genoux est importante.
      Au niveau lombaire, il ne serait pas impossible que vos douleurs soient causées par une inflammation ligamentaire. En ce cas (et dans beaucoup d’autres cas de figure), les muscles n’ont rien et toute tentative pour vous détendre (ou vous étirer) risque de vous aggraver. Aussi, je vous invite à arrêter toute relaxation et tous les étirements. Je n’ai pas encore eu le temps de développer ce sujet sur mon site, mais les principes sont les mêmes au niveau lombaire et au niveau cervical : https://orthopedie.wordpress.com/cervicalgies/
      Il faudrait donc, au minimum, trouver un moyen (médicaments) pour diminuer la douleur et bouger le plus normalement possible, car l’immobilité affaiblit vos muscles et, de ce fait, vos ligaments sont plus sollicités (et s’enflamment)
      Malheureusement je ne peux rien dire de plus avec ce que vous m’écrivez.
      Cordialement.

      Yves

  113. brigitte dit :

    il dit le bilan realisé retrouve en effet une sorte d excroissance osseuse sous capitale du 5 eme metatarsien demander par le rumathologue car il pense que j avais pe etre une failure merci

  114. brigitte dit :

    bonjour
    suite a une entorse j ai toujours mal a mon pied cote externe au bout de la 3eme radio on voit une sorte d excroissance osseuse sous capitale du 5 eme mètatarsien. j ai toujours mal a l appui . quel traitement et puis marcher quand meme .Merci

  115. Bonjour! j’ai une douleur au bas du dos a gauche depuis un accident de VTT a l’age de 16 ans… j’ai eu une première grossesse.. la douleur a augmenté un peut… et puis j’ai eu une 2 ième grossesse, ce qui a empirer beaucoup.. j’ai 32 ans bientôt… j’ai passé des radiographie, il ne vois rien… j’ai passé une raisonance maniétique, il ne vois rien… j’ai été voir un Physio, et ca na pas aider. Je vient d’aller voir un Spécialiste il y a quelques jours… elle ma prescrit du Lyrica 25 Mg, 2 comprimer par jours pendant 1 semaine, ensuite 4 comprimé par jour. Je suis un peut somnolente avec 2 comprimé par jour.. jespère ne pas être pire avec 4 comprimer. elle ma aussi donner un papier pour avoir un rendez-vous pour me faire injecter de la cortisone dans le L2-L3, L3-L4, L4-L5 Gauche. Je suis un peut craintive côté douleurs de l’injection et tout le reste des effet de la cortisone….. 😦 Pouvez-vous me rassurer svp ou me conseiller ?

  116. Jaqueline Pereira dit :

    Bonsoir. je vis au Portugal et j ai 48 ans. j ai commencer a avoir du mal a marcher cela fait 1 an et demi. RX: negatif echo : nevrôme. J ai fait de la fisio qui m ont fait sentir pir, ensuite l´orthopediste m á suggerer l operation. Aprés l operation j ai reussi a marcher normalement pendant +- 2 mois et depuis Janvier c est reparti, pour les mêmes simptõmes. J ai refait une echo qui n´a pas dénoncer de recidive. Mon medecin n ´a rien d autre trouver a dire que d´utiliser des semelles.
    Je ne supporte pas marcher avec des chaussures fermer et j arrive a marcher +- avec des tongues. Je n ai aucune douleurs étant en repos. Je me plain simplement a la marche , boitant enormement. Je n arrive pas a comprendre se qui se passe ! Je vs remercie de me donner une piste. Jaqueline

    • orthopedie dit :

      Parlez-vous de névrome de Morton ???
      Avant toute chose, il faut se demander si la cause des douleurs actuelles ne pourrait pas être causée par autre chose qu’un névrome. Exemple : une fracture (fissure ?) de fatigue. Si la radio n’a rien montré : faire une scintigraphie.

      Yves

  117. gharbi dit :

    J’aimerai vous poser une question sur la duree de straping en cas de l’entorse de la cheville de gravite moderee..et plus exactement entorse de mediopied…merci docteur

  118. gharbi dit :

    Je suis rhumatologue,
    cher confrere j’aime bien ce que vous faites, vous repondez a toutes les questions..bravo

    • orthopedie dit :

      Monsieur,
      Je vous remercie pour vos encouragements. Je ne suis pas médecin et j’ai commencé ce petit site pour que certaines « évidences » puissent être relues par mes patients, car on raconte encore tellement de bêtises. Ex. : détendre, masser les trapèzes – qui n’ont jamais rien, mais qui sont la manifestation superficielle de troubles profonds (disco-duremériens ou articulaires le plus souvent). Je dépose aussi sur ce site quelques coups de gueule comme récemment : https://orthopedie.wordpress.com/assis-de-la-mise-en-garde-a-la-terreur/
      Je ne m’attendais pas à un tel engouement… J’en suis à plus de 250 000 visites ! Reflet sans doute de la perte de l’anamnèse systématique et de l’examen clinique (orthopédique et neurologique) de base.
      Cordialement.
      Yves

    • larroque dit :

      Pouvez me donner un conseil ? Je suis sous cortisone depuis 3 ans PPR. j’ai commercé la cortisone à 60mg, je suis actuellement à 8 mg. j’ai un lumbago et dois partir dans 3 semaines en voyage. Puis-je monter à 20 mg pendant 5 jours et redescendre à 8mg en une fois ?

  119. Isabelle dit :

    Interresant, de mon coté j ai une fasciite plantaire depuis sept 2012. J ai vue un chiro, un physio, un kino, mon medecin de famille m a administré une piqure de cortisone au bout de 4 mois la douleur la douleur est revenue, je me suis fait faire des semelles, je suis maintenant suivie par un podiatre qui m a administré une autre piqure en juillet l an passé j ai ete correct pendant 8 mois et poufff la douleur est encore revenue et mon podiatre veux encore m injecter dois je m inquieter ? Je fait pourtant toute les exercise d echauffement,et d etirement avec glace ou chaleur, je marche depuis 2 ans avec des souliers de courses j ai jamais autand fantasmé sur le jour ou je pourrai enfin retourner à des sandales ou des talon haut.

    • orthopedie dit :

      Fascite plantaire :
      1. s’assurer du diagnostic
      2. surélever le talon de 6mm
      3. renforcer les fléchisseurs des orteils.
      4. éviter de dérouler le pied lors de la marche ou de la course. Ne pas attaquer le sol par le talon.
      5. préférer les chaussures à semelles rigides pour éviter le déroulement du pied.
      6. ondes de choc
      7. infiltrations et repos
      8.infiltration à 15 jours si amélioration pas suffisante (en conservant toutes les précautions sus-mentionnées)
      Yves

  120. Johng465 dit :

    I would definitely not recommend these as ways to break the ice however. eddgkedgccak

  121. Johne551 dit :

    Pretty great post. I just stumbled upon your blog and wished to say that I’ve really enjoyed surfing around your weblog posts. In any case I will be subscribing to your feed and I am hoping you write again soon! cbkccfbkdeae

  122. Cha dit :

    J(ai eu une fracture de la tête humorale il y a 10 semaines. J’ai peu de douleur dans la vie quotidienne. Ayant du mal à récupérer les amplitudes (je fais de la balnéo et de la kinésathérapie à sec) surtout en rotation externe, le médecin me demande de faire une infiltration trans acromio claviculaire de l’espace sous acromial. Cela me stresse un peu d’autant plus que je suis diabétique.
    Qu’en pensez vous?

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Il faudrait connaître le résultat de l’examen clinique standardisé : https://orthopedie.wordpress.com/epaule-examen-et-schema-capsulaire/
      Répondre à des questions précises : Y-at-il une limitation de mouvement causée par la capsule articulaire ? Y a-t-il une suspicion de bursite sous-acromio-claviculaire ? Y a-t-il une suspicion de trouble de l’articulation acromio-claviculaire (et que dit la radio) ?
      Ensuite, seulement décider ce qu’il faut faire. Si la bursite est claire on peut infiltrer même les diabétiques, mais il faut évaluer l’épaule à 10 jours pour voir s’il ne faut en faire une deuxième à 15 jours pour maximiser le résultat et ne pas en refaire une (ou plusieurs) quelques semaines (ou quelques mois) après. Et ne pas faire d’exercice ou de rééducation après l’infiltration.
      Bien à vous.
      Yves

  123. Gilles dit :

    Je souffre depuis plusieurs années d’une arthrose de cheville de type entorse chronique, douloureuse et très limitante au point de vue de la marche. Cette affection est traitée tant bien que mal par des anti-inflammatoires NS et, s’ils ne suffisent pas, par infiltrations de corticoides (Diprostene). Celles-ci agissent bien et me soulagent convenablement pendant quelques semaines. Mais on me dit – et je lis aussi- que des infiltrations répétées abîment les tendons et qu’il ne faut pas dépasser une certaine limite (3 par an??). Qu’en est-il?
    Merci de votre réponse, et félicitations pour votre blog, qui est exceptionnel!

  124. jigé dit :

    [infiltration: résultats empirants]

    bonjour,

    j’ai eu des douleurs a l’épaule droite extrêmement handicapante depuis deux ans (j’ai un métier physique), je suis allée voir docteur (et aussi ostéopathe) durant cette période bien sur: réponse anti-inflammatoire et période de calme, ce que j’ai exécuté à plusieurs reprises jusqu’à traitement de 1mois d’anti-inflammatoire a but de résorption… malgré ça le mal empirait jusqu’à que je ne puisse même plus me servir d’une boite de vitesse.
    direction le rhumato et série d’examen. 1r bilan: bursite+tendinite, infiltration de cortisone.
    j’y étais plus qu’accueillante (le handicap professionnel étant trop lourd et cela trainait depuis trop longtemps), et détendue durant l’infiltration qui n’a pas été douloureuse.

    c’est la que tout a empiré.
    pendant trois jours je n’ai plus pu bougé mon bras (même le brossage de dent était devenu impossible). et depuis la douleur est permanente même au repos prolongé.
    je suis dans l’incapacité totale de travailler (hors en freelance, je suis en train de perdre tous mes contrats et contacts ce qui est désastreux).

    un mois plus tard, arthroscanner avec injection d’anti-inflammatoire: bilan conflit sous acromial.
    trois semaines plus tard m’amène a aujourd’hui et aucune amélioration ne s’est présentée.

    depuis cette infiltration, l’état est tellement dégradé que même des gestes quotidiens sont pénibles (ce qui n’était pas le cas avant l’infiltration)…
    je ne sais plus quoi penser…

    des pistes??? s’il vous plait!!

    • babar dit :

      Une amie avait ce type de douleur handicapante et ne savait même plus prendre le sucre dans un placard en hauteur , différent traitement n’y faisait rien jqusqu’à ce qu’on lui diagnostique la maladie de LYME ( due aus tics). 3 semaines d’antibiotiqueet la voilà soulagée. Qui sait ?

  125. Nelliah dit :

    j ai 20ans, j ai utilise betametasone creme il y a 6mois.Aujordhui,j ai une depigmentation sur le visage, que dois-je faire pour traiter cette depigmentation?

  126. Marty dit :

    Bonjour,

    J’ai dix neuf ans et je souffre d une rhinite vasomotrice depuis dix ans. Du a de fortes crises je prend de la cortisone de ténors en temps. J aimerais savoir si sa aurait des séquelles pour plutard ?

    J en prend deux a trois fois par mois lorsque des fortes crises.

    Merci d avance

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Votre question sort du cadre de mon objet : la Médecine Orthopédique Générale.
      Si vous prenez de la cortisone de temps en temps il ne devrait pas y avoir de problème, mais votre médecin de famille sera mieux placé pour vous répondre.
      Au plaisir.
      Yves

  127. RINEAU dit :

    Bonjour,
    j’ai subi une infiltration de corticoïde dans le genou droit il y a trois jours sous anesthésie locale et échographie. Depuis Je ressens une douleur au niveau de mon genou comme une sensation d’hématome, Mon genou n’est pas enflé, ni chaud, ni rouge.
    Ce type de douleur est-il normal et quand s’estompe-t-il?
    Merci.
    Cordialement.

  128. Christian dit :

    Bonjour,

    Suite à une forte activité de musculation je me suis blessé à l’épaule. Depuis 4 mois je souffre énormément lors de mes mouvements de pousser (pompe, développé couché).

    Résultat échographie : tendinite du sus-épineux
    Résultat IRM : Fissuration non-transversale du tendon du sus-épineux

    Je suis partis voir un chirurgien orthopédique qui m’a annoncé que j’avais un début d’arthropathie de l’acromio-claviculaire et m’a prescrit une infiltration de l’acromio-claviculaire sous scopie de Xylocaïne et d’Altim. .
    Cela fait une semaine depuis mon infiltration et je commence à constater que mes douleurs ont disparue.

    Mes questions étant, l’infiltration masque t-elle ma douleur ? Ou bien suis-je en train de guérir ? Comment savoir si je suis prêt à me remettre au sport (musculation) ?

    Merci d’avance pour vos réponse.

  129. chenit dit :

    Bonjour,

    J’ai subi une infiltration à l’épaule il y a environ 10 ans, suite à cela, le lendemain j’ai eu un accès de fièvre, et mon bras a souffert pendant environ 3ans, au cours desquels je ne pouvais plus tendre le bras, comme si mes muscles avaient fondu. On m’a tout dit, que j’avais une capsulite, de l’algodistrophie. Quoiqu’il en soit ce dont je suis sûre c’est que l’infiltration à eu un impact direct sur mon bras; Aujourd’hui j’ai une bursite au niveau du TFL, qu’on a mis 3 ans à me diagnostiquer. On me propose une infiltration. Que dois je faire. J’ai peur que ce qui m’est arrivé à l’épaule m’arrive de nouveau.
    N’y a t il pas d’autres solutions, moins agressives.

    Merci

    • orthopedie dit :

      Vous avez sans doute fait une algo-neuro-dystrophie réflexe (imprévisible !!!)
      Bursite du TFL : à quel niveau (hanche, genou)?
      S’il s’agit d’une bursite :
      1. il faut être sûr qu’il s’agisse de cela avant d’infiltrer
      2. il faut infiltrer au bon endroit avec la bonne technique et le bon produit
      3. il faut se mettre au repos pendant 10 jours.
      4. revoir le médecin qui vous a infiltré entre le 10° et le 15° jour pour évaluer s’il ne faut pas la refaire. Critère : même si vous n’avez plus mal, il faut que les tests au cabinet soient muets pour décider de ne pas infiltrer.
      5. il faut qu’on trouve le (les) gesteS qui risquent de relancer l’inflammation au niveau de cette bourse
      Tout est important
      Pas d’algodystrophie à ce niveau
      Yves

  130. Crosse dit :

    Bonjour, je suis sous cortisone depuis 1an, j’ai commencé à 40 mg par jour, j’en suis à 4 mg… J’aimerais savoir combien de temps il faut pour éliminer la cortisone de mon corps car malgrès un régime relativement strict j’ai des effets secondaires… Merci d’avance

  131. orthopedie dit :

    Les points « gâchette » sont des manifestations superficielles de « troubles » profonds qu’il faut chercher et traiter Voir : https://orthopedie.wordpress.com/cervicalgies/
    Il est donc assez normal que vous n’ayez pas eu de résultat avec cette infiltration.
    Insomnie : je ne crois pas. Mais si vous avez très mal, la douleur peut augmenter la nuit nuire au bon sommeil.
    Yves

    • Isabelle Fournier dit :

      Bonsoir Yves,

      Merci pour votre réponse si rapide. Je suis allée consulter l’adresse que vous m’avez laissé et quelle ne fût pas ma surprise de lire cet article…c’est comme si ça avait été écrit pour moi!

      Effectivement, ces injections de cortisone me déçoivent beaucoup, j’avais énormément d’espoir face à ce traitement mais malheureusement ma douleur est si intense en ce moment et ce, depuis plus de 6 ans.

      J’ai fais tout ce qui m’a été suggéré jusqu’à maintenant : physio, ostéo, physiatre, tx aiguille intramusculaire, acupuncture, exercices et j’en oubli certainement. La douleur parfois disparait pour quelques heures, d’autres fois quelque minutes! Bref, j’ai épuisé toutes les ressources que je croyais possible, et cet article fort intéressant ne donne aucune autres piste de solutions.

      Avez-vous autre chose à me proposer?

      J’ai 43 ans, ne prends aucun médicaments (sauf anti-douleur) et j’ai un poids santé.

      Merci beaucoup de me lire,

      Isabelle

      • orthopedie dit :

        Bonsoir,
        Si vous vous reconnaissez, je vous conseille de commencer par le début : ne pas vous nuire en pensant que vous vous faites du bien (en fait le plus souvent on joue soi-même [idem à propos des bons conseils de détente, d’étirement, de stress…] sur des mécanismes de contrôle de la douleur et non sur les causes de la douleur). Donc : relisez les articles qui vous interpellent en repérant ce que vous pouvez éviter de faire.
        C’est toujours comme cela que je commence avec mes patients. Ensuite : repérer le trouble le plus évident et le traiter (+ conseil), puis le suivant (+ conseils)…
        Yves

  132. Eric Gosselin dit :

    J’ai une coxarthrose à la hanche gauche avec dégénérescence du labrum. Après consultation, j’ai recu une injection. Mais l’orthopédiste me dis que je ne suis pas un candidat à l’opération avant la soixantaine (j’ai 43 ans). Donc, ca fait que je vais devoir recevoir plusieurs injections sur une longue période. Il m’a confirmé que je peux recevoir de 3 à 4 injections par années et ce, sur une longue période sans effet secondaire. Est-ce exact?

    • orthopedie dit :

      Bonsoir,
      bref, vous avez une arthrose avancée.
      Il faut savoir que, selon les pays et les régimes de sécurité sociale, il faut parfois attendre (par exemple) 60 ans pour être couvert financièrement. Mais peut-être êtes-vous au stade (douleurs et examen clinique) qui nécessiterait une prothèse maintenant.
      En ce qui concerne les infiltrations, on est toujours réticents pour les articulations portantes (genoux et hanches en particulier). En effet, vous serez soulagé, mais cela risque d’accélérer le processus arthrosique. Si vous n’avez pas d’autre alternative, voyez ce que donne une et combien de temps perdure le soulagement. On utilise aussi des infiltrations de « visco-complémentation » (à voir avec votre médecin) qui donnent parfois de meilleurs résultats et permettent d’attendre (plus confortablement) le moment de la prothèse.
      cordialement
      Yves

  133. Bobbye dit :

    I think this is among the most important information for me. And i’m glad reading your article. But want to remark on few general things, The site style is wonderful, the articles is really excellent : D. Good job, cheers

  134. cedric dit :

    merci pour vos precieux conseil. j ai 39 ans artisans. jai subitement eu une polyarthrite calcifiante epaule gauche. diagnostiqué aux urgences. traitement classique donc: corticoidenti-inflammatoire anti-douleur malgré cela je dors très mal la nuit je situe ma es douleurs a 9 sur 10 comment dois-je faire pour être traitée rapidement et en urgence par un médecin ?? dois je par exemple me couper le bras ? Y’a-t-il une méthode? Que me conseillez-vous comme traitement j’ai entendu parler de lavage?

    • orthopedie dit :

      Monsieur,
      Il ne s’agit pas d’une polyarthrite (maladie rhumatismale), mais d’une périarthrite. Il ne s’agit pas non plus d’une pathologie subite… En effet, il faut beaucoup de temps pour que des calcifications (signe de « souffrance chronique de l’épaule, surtout si vous travaillez beaucoup manuellement) s’installent… Souvent des années, sans douleur. Puis un jour (parfois à l’occasion d’un geste anodin) une calcification « bouge » un peu et provoque un gros phénomène inflammatoire.
      L’infiltration vous a-t-elle soulagé ? Dans quelle structure a-t-elle été réalisée ?
      Vous verrez dans la vidéo qui suit l’examen complet de l’épaule. http://www.youtube.com/watch?v=bCtj50u3NZ0 Quels sont les tests qui posent problème ? En particulier : pouvez-vous monter les deux bras par devant et sur le côté ET quelles sont vos amplitudes (et vos douleurs éventuelles) au test passif en rotation externe, en rotation interne et en abduction (bras qui s’écarte du corps) ?
      Tout cela est très important, car vous pourriez souffrir d’une « capsulite rétractile » (épaule gelée) qui n’a pas été diagnostiquée puisqu’elle ne se manifeste à aucun examen technique (radios, IRM…). voir : https://orthopedie.wordpress.com/epaule-examen-et-schema-capsulaire/
      Au plaisir.
      Yves

  135. Boloss dit :

    Bonjour Yves,

    Tout d’abord merci pour votre suivi sur ce blog et votre aide « virtuelle » à tous les nécessiteux. Ma question sera simple : j’ai 37 ans et je souffre de tendinopathie calcifiante sur le grand trochanter gauche d’après l’IRM. Trois mois d’AI n’y ont rien fait, et j’ai donc eu ma première infiltration hier, mais ce matin, je ressens encore l’inflammation.

    J’aimerais donc savoir le temps moyen d’attente afin de constater une amélioration grâce à l’infiltration ? Au bout de combien de temps suis-je sûr que cela nécessitera une seconde infiltration ?

    J’ai un taux d’acide urique « naturellement » élevé (régulé sous Allopurinol) et du surpoids. D’après vous, est-ce la seule cause de la tendinopathie calcifiante ? Merci, bien à vous.

    • orthopedie dit :

      Avec plaisir.
      Comme je l’écrivais il y a quelques minutes à une dame : Merci de vos encouragements. Initialement je l’avais conçu pour mes patients, car je dois souvent répéter les mêmes choses (les vieilles idées ont la peau dure). Très vite je me suis rendu compte que mon petit site suscitait l’intérêt partout dans le monde… Les mêmes problèmes partout : l’examen clinique se perd et les patients sont soumis à beaucoup d’imageries sans hypothèses consistantes. Loi de Gabor : « Dans le monde technicien ce qui peut se faire se fera ». Autrement dit : le scanner est là, les RX, les IRM existent, donc on les utilise et on réfléchit après. Chaque patient devrait donc toujours exiger de savoir ce que cherche le médecin qui prescrit un examen technique pour ne pas courir de l’un à l’autre avant d’abandonner et de déprimer… Causes fréquentes à mon avis d’un diagnostic de + en + posé : la fibromyalgie : https://orthopedie.wordpress.com/fibromyalgie-2/
      En ce qui concerne votre problème :
      – il est trop tôt pour savoir si l’infiltration vous aidera (comptez au moins 72 heures)
      – la tendinopathie calcifiante à ce niveau n’est souvent qu’un symptôme. En effet pour qu’il y ait tendinopathie il faut que les tendons soient soumis à de grandes contraintes et les calcifications ne sont que la matérialisation d’une « souffrance » prolongée des tendons.
      – ces tendons sont ceux des muscles stabilisateurs du bassin pendant la marche. Ils peuvent donc marquer une arthrose débutante de la hanche (que disent l’examen clinique et la radio ?) de plus, comme ces muscles ont comme fonction de conserver le bassin à l’horizontale à chaque pas, la surcharge pondérale est déterminante. En effet, on a calculé qu’un kilo en plus = (pour des raisons de levier) 10 kilos en plus sur la hanche de la jambe en appui à chaque pas.
      – il faudrait donc au moins faire un bilan de l’articulation de la hanche (les deux), éviter de prendre du poids, éviter de rester debout longtemps, évitez de croiser les jambes en assis et ajouter un surmatelas très moelleux à votre matelas.
      Au plaisir.
      Yves

      • Boloss dit :

        Merci Yves pour votre réponse rapide, je note soigneusement toutes vos remarques. J’ai par ailleurs déjà entame un processus de perte de poids, afin de limiter les dégâts par la suite. En ce qui concerne l’examen clinique de mes radios et IRM, voici ce qu’il en ressort :

        – Radio du bassin : En position debout, bascule du bassin vers la gauche de 2 cm. Pas d’anomalie ostéo-articulaire des sacro-iliaques ou coxo-fémorales.
        – Radio du rachis lombo-sacré, des hanches et du bassin : Arthrose rachidienne débutante, surtout inter apoohysaire postérieure. Tendinopathie calcifiante sur les grands trochanters, en particulier à gauche.
        – IRM du genou : Discret remaniement de la corne postérieure du ménisque interne peu significatif. Epanchement intra-articulaire de faible abondance éventuellement inflammatoire. Pas d’autre anomalie.
        – IRM lombaire : Pas de hernie discale. Minime arthrose, pas d’autre anomalie.

        Voilà, un sacré programme 🙂 Et en effet, j’ai tendance, naturellement, à croiser une (ou les deux) jambes en étant assis, que ce soit sur ma chaise de bureau ou sur un canapé, chez moi. Je vais essayer de faire attentions désormais.

        • orthopedie dit :

          Monsieur,
          Comme souvent (et de plus en plus) vous me donnez les protocoles des examens techniques qui ont été faits. L’examen clinique est un examen qui se fait au cabinet du médecin (ou du kiné) et comporte une batterie de tests très précis qui permettent d’orienter le diagnostic et le choix des examens techniques utiles. Exemple : examen de l’épaule = 12 tests de base (avant de toucher le patient) : https://orthopedie.wordpress.com/epaule-examen-et-schema-capsulaire/
          De tous vos examens, je retiens d’abord l’aspect très banal de vos troubles (banal au sens de « très habituel »). Il faudrait cependant surveiller ce genou et voir ce que donnerait une cure d’anti-inflammatoires. En effet, le confort du genou influence fortement la marche, donc la hanche.
          En ce qui concerne votre hanche : il est tout à fait possible que la radio soit bonne, mais que l’articulation souffre, car il y a toujours un retard de la radio sur la clinique. Je n’ai pas encore eu l’occasion de faire un post sur la hanche. Regardez cette petite vidéo, elle n’est pas trop mal faite, mais il manque des éléments. En particulier : en flexion il faut évaluer l’amplitude et la sensation en fin de course (qui doit être « molle »), idem en rotation interne et externe. De plus, la rotation externe peut provoquer des douleurs au niveau du trochanter qui peuvent orienter vers les tendons et les bourses (à vérifier ensuite à la palpation) : http://www.youtube.com/watch?v=7wHe44dcbZQ
          Cordialement.
          Yves

      • Boloss dit :

        Bonjour Yves, en effet, j’ai confondu l’examen clinique et technique, n’étant pas médecin. J’ai regardé la vidéo, et le rhumatologue a bien procédé à tous ces examens (il m’a également fait marcher etc.) et aucune douleur notable à constater dans les mouvements de flexion SAUF quand je me penche du côté droit quand je suis debout : là ça me « tire » du côté gauche, à l’endroit habituel de l’inflammation. En revanche, en palpant, ça me fait bien bien mal au niveau des bursites, là où est le grand trochanter. Deux jours après l’infiltration, la douleur irradie peut-être un peu moins mais est toujours présente. Cela dit, les patchs de Versatils me soulagent bien.

        Enfin, j’aurai une dernière question : dans mon cas, le vélo (d’appartement) est-il indiqué, contre-indiqué ou n’a aucun impact sur ma douleur inflammatoire ? Merci encore Yves pour votre patience et bon dimanche à vous.

  136. beeckmans dit :

    Ce site est d’une aide très précieuse. Merci infiniment.

    • orthopedie dit :

      Merci de vos encouragements. Initialement je l’avais conçu pour mes patients, car je dois souvent répéter les mêmes choses (les vieilles idées ont la peau dure). Très vite je me suis rendu compte que mon petit site suscitait l’intérêt partout dans le monde… Les mêmes problèmes partout : l’examen clinique se perd et les patients sont soumis à beaucoup d’imageries sans hypothèses consistantes. Loi de Gabor : « Dans le monde technicien ce qui peut se faire se fera ». Autrement dit : le scanner est là, les RX, les IRM existent, donc on les utilise et on réfléchit après. Chaque patient devrait donc toujours exiger de savoir ce que cherche le médecin qui prescrit un examen technique pour ne pas courir de l’un à l’autre avant d’abandonner et de déprimer… Causes fréquentes à mon avis d’un diagnostic de + en + posé : la fibromyalgie : https://orthopedie.wordpress.com/fibromyalgie-2/
      Au plaisir.
      Yves

  137. masotta dit :

    Bonjours Monsieur
    Je suis actuellement sous traitement a la cortisone,pour une sarcoidose je voudrai savoir si il est normal d’être très fatigué.mal aux jambes et aux articulations même des fois l’impression d’avoir les genoux bloquer.
    Si vous pouviez me donner votre avis sur ce probleme.
    Mreci d’avance
    Cordialement Roger

  138. Miguel Kowalyszyn dit :

    Bonjour,

    Ma femme(53 ans) et elle soufre d’arthrose à une anche (Douleur forte à la anche et au bas du dos ) mais elle peut marcher encore un peu).Elle a vu son docteur généraliste il y a un an et lui a prescrit des médicaments pour la douleur et du calcium …Suite à cela elle a vu un spécialiste à l’hôpital ,il a revu les examens radiologiques ,plus valider certains mouvements de la anche et Il a conclut que le mieux était de faire une opération et mettre une boule de céramique avec un clou dans l’os .
    Il a dit que l’infiltration ne va solutionner le problème et puis qu’elle serait de retour en 3 mois.

    Que me recommanderiez vous ?? pouvez vous me recommander un autre spécialiste en France ou au Québec? merci beaucoup ..Mayko

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Si votre femme a très mal et qu’elle ne marche plus « qu’un peu », une infiltration ne l’aidera pas, effectivement.
      Votre médecin vous propose une prothèse. C’est l’opération la plus pratiquée au monde et (sauf problème, comme dans toute opération) les patients remarchent comme avant très vite (sans douleur).
      Yves

  139. Suite a une entorse lombaire qui s’éternisait (2 mois) et ce malgré la prise de naproxin et de 18 traitements en physiothérapie mon médecin ma fait passé une radiographie qui démontrait de l’arthrose sévère en L5 S1, elle a donc décidé que j’ai recours aux injections de cortisone lundi le 3 février mais 3 jours plus tard j’ai toujours mal. Dois-je m’en inquiéter ??? Merci de me répondre.

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Vous dites : « J’ai encore mal »… Faut-il en conclure que vous avez moins mal qu’avant l’infiltration ? Si oui : c’est très bon signe, mais il faudra peut-être en refaire.
      Un conseil : évitez tous les traitements qui voudraient « assouplir » ou « étirer » votre colonne lombaire. Ces « traitements » font du bien au moment même (action neurologique sur le contrôle de la douleur), mais ils empirent le terrain mécanique.
      Yves

      • Une semaine demain que j’aurai eue une infiltration de cortisone résultat augmentation de la douleur. J’aimerais bien comprendre pourquoi. Merci !!!

        • orthopedie dit :

          Madame,
          Je ne pourrais évidemment pas dire pourquoi vous avez plus mal.
          Cependant, il faudra sans doute revoir le diagnostic et le traitement.réagissez-vous aux anti-inflammatoires par voie orale ? Avez-vous mal en toussant, en éternuant, en poussant quand vous allez à selle ? Vous sentez-vous de travers ? Vos douleurs augmentent-elles quand vous marchez lentement ou quand vous restez debout ? Avez-vous mal la nuit couchée ou en vous retournant ? Avez-vous mal assise ? Mal de assis à debout ?
          Autant de questions qui pourraient orienter le diagnostic + l’histoire de vos douleurs + votre âge.
          Yves

      • Bonjour,

        Comme la douleur au niveau lombaire persistait suite aux injections de cortisone fait le 3 février mon médecin m’a fait passer une résonnance magnétique. Résultat petite hernie et arthorse. Je vous faire part du diagnostique et aimerait en savoir plus.

        Position limite inférieure de la normale du conus médullaire. Atteinte dégénérative étagée légère qui prédomine en L3-L4 et L5-S1. A ce dernier niveau, il y a une protusion discale a large rayon de courbure principalement postéro-latérale droite et foraminale droite au sein d’un disque dégénéré qui présente également un tout petit foyer de déchirure radiaire en para-médian gauche. Pas de sténose spinale. Arthrose facettaire étagée légère a modérée.

  140. Bonjour suite a une entorse lombaire qui s’éternisait (2 mois) et ce malgré la prise 2 fois par jours du naproxin et de 18 consultations en physiothérapie j’ai demandé a mon médecin d’avoir une radiographie de la colonne lombaire, ce qui a été fait. Résultat arthrose sévères en L5 et S1 et athrose facettaire discrète en L4 et L5. Mon médecin a donc décidé d’avoir recours aux injections de cortisone. Lundi le 3 février rendez-vous pour recevoir mes injections (2) 3 jours plus tard je ressens encore de la douleur. Est-ce-normale ???

  141. Zina dit :

    j’ai une hypoglycémie et j’ignore la cause.

    • orthopedie dit :

      Voulez-vous dire que votre glycémie a diminué après une infiltration ?
      Yves

    • Boloss dit :

      Bonjour Yves,
      Tout d’abord merci pour votre suivi sur ce blog et votre aide « virtuelle » à tous les nécessiteux. Ma question sera simple : j’ai 37 ans et je souffre de tendinopathie calcifiante sur le grand trochanter gauche d’après l’IRM. Trois mois d’AI n’y ont rien fait, et j’ai donc eu ma première infiltration hier, mais ce matin, je ressens encore l’inflammation.

      J’aimerais donc savoir le temps moyen d’attente afin de constater une amélioration grâce à l’infiltration ? Au bout de combien de temps suis-je sûr que cela nécessitera une seconde infiltration ?

      J’ai un taux d’acide urique « naturellement » élevé (régulé sous Allopurinol) et du surpoids. D’après vous, est-ce la seule cause de la tendinopathie calcifiante ? Merci, bien à vous.

  142. masotta dit :

    je suis actuellement en traitement a la cortisone suite a une sarcoidose, je suis a quatre cachets
    de 20 mg par jour le matin.depuis le 15 décembre 2013..
    je voudrai savoir si il est normal que je me sent très fatiguer pendant une partie de la journée,
    c’est effets s’atténuent un peut vers la fin de de journée.
    ou faut il que mon pneumologue revoie mon mon traitement pour le réajuster , lundi je doit passer une radio de contrôle du thorax de face et de profile car j’ai un rendez vous mercredi 3 février 2014 avec mon pneumologue .
    pouvez vous me donné votre avis.

    Cordialement Roger M

  143. line wilson dit :

    Ca fait 2 ansvque j ai des infiltrations de cortisone au 2 mois je sens que mon bras n a plus aucune force est ce normal ???

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Je pourrais difficilement vous répondre avec précision, car vous me donnez très peu d’éléments.
      Cependant, hormis les infiltrations, il faudrait connaître la raison de cette perte de force : voir avec un orthopédiste, un neurologue ou un rhumatologue.
      Bien à vous.
      Yves

    • Dumas dit :

      bonjour ,

      j ai subit une ablation totale de la thyroïde ,j était en hypertiroidie maladie de basedow ,cette maladie de basedow ma fait une légère exophtalmie de mon œil droit « nerf obtique  » n ai pas toucher .Voila ma question je prend de la cortisone 60mlg, depuis 1 mois ,pour mon œil ,et depuis 2 semaine, que jai ce traitement je sui très énervé ,je dort très mal ,de plus en plus de mal a me concentrée ,mal partout et j y vois trouble de plus en plus ,penser vous que la cortisone peu avoir des effets de ce type???

      je vous remercie par avance de votre reponse

      • orthopedie dit :

        Bonjour,
        votre question déborde mon objet : la Médecine Orthopédique Générale. Cependant, je pense que vous pouvez demander à votre médecin la part de l’hyperthyroïdie et celle de la cortisone dans vos symptômes actuels.
        Yves

  144. Nathalie dit :

    A nouveau un énorme merci pour votre réponse et ces informations. J’ai eu en premier lieu un traitement per os de biprofénid et antalgique qui n’a rien donné et même lorsque j’ai pris les 40mg/j de cortansyl pour le traitement anti allergique pendant 5 jours, je n’ai eu aucune amélioration. J’ai consulté votre site traitant des péridurales basses mais vous dites que les médecins ne pratiquent pas ou peu cette méthode, comment puis je le convaincre ?
    Merci beaucoup pour votre écoute.
    Codialement.

    • orthopedie dit :

      Malheureusement, je ne peux pas vous donner de conseil à ce niveau. La médecine se « technicise » de plus en plus et certaines vieilles et bonnes techniques ont tendance à disparaître. De bêtes infiltrations dans la bourse de l’épaule se font de plus en plus sous guidage… En Belgique il n’y a plus que quatre médecins qui font la péridurale basse en cabinet. Faut dire que cette infiltration prend 45 minutes au minimum et que les médecins belges n’ont plus de codes de nomenclature pour les infiltrations depuis quelques années. Ce qui n’est pas le cas en milieu hospitalier. Peut-être est-ce une raison. Pour ma part, j’espère que les « vieux » Belges feront des émules sinon dans quelques années je ne saurais plus où orienter mes proches ou mes patients quand c’est nécessaire. Sachez que cette péridurale basse se fait quand même en milieu hospitalier (un jour d’hospitalisation), mais il faut trouver quelqu’un et que votre médecin estime que cette solution vaut le coup.
      Bonne soirée.
      Yves

  145. Nathalie dit :

    Bonjour. Suite à une hernie discale L5-S1 avérée par scanner ainsi qu’une sciatique tronquée je devais subir une infiltration radio guidée qui a été reportée. En effet, allergique aux crustacés le rhumatologue m’a prescrit un traitement anti allergique : cortisone 20mg 2cp/j (je pèse 45kg pour 1,70m) aerius 5mg 1cp/j, atarax 25mg 1/2cp/j ; j’ai fait une hyper réactivité à la cortisone provoquant une tachycardie qui m’a amenée à consulter un cardiologue. L’examen clinique et l’interprétation du Holter ont mis en évidence une tachycardie de Bouveret dont je suis porteuse mais qui a été augmentée par la prise de cortancyl. Cet épisode m’a réellement fait très très peur, c’est terriblement gênant et angoissant. Depuis le traitement anti allergique a été ramené à aérius et atarax aux mêmes doses avec arrêt du cortancyl. Aerius me provoque également des troubles du rythme et je retarde la date de l’infiltration par peur de ce qui pourrait se produire au niveau cardiaque lors de l’injection péridurale de cortisone.
    Peut-il y avoir des problème cardiaques liés à cette injection. J’ai tellement peur que le simple fait de penser à cette injection me panique au point de ne pas pouvoir me rendre au rdv. par peur de malaise vagal, problème cardiaque, migraine etc… Je suis consciente que mon appréhension soit disproportionnée par rapport à ce traitement et j’aimerais avoir votre avis sur cette peur irrépressible et les véritables risques encourus. Je suis en véritable détresse morale et la douleur est présente depuis maintenant 5 mois.
    Je vous remercie de me répondre très sincèrement comme vous le faites dans tous les commentaires que je viens de lire. Suis-je la seule à avoir cette crainte ou est-ce le fait (paradoxal) de ma profession, je suis infirmière libérale.

    • orthopedie dit :

      Je vous comprends très bien, mais les problèmes d’interaction médicamenteuse me dépassent (je ne suis pas médecin).
      EN revanche : on vous propose une péridurale, mais vous devez savoir que ce terme est un peu mis à toutes les sauces. Il faudrait savoir exactement ce qu’on veut faire.
      En effet, il se pourrait que l’intention des médecins soit d’infiltrer à proximité de la racine du nerf, ce qui nécessite un dérivé corticoïde.
      Par contre, on peut (à titre diagnostic et thérapeutique – + souvent qu’on ne le croit) réaliser une péridurale basse (par le trou sacré) avec une grande quantité d’anesthésique (on ne sait pas bien comment les gens sont améliorés au-delà du temps de vie du produit, mais c’est un fait et l’élément essentiel qui permit de comprendre la problématique disco-duremérienne : https://orthopedie.wordpress.com/la-peridurale-basse/)
      On pratique cette péridurale aussi par voie haute (même localisation que pour l’accouchement), mais elle nécessite tout un bazar médical et échoue souvent pour des raisons de simple physique que je ne détaillerai pas ici.
      En conclusion : si vous faites une péridurale basse et que vous êtes améliorée, il faut voir pendant combien de temps… Si vous êtes améliorée plusieurs jours, vous pouvez en refaire une et, ensuite seulement, peser avec votre médecin l’utilité de l’utilisation de la trimacinolone (qui est un dérivé de la cortisone) mélangée à l’anesthésique.
      Bien à vous.
      Yves

      • Nathalie dit :

        Tout d’abord, je tiens à vous remercier de votre promptitude à me répondre. Je ne sais si ces éléments complémentaires vous permettront de mieux appréhender ce qui m’est proposé, je suis tellement perdue et si peu objective dans ce que je vis face à ce problème et cette douleur permanente.
        Sur le compte-rendu de l’électromyogramme le rhumatologue dit : « Md X présente un aspect de lombosciatique tronquée S1 gauche sur lombodiscarthrose avec hd L5S1. ex neuro non déficitaire schobert 4 cm lasegue 70° d1 en inflexion latérale gauche.
        sciatalgie ou vraie sciatique.
        En conclusion : il existe uniquement sur le jumeau interne des signes neurogènes minimes avec un aspect hypervolté légèrement répétitif, en faveur d’un passage à la chronicité et un recrutement insuffisant sur le jumeau interne gauche. De ce fait je pense qu’il faut envisager une infiltration épidurale test. »
        Pour l’infiltration il m’a été prescrit : xylocaïne 1% un flacon de 20 ml
        Iopamiron 10 ml 300mg/ml
        2 seringues pré remplie de 1 ml de Diprostène
        Pensez-vous que d’autres alternatives puissent m’être proposées ?
        La douleur est devenue invalidante, ne me permettant plus la station debout prolongée et mon périmètre de marche est devenu restreint.
        Je suis en arrêt de travail depuis le mois de septembre et la ré orientation professionnelle que le rhumatologue m’a demandée d’envisager ne m’est pas possible compte tenu du fait que je suis profession libérale, je ne peux prétendre à aucune aide financière pour l’envisager et mon âge est également un handicap en terme de reconversion professionnelle.
        J’attends impatiemment votre réponse face à ces nouveaux éléments et vous remercie de vos précieuses informations.
        Cordialement.

        • orthopedie dit :

          Je ne sais pas si on vous l’a dit : une sciatique guérit toujours et les traitements ont pour objectif de diminuer la douleur, de contrôler l’inflammation, bref de favoriser une guérison plus rapide. Votre EMG n’est pas du tout inquiétant et le Lasègue n’est pas catastrophique.Le facteur inflammatoire a une grande importance, surtout au début de l’évolution.
          Sous traitement conservateur :70 à 93 % des lombosciatiques guérissent en 2 à 8 semaines.Certains prétendent que toutes les sciatiques finissent par guérir.http://www.orthopedie-et-readaptation.com/rachis/hernie_discale_lombaire/hdla_pronostic.htm
          En ce qui concerne le traitement proposé, il faudrait d’abord savoir comment vous réagissez aux anti-inflammatoires associés aux anti-douleurs. Ensuite : savoir avec précision où? (et comment?). relisez ma première réponse où je vous mets en garde à propos du vocabulaire (péridurale, épidurale) et n’oubliez pas qu’on peut faire une péridurale basse (voir mon site) sans corticoïdes (et que celle-ci peut-être thérapeutique aussi).
          Je ne sais pas non plus si on vous a invitée à prendre des vitamines B qui « réparent » la gaine des nerfs.
          Bref, ne vous affolez pas. Vous en sortirez sans doute plus vite que vous ne croyez. Essayez de ne pas rester plus d’une demi-heure assise et tenter de marcher.
          Yves

  146. véronique2 dit :

    Bonjour Yves,

    Je crois que Papitruc voulait s’adresser à vous mais s’est adresser à moi. bonne journée

    Véronique2

  147. véronique2 dit :

    Merci, vous avez une patience d’ange et un réel goût d’aider les gens de nous répondre à tous comme ça:-)

    Je vais m’étirer comme sur l’image, j’ai trouvé très intéressante l’explication sur les massages et tout qui distraient la moelle mais ne règle rien et j’attend avec impatience votre explication sur les moyens de recentrer nos disques.

    Véronique2

    • masotta dit :

      Bonjour VÉRONIQUE 2
      Actuellement je suis a 100mg de cortisone tout les matin a la suite d’une découverte âpres biopsie d’une sarcoidose, je me sent très fatigué une impression de faiblesse pouvez vous me dire si au bout d’un certain temps cette fatigue va disparaître car cela fait un mois que je suis ce traitement.
      merci d’avance de votre réponse .
      Amicalement Papitruc

  148. véronique2 dit :

    Merci de votre prompte réponse.

    Comment traiter les protusions?

    Mon médecin de famille dit qu’à part un peu d’exercice et les bons mouvements pour le dos il n’y a rien d,autre à faire que le temps pour guérir ça mais je n’y croyais plus beaucoup vu que cela dur depuis 4 ans. (mais je me raccroche à l’idée que ça se désèche même si je ne sais toujours pas combien de temps que ça peu prendre à peu près). Il m’a parlé des infiltrations de cortisone mais que c’est seulement pour soulager temporairement mais que ça ne guéri rien. ALors j’ai bien hête de voir de quelle manière on peut traiter les protusions.

    bien à vous,

    Véronique2

  149. véronique dit :

    Je suis Véronique2 du Québec qui vous a écrit il y a quelque temps parce que j’ai plusieurs hernies discales dans les régions cervicale, dorsale et lombaire. Ça me donne beaucoup d’espoir quand vous dites que les hernies finissent toujours par se désèchées. Mais j’aimerais savoir ça peut prendre environ combien de temps parce que moi ça fait 4 ans et depuis 3 ans, il n’y a pas vraiment d’améliorations. C’est vivable mais avec beaucoup de contraintes et depuis quelques mois j’ai en plus des crampes la nuit.

    Alors je me raccroche à l’espoir que ça va finir par se désècher mais je lis des infos contradictoire sur le net à ce sujet. Je lis parfois que c’est bon que ça se désèche parce que le risque de récidive est plus faible mais d’un autre côtés, que les disques déshydratés se rompent plus facilement donc plus de risque d’hernies.

    J’ai confiance que vous saurez me répondre avec toute votre expérience sur le sujet.

    Bien à vous et merci du temps que vous prenez à nous répondre,

    Véronique2

    • orthopedie dit :

      Les hernies diminuent, mais peuvent rester des protrusions qui doivent être traitées.
      De plus, les disques sont des structures qui amortissent les contraintes. Donc lorsque les disques vieillissent, les articulations « encaissent » plus. Or leur souffrance peut donner des douleurs proches des douleurs d’origine discale.
      Il faudrait donc vous tester.
      Mais les hernies se résorbent, je vous l’assure.
      Yves

    • ndayishimiye honoré dit :

      Bonjour,je prefere vous consulter pour pouvoir beneficier de vos conseilles.je fait une inflammation au niveau épigastrique d’il ya 5ans.j’ai consulté un Dr l’an passé en octoble mais rien a trouvé pouvant m’aider sauf Wu’il m’a prescris un anti-acide le cimetidine,mais m’a parru pour m’aider.que faire alors?merci!

  150. Wafa dit :

    Bonjour, ma mami à 74 ans, insuffisante rénale dialysée et souffre d’arthrose sévère depuis une 20 ene d’année c’est justement les Anti-inflammatoires qui l’ont mené à l’IRC d’apres ses medecins. Elle souffres beaucoup ses jours ci mais hesite pour l’infiltration locale. elle se dit que meme si ça marche :
    -elle a peur de la crise de douleur des 2à3 premiers jours le temps que les cristaux son dissous.
    – l’efficacité est de 3mois au maximum
    en plus elle a peur des effets secondaires ?
    Que lui conseillez vous SVP elle a besoin d’orientations .
    Merci d’avance

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      paradoxalement, on ne souffre pas de plus en plus de l’arthrose comme vous semblez le croire.
      Donc : actuellement il faudrait décrire très précisément la localisation des douleurs + ce qui les empirent + ce qui les soulagent un peu + leur étendue…
      à partir de cela on peut tenter de voir plus clair, car une infiltration ne se fait qu’après un diagnostic très précis. Son but est de désenflammer, mais il vaut toujours mieux voir un kiné après pour chercher avec lui ce qui peut relancer l’inflammation.
      Donc : avant d’en dire plus, il faudrait des détails très précis sur les douleurs actuelles.
      Yves

  151. Palluel Anne dit :

    Bonjour,
    je me permets de vous écrire pour avoir votre avis.
    J’ai un pied creux polio à dt avec un angle au sommet de l’arche interne de 103° et forte verticalisation du calcanéum. Les autres séquelles de polio (contracté vers 4-5 ans mais diagnostiqué qu’ à 10!) sont une amyotrophie des muscles du mollet (triceps et flechisseurs d’orteils), bien sûr des griffes d’orteils.
    A 50 ans, j’aime et ai besoin de faire du sport (trail, ski de fond et alpin). Pendant les trails je me suis régulièrement faite des micro-entorses de le cheville droite sans conséquences si ce n’est parfois une douleur qui revenait sans raison apparente (traumatisme) en regard du muscle pédieux ( faisseaux ant et médiant du LLE) et une raideur du médio-pied qui passait au bout d’un petit moment.
    L’hiver dernier lors de la première sortie de ski de fond (skating) j’ai à nouveau ressenti une forte douleur du médio-pied dt en externe. Le Dr que j’ai consulté à prit mon muscle pédieux que j’ai très développé pour un hématome et ma fait faire des séances de kiné (qui ne pouvait qu’être bénéfique sur mon pied polio) mais les douleurs n’ont pas diminué.
    A la fin de l’été, ne pouvant plus courir et même marcher sans douleurs pendant (quoique atténués), et surtout après un temps de repos et +++ le matin tjs ds la même zone,( douleurs associé à une raideur de la tibio-tarsienne); depuis septembre mon temps de marche avant que la douleur/raideur ne devienne handicapante est de 45 minutes, sachant qu’elle est lancinante dès que je fais un pas tout au long de la journée! j’ai consulté un médecin du sport qui recherchait un conflit ou lésion ostéochondrale et bilan ligamentaire.
    La radio traduit un pied creux! L’IRM montre un ligament talo-fibulaire un peu remanié sur son insertion talienne, pas véritablement d’épanchement articulaire; des remaniements arthropatiques dégénératifs arthrosiques débutant au niveau de la sous talienne ant avec petites géodes ss chondrales et un certain oedème du spongieux ss chondral. Par ailleurs, sur le versant externe, en regard de l’articulation un aspect un peu inflammatoire des parties molles avec probable petit kiste articulaire centimetrique. Pas de remaniement de la talienne post.
    Je n’ai jamais prit d’anti-douleurs, seulement de l’HE de gaulterie localement qui est efficace, je me suis posé des K-tape (je suis podoloue) pour détendre l’aponevrose plantaire et stimuler le soléaire pour permettre l’horizontalisation du calcanéum. L’effet à été « bluffant » les premiers jours, du coup j’ai refais une marche en terrain varié qui à redéclenché les douleurs!.
    Le Dr du sport m’a prescrit une infiltration (mi-janvier 2014)mais je crains une détérioration de l’intégrité osseuse par la cortisone et du coup une aggravation des symptômes,, quels peuvent être les effets secondaires néfastes?
    Le traitement terminal serait une arthrodèse de la ss talienne, qu’en pensez-vous?
    Je vous remercie par avance de votre réponse
    Anne Palluel

    • VINSON dit :

      Bonjour,
      j’ai moi même été opéré à 3 reprises je te conseille vivement pour commencer de voir en consultation le Docteur Yves TOURNE à GRENOBLE. C’EST LUI qui ‘a sauvé je remarche normalement. Si tu veut je peut de donner les renseignements nécessaires suite à mon parcours.
      Bon courage

  152. Rachel dit :

    Bonjour,

    J’ai 28 ans et une hernie discale depuis près de quatre mois. Je n’en sors pas et on me conseille une infiltration de cortisone. Je n’ai aucune idée des risques ou des bienfaits de ce produit. Voilà pourquoi je m’adresse à vous, qui avez l’air d’aider et d’informer les personnes sur ce site. Sachant que j’ai pris des anti-inflammatoires au début puis que j’ai fait pas mal de kiné, et que tout cela n’a rien changé, quelles sont les solutions qui s’offrent à moi? Guérit-on d’une hernie discale? Ou bien vit-on avec mais pas avec autant de douleur? Et pour arriver dans ce cas, comment faire? Vu mon jeune âge, je « flippe » un peu… Merci d’avance pour vos réponses à mes questions?

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      vous me donnez peu d’informations, mais je vais vous donner des pistes (il faudrait me donner l’histoire de vos douleurs, leur localisation, l’évolution de la douleur, l’influence des positions et de la nuit… + profession + sports…)
      Pas de panique.
      Il faut savoir avant tout qu’une hernie (même importante) s’asséchera spontanément et que les traitements qu’on vous proposera ont comme objectifs de diminuer la douleur et de vous apprendre (kiné) comment ne pas vous empirer vous-mêmes.
      Les infiltrations peuvent vous aider (mais je ne peux en dire plus sans que vous me donniez des détails), mais il faudra intégrer ces infiltrations par une connaissance parfaite du problème et de la mécanique. Il faudra aussi trouver un kiné qui vous donne des conseils adéquats (ils sont rares).
      Puisque les hernies de dessèchent toujours, on ne vit pas avec des douleurs toute sa vie. Normalement, la première année (surtout les six premiers mois) est difficile.
      Au plaisir de vous lire.
      Yves

      • Rachel dit :

        Je suis enseignante dans le secondaire, je ne fais aucun sport mais pas mal de jardinage. J’ai une hernie localisée au milieu du bas du dos, et j’ai mal dans toutes les positions, que ce soit debout, assise ou couchée. J’ai déclenché tout ça suite à un mauvais mouvement (torsion tout en étant assise en indien) et durant 3 semaines, c’était l’enfer. Après prise d’anti-inflammatoires et séances de kiné répétées, j’ai eu moins mal (= marcher sans boiter et ne pas me réveiller les nuits de douleur) mais cela fait deux semaines et demi que ça a repris de plus belle. Pas au point que je n’en dorme pas, mais je sens les douleurs toute la journée.
        Je ne fais plus de kiné car cela n’a pas réellement aidé, j’ai également fait deux séances d’ostéopathie sans succès.
        Les douleurs se déplacent dans le dos: c’est à gauche puis à droite, ça monte et ça descend…

        Super merci pour cette réponse bien rapide!

        • orthopedie dit :

           « j’ai une hernie localisée au milieu du bas du dos ». Pourriez-vous préciser : près de la ceinture du pantalon ou près de l’attache du soutien ? Torsion en flexion = le pire.
          J’aimerais vous en dire plus, mais vous ne me décrivez pas vraiment vos douleurs. Où exactement ? Avez-vous mal quand vous toussez ? Redoutez-vous certains mouvements ? Où se trouve votre hernie ? En quoi consistaient les séances de kiné ? Idem ostéo ? « Les douleurs se déplacent » : pourriez-vous préciser.
          En dehors de cela, il faut toujours se méfier de douleurs qui ne permettent pas de trouver une position de confort. On retrouve ce genre de description en cas de colites néphrétiques… A-t-on pensé à cette piste ? Car on peut avoir une « hernie » au scanner et souffrir en réalité de douleurs en rapport avec un trouble rénal ou urinaire (petit calcul qui descend dans l’uretère par exemple). Courage… Il faut être précis pour avancer. Vous et ceux qui vous prennent en charge.
          Yves

      • Rachel dit :

        Elle se situe au niveau de la ceinture. J’ai toujours mal dans le bas du dos, mais cela se déplace de droite à gauche, surtout à « l’extérieur » du dos, pas près de la colonne.( C’est compliqué en fait de décrire des douleurs…)En fait, c’est plus douloureux pendant une partie de la journée d’un côté puis l’autre côté sera plus douloureux pour le reste de la journée. D’autre part, la douleur monte parfois le long de la colonne et s’ensuit des gênes (comme courbaturée) dans la nuque, une impression d’être bloquée (c’est difficile par exemple de tourner la tête jusqu’au bout, ça coince).

        Je n’ai pas mal quand je tousse mais quand j’éternue oui et en voiture. Je redoute tout geste que je ne contrôlerais pas (me rattraper si je trébuche, glisser, etc.). Me pencher n’est pas plus douloureux que ça mais le moindre choc se répercute dans mon dos.

        Lors des séances de kiné, je n’avais pas encore passé de scanner, et on pensait à un déplacement intervertébral mineur. Et j’en étais à me déplacer avec difficulté et incapable de me tenir droite. Il a donc décontracté surtout, massé puis étiré. Il m’a appris à faire les bons gestes et exercices afin de muscler la ceinture lombaire. Il m’a aussi dit que j’avais les os de la colonne vertébrale (tout en bas) beaucoup trop « arrondis » par rapport à la normale (lorsqu’on fait le dos rond, on peut toucher une courbe de la colonne et chez moi, cette courbe est presque inexistante).
        L’ostéopathe a senti les mêmes blocages que le kiné: au niveau des intestins, de la nuque et du haut du dos. Un peu perdue dans toutes ces informations et ne voyant pas de grandes évolutions, je me suis retournée vers la médecine générale et j’ai donc passé un scanner.

        Je ne suis au courant en fait que c’est une hernie que depuis une semaine et j’ai pris un rendez-vous chez un neuro-chirurgien comme me l’a demandé mon médecin traitant. Par contre, je ne sais pas vous dire où se situe l’hernie selon le scanner…

        Encore merci!

        Bien à vous

        • orthopedie dit :

          Bonjour,
          vous décrivez des symptômes « disco-duremérien » (le disque recule et contacte le ligament postérieur -très innervé- et la dure-mère – très très innervée), d’où une description de vos douleurs que vous estimez confuse, mais cette « confusion » nous donne des renseignements précis. Donc : le trouble se situe sans doute au niveau du disque (le déplacement intervertébral mineur aurait dû être écarté dès le début à cause des douleurs à l’éternuement et de vos craintes dans certains mouvements de la nuque par exemple). Le phénomène est identique qu’au niveau cervical : https://orthopedie.wordpress.com/les-disques-et-vos-douleurs/
          Renforcer les muscles : à faire éventuellement après la disparition de votre inflammation (et de vos grosses douleurs).
          Dos rond = (et c’est capital) le moyen que vous avez trouvé (votre moelle, en fait) pour trouver plus de confort. Donc il ne faut pas vous demander d’y changer quelque chose.
          Actuellement, il faudrait respecter la douleur, ne pas faire de kiné (sauf spécialisé en Médecine orthopédique générale) et tenter de placer votre dos le moins possible arrondi (pour éviter que le disque, ne recule plus). Il faudrait pouvoir vous tester pour déterminer s’il s’agit d’une protrusion dure ou molle (= deux approches différentes) ou si une péridurale basse ne vous aiderait pas (https://orthopedie.wordpress.com/la-peridurale-basse/). La péridurale basse se pratique de moins en moins en Belgique (elle prend beaucoup de temps et rapporte peu), mais elle s’avère dans certains cas miraculeuse.
          Neurochirurgien : ??? Même s’il s’agit d’une hernie volumineuse, on n’opère pas tant qu’on n’a pas épuisé toutes les techniques non invasives = 1. anti-inflammatoire + conseils 2. techniques manuelles de recentrage du disque + conseils 3. péridurale basse 4. le temps qui passe est votre meilleur allié.
          Voilà, j’ai essayé de vous ouvrir à ce monde un peu opaque et je ne me permettrais pas de vous en dire plus sans vous examiner.
          Patience, c’est souvent moins grave qu’on ne l’imagine (même si les douleurs sont horribles)
          Une dernière chose : éviter le plus possible les mouvements vers l’avant particulièrement le matin… J’ai l’habitude de dire à mes patients : « prenez une douche le matin, lavez-vous les dents sous la douche et si votre savon tombe ne le ramassez pas. Mettez vos chaussures le plus tard possible avant de sortir de chez vous ».
          N’hésitez pas avec les anti-douleur, car on bouge mieux quand on a moins mal, donc on « recentre » soi-même son disque.
          😉
          Yves

      • Rachel dit :

        Merci pour toutes ces informations et excellents conseils! Vous êtes un réel réconfort! 🙂 Merci pour votre temps, et dommage que vous soyez sis loin de chez moi, j’y courrais!

        Rachel

      • Isabelle Ryckmans dit :

        Je suis très admirative de voir quelqu’un qui a une connaissance très pointue de son métier et une grande expérience, passer ainsi des heures à répondre gracieusement à tous les (de plus en plus) nombreux « e.patients » et à bien les aider apparemment. Voilà une belle manière de pratiquer son « travail » (puisque jusqu’à présent on doit travailler), qui lorsqu’il ne sera plus nécessaire (espérons que ça arrive un jour), trouvera sa vraie place. Merci !

  153. masotta dit :

    Bonjour
    Suite a un pneumothorax avec tallage de la plèvre, j’ai eu une biopsie qui a permis de reconnaître que j’avis une sarcoidose articulaire.
    je suis sous traitement a la cortisone depuis novembre 2013 a 100 mg par jour le matin avec un suivi alimentation sans sel et sucre.La je sent que la cortisone me rend très nerveux , je ne dors plus beaucoup la nuit est ce que la cortisone ne risque pas de me rendre dépressif .
    je voudrai avoir un conseil merci de votre reponse.

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Désolé pour cette réponse tardive.
      Je connais bien la cortisone en orthopédie générale et votre question dépasse mes compétences. Cependant, il a de fortes chances pour que votre traitement soit adéquat et il faudrait voir avec votre médecin comment avoir moins d’effets secondaires.
      Yves

  154. botos dit :

    bonjour, j’ai fais il y a 2 jours une infiltration à la cortisone sur mon épaule droite car j’ai une bursite depuis 7 mois. Cependant, suite à mon infiltration, ma douleur s’est amplifié et je souffre de raidissement de l’épaule droite ainsi que de douleur insoutenable est ce normal ?

    • orthopedie dit :

      Il est possible d’avoir plus mal pendant deux ou trois jours. Cependant, une douleur insupportable me semble assez bizarre.
      Comment s’est déroulée l’infiltration ? Y a-t-il des calcifications ?
      Revoyez votre médecin.
      Yves

  155. Lise Arnold dit :

    bonjour cela fait 5 ans ,que jai des infiltration au 3 mois soit le lombaire.. 1 ans ,les hanche 3 fois par mois……le genoux 2 fois par année jai mal partout,mes je mappercoit que j oublie tres tres souvent a cour terme et longt terme et je pers mes cheveux j aimerai savoir si cela a un lien avec mes injection de cortisone svp aimer moi merci

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Difficile de vous répondre… Je ne connais pas votre âge, ni votre histoire, ni les traitements que vous avez subis avant, etc.
      Je peux simplement vous dire que des infiltrations au niveau des hanches tous les trois mois me semble très curieux. S’agissait-il des mêmes structures infiltrées ?
      Quant à vos symptômes de mémoire et de perte de cheveux, on pourrait penser à la cortisone si vous en preniez par voie orale et cela ne semble pas le cas.
      Amicalement

      Yves

  156. Christine Dumas dit :

    Bonjour Yves,
    Merci pour vos réponses.
    J’ai été regardé la péridurale basse. Mais à quoi sert-elle exactement? A réhydrater les disques?
    Je vais suivre votre conseil et attendre pour les exercices.
    Vous me dites de ne pas arrondir les vertèbres du bas, pourtant cela me fait du bien(?)
    Je revois mon médecin prochainement, je vais lui demander qu’elle a été cette dernière infiltration exactement.
    Je vous remercie encore, belle journée,
    Christine

  157. Christine Dumas dit :

    Merci Yves pour ce début de réponse.
    Je sais que l’on peut vivre très bien avec ces hernies ou protrusions, ce que je fais depuis quelques années, enfin je crois (!)
    J’ai été infiltré en S1 (hernie luxée vers le bas de la vertèbre) sous scanner.
    On m’a d’abord anesthésiée (piqure douloureuse) puis infiltré de la cortisone doucement. Chaque fois que le produit pénétrait, j’avais comme une vague de douleur dans les 2 jambes. Le médecin s’est arrêté plusieurs fois pour que cela reste supportable.
    Je n’ai pas plus de détail sur le genre d’infiltration et je ne vois mon médecin traitant que le 30 octobre prochain.
    Le médecin m’a juste dit que ce n’était pas la même technique utilisée lors de la 1ère en juin dernier.
    Je pense demander à suivre un programme genre « Ecole du dos », à moyen terme (cours de gym, piscine, anatomie, entretien avec un psychologue) afin de changer mon fonctionnement car visiblement je m’investis trop ou pas bien dans mon travail et me laisse grignoter (!).

    Merci d’avance pour toutes les réponses que vous pourrez m’apporter.
    Belle journée,
    Christine

    • orthopedie dit :

      Il faudrait savoir quelle sera la technique…
      École du dos : je ne vous le conseille pas pour l’instant. Veillez simplement à ne pas vous pencher en avant, à ne pas rester le dos arrondi (même assise) et -surtout- à éviter les mouvements qui combinent la flexion et la rotation (ex. : aller dans son lave-vaisselle). Ne vous faites pas d’illusion sur le rapport entre votre investissement professionnel (psychologique) et vos douleurs… Nous vieillissons tous de la même façon… Certains ont de petits accidents temporaires. La nouveauté dans l’histoire de l’homme est : on reste trop assis (ce qui déshydrate le disque et le fait reculer).
      Je ne sais pas si vous avez vu sur mon site une technique ancienne (pas chère et qui prend beaucoup de temps au médecin : raisons possibles de son oubli progressif) : https://orthopedie.wordpress.com/la-peridurale-basse/
      À bientôt.
      Yves
      PS : les plantes : c’est très gentil

  158. Dumas Christine dit :

    Bonjour,
    Je souffre d’une hernie discale volumineuse L5-S1 depuis le mois de mai qui comprime le nerf sciatique.
    Les chirurgiens aimeraient éviter l’opération puisque les années montrent qu’il y a souvent récidive (j’ai été opérée en décembre 2010 d’une hernie en L4-L5, et celle du dessous n’a pas tenu le choc).
    Après 5 mois de traitement, une hospitalisation en urgence (douleur 10/10 en quelques secondes), je suis encore sous morphine, anti-inflammatoire, vitamines D, Lyrica pour le nerf.
    Suite à une 1 ère infiltration en juin lors de mon hospitalisation, j’ai continué les traitements médicamenteux. Pendant les 2 premiers mois, j’ai récupéré certaines sensations sous mon pied gauche (toujours pas complètement aujourd’hui). J’ai récupéré un peu de force (j’arrive à monter sur la pointe du pied) et récupéré totalement les sensations au mollet et à la cuisse gauche.

    Mais depuis 2 mois, plus rien n’évolue. J’ai donc refait une IRM où on a pu voir que cette hernie avait bien diminué mais qu’elle continuait à comprimer la racine du nerf au niveau S1. J’ai donc fait une 2ème infiltration de cortisone vendredi dernier.
    Depuis, je reste avec les mêmes douleurs au mollet le matin. J’ai plus mal dans le bas du dos (droit et gauche). Je reste moins longtemps assise. Je n’ai pas l’impression que cette infiltration m’a aidée.
    Pouvez-vous me dire si cette infiltration peut encore avoir des effets?
    Devrais-je en faire une 3ème?
    Pensez-vous que je devrais me faire opérer?
    J’ai les mains et le pied qui me démangent parfois d’une manière peut sympathique, est -ce un effet de la cortisone?

    Cela fait 5 mois que je ne travaille plus et cette situation commence à me tomber sur le moral.

    Je vis avec 5 hernies vues sur les IRM qui n’ont pas bougées depuis 2008. Cette dernière en est une nouvelle.
    Je marche tous les jours, j’effectue les exercices donné par mon physiothérapeute (kiné). Je fais de la physiothérapie en piscine 2 fois par semaine et de la physio séche, 1 fois/semaine.

    Merci pour votre future réponse et les conseils/avis que vous pourrez me donner.
    Très belle journée,
    Christine

    • orthopedie dit :

      Bonjour,

      Avant de vous répondre plus complètement, j’aimerais savoir quel type d’infiltrations (surtout à quel endroit) vous avez eues.
      Par ailleurs, il faut savoir que TOUS les traitements bien construits pour ce genre de pathologie ont le MÊME OBJECTIF : que vous souffriez moins et moins longtemps… Une grosse hernie se résorbe spontanément en + ou – un an.
      Ne vous préoccupez pas trop des 5 « hernies », car il ne s’agit peut-être que de « protrusions » (comme nous en avons tous).
      Sachez aussi que, si l’articulation de la hanche est bien mobile, le pronostic de votre problème est TRÈS bon (tant au niveau des douleurs qu’on niveau fonctionnel)… On vit très bien avec une colonne lombaire raide si les hanches sont bien mobiles. J’ajouterais même que les assouplissements de la colonne lombaire sont à éviter, car ils instabilisent et fragilisent les disques (même si vous sentez que vos muscles sont contracturés, ne tentez pas de les détendre. Leurs « contractures » constituent des systèmes de protection pour éviter que le disque ne glisse encore plus vers l’arrière)
      Yves

    • boua laurent dit :

      je vous conseillerai Christine d’aller sur le site de http://www.phytopluriel.org et appeler les contacts qui y figures. vous pourrez trouver une solution définitive a vos problème d’Hernie Discale.merci
      laurent

      • orthopedie dit :

        Monsieur,
        Votre intention est charmante, mais s’il existait des solutions définitives cela se saurait. Nous n’attendons que cela, tous. Attention aux conseils qui peuvent remplir les « douloureux » de grands espoirs, car ils tombent souvent, ensuite, de très haut.
        Yves

  159. Moisan dit :

    Bonjour j’ai eu trois bolus de 1g par jours et trois bolus de500mg par jour courant 2013 et à la suite de ça j’ai mes seins qui me font très mal tout le temps est ce du à l’hormone présente dans le solumedrol et est ce dangereux ?

  160. Lou dit :

    bonjour, alors je voudrai vous évoquer un problème que j’ai eu récemment au mois de aout fin aout, nous sommes en octobre. je me suis faite une entorse, donc déchirement des ligaments etc.. j’ai passée des IRM car j’ai actuellement des blocages niveau des articulations notamment derrière la cheville et devant. il y a une suspicion de  » nodules fibreux antéro latérale » que pouvez vous en dire sur cela s’il vous plait ? nécessite une chirurgie ou on peut réparer cela avec un kinésithérapeute ? Sachant que je suis modèle et je dois absolument remettre des talons pour mon travaille, c’est important pour moi. Et aussi, combien de temps prendra ma guérison ?

  161. Véronique dit :

    Merci beaucoup Yves de votre réponse. Vous ne savez pas à quel point cela nous fait du bien de savoir que quelqu’un qui s’y connait prend le temps de nous lire et de nous répondre, juste ça ça nous donne un peu de courage.

    Grâce à votre explication je comprend mieux ce qui se passe avec mon pied et pourquoi cela arrive toujours vers la même heure. Je vais chercher ici un complexe de vitamines B et je serai très prudente le matin. merci de votre écoute et de vos conseils.

    Véronique

  162. Véronique dit :

    Bonjour Yves,

    Je ne sais pas si c’est par erreur mais je me demande pourquoi vous ne me répondez pas. Je me ré-essaie en vous reposant mes deux dernières questions; je souffre toujours au petit matin de ces crampes dans la cheville et je sens que ça vient du nerf sciatique. J’arrive parfois à contrer les crampes mais à ce moment j’ai quand même des  »sursautements » sur le dessus de ma cheville et ça dure une partie du matin. Est-ce des dommages neurologiques que mon hernie en L5S1 est en train de me créer? Et l’autre question était pourquoi vous me conseillez d’arrêter mes étirements puisque j’ai l’impression que ça m’apporte un soulagement.

    J’espère de tout coeur que vous me répondrez,

    Véronique

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      c’est une erreur, dans la mesure où votre intervention m’a échappé dans le flux actuel (dont les réponses me demandent beaucoup de temps).
      Les crampes viennent certainement de la « souffrance » de votre nerf et vous faites bien de vous étirer à ce moment. Cependant, les étirements classiques des muscles de l’arrière de la jambe ne serviraient à rien ou, pire, pourraient accentuer vos douleurs, car en tirant sur les muscles des jambes, on tire sur le nerf.
      Vos douleurs sont plus fortes le matin parce que les disques se réimbibent la nuit et que les phénomènes inflammatoires augmentent aussi la nuit.
      Soyez donc très prudente le matin : penchez-vous vers l’avant le plus tard possible après vous être levée.
      Le nerf souffre = prenez des vitamines B (en Belgique : Befact forte).
      Yves

  163. gib dit :

    sunshine
    Bonjour j’ai 41 ans, je viens vers vous car je suis inquiète.Je me suis fraturée la malléole externe de la cheville gauche le 15 décembre 2012 pas d’opération mais un plâtre mobile, je suis toujours chez le kiné, la consolidation s’est faite tardivement septembre 2013, je ne peux marcher plus de 30mn,ni reprendre la course à pied que je pratiquait régulièrement depuis plus de 25 ans.Ojourd’hui le CHIR ORTHO me dit c’est « syndrome du carrefour », ya t-il d’autres solution que l’infiltration j’ai peur des piqure, cela fait 3 ans que j’ai le mauvais oeil sur ma santé,(handicapé du poigné droit suite à un accident et opéré du ligaments triangulaire ALGO qui persiste, arthrose lombaire, problème cervicaux et dos, brûlure des cornée actuellement en rééducation des muscle, malaise cardiaque…depuis juin 2013.
    J’espère que vous me répondrez et que l’on trouvera une solution pour ma cheville car ma seule thérapie est la course à pied, MERCI

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      premières réflexions : pourquoi tant de kiné ? Objectifs ? A priori, je trouve cela curieux.
      Quelles douleurs exactes avez-vous ?
      A-t-on pratiqué une scintigraphie ?
      Pouvez-vous me donner le nom exact du syndrome dont a parlé l’orthopédiste ?
      Pour l’instant, il est évident que vous ne pouvez pas courir !!! Faites du vélo (pas de contraintes traumatisantes sur les os et les articulations).
      Yves

      • gib dit :

        bonjour yves, merci de m’aider

        Je faisais et fait de la kiné pour: me soulager et faire disparaître la douleur car ma cheville est souvent enflée, elle me fait trèès mal au touché également sur la jambe au dessus de la fracture, au bout de 30mn de marche je rale le pied.Le matin il me faut env 10mn de mise en route avant que je puisse marcher sur ma jambe gauche (un diesel!).J e n’ai pas fait de scintigraphie je vais demander au DOC.

        ORTHO a dit: » les douleurs siègent en regard du ligament-talo-fibulaire, la radio montre une fracture consolidée, pas de cal vicieux, l’IRM retrouve encore un hyper-signal en regard du trait de fracture on ne peut pas parler d’un retard de consolidation, il existe en revanche un aspect épaissi du ligament-talo-fibulaire antérieur qui apparaît irrégulier. A noter également une petite ossification sur son point d’attache de la mallèole externe.Il s’agit pour ma part d’un syndrome du carrefour antérieur et externe en rapport avec une inflamation persistante des attaches ligament-talo-fibulaire  »

        Que peut t-on faire,, si on peut éviter les infiltration car je n’ai pas confiance, opérer c’est possible,
        Merci

      • gib dit :

        bonsoir, yves

        Je vous remercie de votre réponse précise et cela me soulage, cette fois je vais dans un centre de rééducation à l’hôpital!, je vous tiendrai au courant de l’aventure de ma cheville gauche.
        MERCI Yves au plaisir
        Cordialement

  164. Véronique dit :

    Bonjour,

    Je vous avais écrit le 8 septembre où je vous demandais pourquoi je ne devais plus faire mes étirements (je respecte ma douleur là-dedans). Depuis, vers les 5h00 du matin, je sens une irrisistible envie d’étirer mes jambes et à tout coup, ça me provoque une crampe très douloureuse dans la cheville. J’essaie de la faire passée en bougeant mon pied et ça réussi après quelques minutes mais minutes de douleurs intense avec des sursauts pendant 1 heure du dessus de mon pied et de la sensibilité à la cheville pour le restant de la journée. Pourquoi ça fait ça? Est-ce un dommage neurologique provoqué par la L5S1 et si oui, est-ce réversible?

    Merci d’avance de votre réponse, je commence à être découragée pas mal…

    Véronique

  165. LASABE Véronique dit :

    Bonsoir ,
    Là il est 23h10 je viens de me réveiller avec violantes douleurs de la cheville en commençant par me bas …. monter le long de la jambe en l’extérieur monter au dos , au niveau bassin et, ou hanches, au niveau reins jusque sous les côtes basses. J’ai envie de jurer à fond car il me faut me tourner et c’est hyper douloureux …. je suis obligée de me lever et la peur de me recoucher …. je n’avais pas pris l’actiskenan 5 car je n’avais pas plus mal que ça …. Là je viens de le reprendre … je ne comprends plud rien ….. jusqu’à quand devrais je souffrir ainsi …. soit côté gauche, soit côté droit … j’en ai vraiment un ras le bol …. si vois avez une solution donner la moi car reveil pareil se fait plusieurs fois dans la nuit et je vais craquer là … je vous écris en direct du reveil et voilà comment je suis …. une pile … merci de me relire encore et bien un grand merci si vous connaissez une solution…
    Cordialement
    Véronique

    • orthopedie dit :

      pour l’instant, il faut vous en tenir à la prise régulière d’actiskenan selon la posologie et même si vous n’avez pas mal (ou moins mal). Ce genre de médicament est d’autant plus efficace qu’on anticipe sur la douleur… Il agit moins bien et moins vite quand la douleur est bien installée.
      bonne nuit
      Yves

      • LASSABE Véronique dit :

        Bonjour,
        Merci pour tout , les douleurs ont continué e toute la nuit mais jai pu dormir un peu … ce matin 11 min de tapis de marche tout doux pas réussi à faire plus …. je vais essayé de prendre l’actiskénan régulièrement et espère à fond que cela va bien atténuer les douleurs … …. merci bien à vous
        Cordialement,
        Véronique

      • LASSABE Véronique dit :

        bonjour,
        en fait hier j’ai suivis vôtre conseil et j’ai pris l’actiskenan 3 fois dans la journée et il est vrai que cette nuit j’ai mieux dormi …. douleurs beaucoup plus appréciable et plus facile a gérer et pourtant j’ai dû rester assise bien longtemps ……. merci à vous
        Cordialement ,
        Véronique

      • Véronique dit :

        merci de vôtre réponse aussi rapide ,
        non il ne m’a pas parlé d’argent mais j’ai l’aide à la mutuelle
        aujourd’hui j’ai marché peu mais pour moi beaucoup et là les douleurs sont ++++
        mon médecin n’est pas encore au courant que j’ai pris contacte avec la sécurité sociale … je ne le vois que le 13 janvier … c’est une décision que j’ai prise seule en espérant obtenir un résultat efficace … je lui en parlerai le 13 car je veux qu’il appuie mon courrier pour que cela aille au plus vite … je vais aussi me renseigner sur Paris pour un éventuel chirurgien mais comme on dit chaque chose en son temps
        bien merci à vous ,
        désolée j’ai oublié de vous souhaiter une bonne année mais je le pense
        cordialement ,
        Véronique

  166. LASABE Véronique dit :

    Merci pour cette réponse aussi rapide … en fait j’ai bien vu le lien que vous m’avez envoyé puis regardais la vidéo sur l’infiltration basse …. voilà c’est bien ce que j’ai eu anti inflammatoires sur un côté de la S1 et apparemment c’est ce que je vais avoir de nouveau … j’ai souvenir car après cette infiltration la douleur pour le retour était importante … environ 100 km pour le retour et faiblesse de la jambe avec l’anesthésie …. si vous dites que c’est un bon moyen j’y vais sans soucis … Est ce que je dois continuer a me reposer souvent ou continuer a bouger sans compter que la douleur est là …. seul l’acti scenan peut atténuer la douleur un instant mais pas la nuit … devrais je continuer a soigner le dos en priorité ou les genoux? Merci de m’aider
    Cordialement,
    Véronique

    • orthopedie dit :

      Sans vouloir vous contrarier :
      – avec ce que vous avez décrit, il n’y a pas de raison d’infiltrer l’articulation L5/S1 sous scopie si la première infiltration ne vous a pas apporté de bénéfices. (Cette infiltration n’a rien à voir avec la péridurale basse)
      – la péridurale basse ne fait pas mal, ne provoque pas d’anesthésie de la jambe. Elle a pour but de désenflammer l’intérieur du canal rachidien pour votre « une hernie disco-ostéophyte L5-S1 de topographie médiane »

      Il faut, bien sûr, trouver le moyen de contrôler la douleur en diminuant vos activités et en restant le moins possible assise.
      Priorité au dos, mais ensuite il faudra (je pense) repenser à une prothèse.

      Amicalement

      Yves

      • LASABE Véronique dit :

        Merci à vous …. suis tellement douloureuse avec cette arthrose et tout ce qui tourne autour que je ne sais plus où j’en suis …. en tout cas j’ai trouvé un nouveau médecin qui déjà m’écoute et qui a l’air de bouger ….. a voir avec le temps …. je vais discuter avec elle …. j’ai espoir pas de guérir mais peut être aller mieux ainsi que vos réponses qui me donne espoir … merci à vous
        Cordialement
        Véronique

        • orthopedie dit :

          Le pronostic des douleurs lombaires est très bon pour la simple raison que le disque se dessèche en vieillissant… Il faut donc trouver les bons moyens pour sortir le plus vite des grandes douleurs même s’il y a une sciatique. Par ailleurs, si le nerf est pincé dans le trou de conjugaison, l’opération de décompression est simple et routinière. Il s’agit donc vraiment de guérison.
          Pour vos genoux : si vous en êtes au stade de la prothèse, vous ne sentirez plus rien et vous remarcherez comme avant. Il s’agit donc aussi d’une guérison.
          Yves

      • Véronique dit :

        Bonjour,

        je reviens avec une grande absence …. j’ai voulu accepter mes douleurs et ne plus avoir a faire avec un médecin sauf pour les anti douleurs et anti inflammatoire …. mais là je ne tiens plus … les douleurs sont de pire en pire et atteignent de plus en plus d’articulations
        Le matin il me faut au moins 1h voir 1h30, 2h pour réussir à bouger à peu près convenablement et mois de douleurs qu’au réveil mais je me sens vieille en rapport à mon corps , il me fait tant souffrir … comme je vous l’ai dit plusieurs fois les médecins et chirurgiens ne veulent plus rien faire pour moi … ( parait que je n’ai rien ou peu et ou ne suis pas assez abîmée ) … j’ai demandé au dernier chirurgien s’il savait ce que c’était de souffrir mais par sa propre expérience et non par son métier … il ne m’a pas répondu …
        Mardi 18 mars je retourne voir le médecin du centre de réadaptation de Bagnoles-de-L’Orne pour refaire de la rééducation … la dernière fois j’ai obtenu 2 mois de répits … là j’en espère plus … quoique j’ai du mal a me dire : tu vas gagner 2 mois et après ….. après ce sera de nouveau douleurs
        Mes douleurs deviennent de plus en plus invalidantes …. les mains, doigts, poignées, coude, épaules , dos, hanche ou bassin ( je ne sais pas trop ) genoux, chevilles …. là je pense que c’est beaucoup trop … mon généraliste m’a fait comprendre que on ne peut pas faire plus … je veux bien mais comment moins souffrir … je bouge, marche le tout avec douleurs et repos obligatoire après, médicaments évidemment …

        Je ne dois pas être unique malheureusement pour les autres qui sont dans mon états … mais que faire ??

        je vous remercie pour vôtre dévouement pour nous tous qui parfois comme moi vous demande l’impossible mais vos réponses même si elles ne soignent pas les douleurs … soignent le psychique car là on entendu et vous nous répondez

        Merci à vous

        Cordialement,

        Véronique

        • orthopedie dit :

          On dit qu’après quelques mois de douleur, LA DOULEUR devient une maladie… C’est sans doute pour cela que vous avez mal partout… Votre cerveau n’est plus capable de produire à suffisance les hormones qui donnent du confort (sérotonine, endomorphine). Puisqu’on vous propose une séjour, faites-le. ensuite faites le point le plus objectivement possible. Et courage… Je ne comprends toujours pas pourquoi on ne veut pas vous placer une prothèse !
          Yves

      • Véronique dit :

        Merci de vôtre réponse,

        J’attends le 18/03 pour savoir ce que va me proposer le médecin du centre
        Pour ce qui est de faire le point j’espère que le centre pourra m’y aider … là j’avoue que c’est dur
        Mais je vous remercie
        Pour ce qui est de la prothèse je crois que je n’ai pas besoin d’espérer actuellement … il me faudrait aller voir vers mon futur mais loin … ils sont dur pour comprendre mes douleurs
        Heureusement que j’ai la morphine pour les grosses crises car se sont souvent par pic de douleurs que la souffrance est intenable … je me bas et je veux tenir … merci à vous car rien que de vous lire ne me donne pas d’espoir de guérison pour mon état physique mais je me sens écoutée et cela est très important

        Cordialement à vous,

        Véronique

  167. deberles dit :

    bonjour,
    j’aimerai avoir un avis.
    après une entorse de la cheville droite avec rupture partielle du ligament, je présente un syndrome tissulaire.
    le spécialiste m a alors fait une infiltration dans cette cheville.cela fait une semaine que l infiltration a eu lieu et depuis je ressens une vive douleur au niveau des orteils des que je bouge le pied.cela fait comme des coup de jus.
    même quand je touche l endroit de la piqûre, ça me fait mal jusqu’ aux orteils.
    cela est il normal et surtout est ce que ce va passer???
    merci de me rassurer.

    • orthopedie dit :

      Vous avez fait une entorse de la cheville et il est probable que la portion antérieure du ligament externe ait été déchirée partiellement. Si le traitement de kinésithérapie n’a pas été bien fait, votre ligament est resté très épais (ce que vous appelez « syndrome tissulaire ») et je ne vois pas bien ce qu’on aurait pu espérer d’une infiltration.
      À propos de votre douleur vive : elle n’est pas « normale »… Il se pourrait qu’un petit nerf ait été touché lors de l’infiltration.
      Mais je ne vous ai pas testé… Limite de ce genre d’échanges.
      Yves

      • deberles dit :

        merci pour réponse.
        et je vous confirme qu un petit nerf a été touché c’est le spécialiste lui même qui me la dit des lors que l infiltration été terminée.( d aprés les symptomes immédiats ressentis)
        je me demande surtout si le fait que le petit nerf a été touché va avoir des conséquences et est ce que les sensations de cours jus de la cheville jusqu’ aux orteils vont disparaître rapidement.
        merci

  168. Meryem Habchi dit :

    Bonjour! j’ai un névrôme de Morton suite à une fracture, j’ai 19 ans, mon médecin traitant m’a donné un traitement qui n’a pas fait ses preuves, et donc prochaine étape: infiltration de cortisone. Mon père qui est médecin lui aussi, est contre les infiltrations! Je voudrais savoir comment va se dérouler la procédure, si j’aurai mal ou non, si je pourrai marcher normalement après avoir fini ou dois-je prendre mes béquilles avec moi! Aurai-je besoin d’une période de convalescence ?
    Je désire la faire ce lundi, mais j’hésite.
    Merci !

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Première chose : s’agit-il d’un névrome de Morton ?
      Névrome de Morton
      Le névrome de Morton est une pathologie très douloureuse affectant la pointe des pieds. Le névrome est un renflement des tissus entourant les nerfs. Celui-ci va exercer une pression continue sur le nerf et provoquer des douleurs ou des fourmillements ressentis au niveau des orteils.
      Dénomination
      Le névrome de Morton peut être désigné sous d’autres termes : métatarsalgie de Morton (une métatarsalgie est une douleur localisée au niveau de l’avant du pied). Maladie de Morton. Syndrome de Morton
      Mécanismes
      Les nerfs sont normalement protégés par des tissus fibreux. Dans le cas du névrome de Morton, ces tissus vont s’hypertrophier jusqu’à étirer ou déformer le nerf allant vers les orteils (les plus fréquemment affectés étant les 3e et 4e orteils).
      Causes
      Les causes exactes de l’apparition de la maladie sont mal connues et peu étudiées. L’épaississement des fibres péri-nerveuses apparaîtrait à la suite de multiples traumatismes. Une irritation chronique (provoquée, par exemple, par le port de chaussures très serrées ou le port de talons hauts) entraînerait, à long terme, une régénération imparfaite des tissus. Le névrome de Morton serait ainsi une forme de tissu cicatriciel. Une anomalie de la structure osseuse du pied, même légère et ne provoquant pas de gêne sensible à la marche, peut favoriser l’apparition d’un névrome.
      Symptômes
      • Douleur : la douleur est décrite comme continue, lancinante et augmentée par la marche. Le névrome provoque une sensation de brûlure au niveau de l’avant du pied et des orteils.
      • Fourmillements : le névrome peut entraîner l’apparition de paresthésies (fourmillements ou picotements ressentis au niveau des orteils et de l’avant du pied)
      Deuxièmement. S’il s’agit d’un névrome de Morton :
      Traitement
      Plusieurs options de traitement sont envisageables.
      -Dans un premier temps, une approche conservatrice – avec une simple adaptation des chaussures et le port d’orthèses- sera privilégiée. Ces mesures sont efficaces dans la majorité des cas. Si la douleur persiste, un traitement médicamenteux ou chirurgical pourra être entrepris.
      Injections
      -Des injections de corticostéroïdes réduisent le gonflement et la douleur chez la plupart des patients. Les injections sont pratiquées tous les deux à 3 mois directement au niveau du névrome. Si les symptômes persistent, une approche chirurgicale sera envisagée.
      -Chirurgie de décompression : cette intervention va consister à sectionner un ligament latéral (contraignant le pied latéralement et comprimant le névrome.
      http://www.medsource.fr/nevrome-morton-traitement#sthash.SvxuSfdT.dpuf
      Personne n’est « pour » les infiltrations et les échecs sont légion pour deux raisons : mauvais diagnostic ou mauvaise localisation de l’infiltration.
      Il faut donc être « pour » le diagnostic sûr et « pour » le traitement adéquat. Dans le cas du névrome de Morton, l’infiltration n’est pas le premier traitement.
      Yves

    • Tourbier Sylvie dit :

      J’ai eu cela à un pied. J’ai trainé pendant environ un an avec semelles, kiné sans effets jusqu’à ce que je me fasse opérer à la clinique de la main et du pied en ambulatoire (petite intervention) et là : miracle ! depuis je revis plus de douleurs et je marche normalement !!

  169. lina dit :

    Bonjour Docteur! Je voudrais svp vous posez quelques questions concernant le cas de ma mère, elle est âgée de 66 ans, depuis 2 ans elle a eu une chute sur son genou, elle a dû prendre des médicaments pour calmer les douleurs.Depuis ce temps, il y a 5 mois son genou a gonflé et elle arrivait même pas à marcher, le rhumatologue après une radio et échographie lui a diagnostiquer une arthrose discrète, il lui a conseiller de faire des infiltrations max 3. Pour avoir un autre avis , elle a consulter un chirurgien orthopédique et ce dernier à diagnostiquer la même chose, elle lui a fait 2 infiltrations à l’acide 1 mois d intervalle pour chacune, il lui dit que son arthrose n était pas avancé et qu elle n’a pas besoin d’opération pour prothèse. Malheureusement, elle a toujours mal après plus ou moins 3 mois après la dernière infiltration, ce que je voudrais savoir c’est est ce qu’elle a besoin d’une troisième infiltration? Et est ce que l ‘effet des infiltrations prend beaucoup de temps pour améliorer le genou?vu qu’après 3mois elle boite toujours et qu’elle du mal à plier sa jambe:/.je vous remercie d’avance Dr.

  170. Véronique dit :

    merci beaucoup de votre réponse. Malheureusement, c’est bien 8 hernies que j’ai mais j’en ai 2 de qualifiées de très discrètes, 2 discrètes, 5 avec des mesures en millimètres mais pas de qualificatif et 1 qualifiée de volumineuse. C’est certain que la volumineuse au niveau lombaire m’occasionne le plus de problèmes (sciatique entre autre) mais la douleur se déplace à différents endroits du dos et du cou selon les jours et ça irradit dans mes côtes, mes organes internes etc. J’essaie tout de même de bouger le plus possible ce qui veut dire de la marche, des petits poids pour le haut du corps… et des étirements. Vous me conseillez de ne plus faire mes étirements (léger tout de même)? Pourquoi, c’est une des seules chose qui me soulage…

    Bien à vous.

    • Véronique dit :

      seigneur, je ne savais pas compter… 2 très discrètes, 2 discrètes, une volumineuse et la balance n’ont pas de qualificatif… excusez mon manque de concentration.

  171. delouette dit :

    bonjour! j ai 34 ans j ai une douleur au niveau de l omoplate et aux cervicales d apres les specialistes ce n est qu une contracture musculaire ca fait bientot 2 mois que ca persiste j ai fait radio plus echographie et il n y a rien j ai consulte osteo ,ethio ,kiropracteur, magnetiseur et maintenant rhumatologue la semaine prochaine je passe sous cortisone et personne n arrive a me soigner je suis jongleur et monocycliste depuis une vingtaine d annees et du coup je ne peux plus pratiquer mes sports je faisais aussi de la muscul je suis en pleine depression la cortisone est elle une bonne idee et que puis je faire pour etre pris au serieux

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Et oui : il n’y a pas de pathologie musculaire au niveau de la colonne et, particulièrement au niveau des muscles des épaules (trapèzes…). Cela fait plus de 50 ans que c’est prouvé.
      Il s’agit toujours de « douleurs projetées » et de « contractures projetées » venant d’une structure profonde qu’on ne sent pas (articulation, ligament, dure-mère…).
      Il faudrait donc examiner votre cou et commencer par évaluer la possibilité d’un trouble discal ou d’un trouble articulaire. Chaque trouble devant être approché d’une façon différente.
      Tout cela devrait être fait avant d’envisager un traitement par cortisone.
      Cependant, je sais qu’en France ces notions ne sont pas encore bien connues d’autant que les kinés s’accrochent à leur statut de « masseur », alors qu’on a démontré l’inutilité du massage classique.
      Difficile d’en dire plus sans vous voir. Cependant, je vous invite à lire mes posts (pas finis) sur les cervicalgies pour éviter des conseils et des pratiques qui pourraient vous empirer. https://orthopedie.wordpress.com/cervicalgies/
      D’abord ne pas nuire.
      Yves

  172. France dit :

    Bonjour,

    Enfin un professionnel qui prend le temps d’aider les patients qui se posent des question…

    Alors, je suis une femme de 46 ans, métier horticultrice en chef pour une ville.
    Le 17 Septembre 2012 je me suis blessée en transvidant un bac de recyclage pesant environ 20 kilos dans la boîte de mon camion et j’ai ressentis une douleur chronique du côté gauche au bas du dos ce qui m’a empêché de bouger…
    Bref, diagnostic à ce moment était entorse lombaire, donc physio, ergo etc…
    En Janvier 2013, j’ai subi un IRM diagnostic: 2 hernies discales soit entre L1-L2 et L4-L5.
    Depuis ce jour, arrêt de travail et traitements acuponcture, physi avec massothérapie, ergo pour aider a renforcir le bas du dos etc…
    Aujourd’hui, la douleurs se propage autant du côté droit depuis Avril 2012 avec douleurs dans les fessiers d’un côté ou de l’autre et douleurs qui descend dans la cuisse soit à l’avant ou arrière de celle-ci. Les engourdissements sont disparus dans les orteils.
    J’attends pour une infiltration sous scopie entre L2-L3 selon la recommandation de mon médecin traitant.
    Depuis 1 mois environ, lorsque je tousse ou éternue je souffre de légère incontinence ! ouf!!! qu’est-ce se passe?
    J’ai remarqué également que lors de mes menstruations j’ai plus de douleur au niveau lombaire..
    et lorsque je vais à la selle également.
    Croyez-vous qu’il y aurait une autre problématique?.
    Pourrais-je reprendre mon boulot avec ces hernies?
    Un peu découragée la dame…
    Merci de me conseiller !
    France

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Le 17 Septembre 2012 je me suis blessée en transvidant un bac de recyclage pesant environ 20 kilos dans la boîte de mon camion et j’ai ressentis une douleur chronique du côté gauche au bas du dos ce qui m’a empêché de bouger…
      Ceci évoquait un trouble discal.
      L’IRM l’a confirmé… restait à vous traiter.
      Sans vouloir vous contrarier : traitements acuponcture, physio avec massothérapie, ergo pour aider a renforcer le bas du dos etc… = inutiles. Actuellement vous souffrez sans doute d’une sciatique d’un côté et d’une cruralgie radiculaire de l’autre.
      La sciatique pourrait répondre à des traitements manuels (manipulations), mais sans vous voir on ne peut pas le dire.
      La cruralgie ne répondrait pas aux manipulations.
      Les deux pathologies devraient être aidées par des anti-inflammatoires classiques, mais la cruralgie répond mieux à la prise orale de cortisone. Pour la sciatique, la péridurale basse donne de bons résultats : https://orthopedie.wordpress.com/la-peridurale-basse/
      Vos douleurs à la toux signent un trouble disco-duremérien et non articulaire, c’est pourquoi je ne comprends pas l’idée de vous infiltrer en L2/L3.
      Par ailleurs, il faut -avant tout autre chose- chercher la cause de votre incontinence : neurologique ou consécutive au relâchement musculaire dû à la douleur (et aux exercices de kiné -abdos- qui souvent font descendre la vessie).
      Il faudrait donc, par exemple, voir si vous avez perdu de la force dans les jambes et demander à votre médecin d’évaluer la possibilité d’un syndrome de la queue de cheval.
      Au plaisir de vous lire.
      Yves

  173. Véronique dit :

    bonjour,

    Je suis une femme de 36 ans vivant au Québec et je me suis fait une volumineuse hernie discale en L5S1 il y a 3 ans et demi avec récidive il y a 1 an et demi. Depuis j’ai plusieurs disques qui ont des hernies discrète au niveau cervical, dorsal et lombaire (8 en tout). J’ai de l’arthrose aussi au niveau lombaire. Je vis avec de la douleur modérée constante qui se déplace selon les nerfs irrités du moment. Quand ça fait trop mal je prend des anti-inflammatoire (Naproxen) et des anti-douleur (oxycodone). Je n’ai jamais eu d’infiltrations car on m’a dit que ça peut soulager mais ça ne guéri rien et que ce n’est pas bon pour les os. Ce qui me décourage c’est qu’on m’avait dit que les hernies guérissaient au bout d’un an mais ça ne guéri jamais dans mon cas. Et on ne veut pas m’opérer car sur l’IRM, mes nerfs ne sont pas vraiment comprimés (mais un petit faux mouvement et hop, ça comprime). Aussi, ce qui m’inquiète c’est que depuis quelques semaines c’est que j’ai des crampes la nuit au niveau du côté du molet et sur le dessus du pied et mes orteils se tordent. Pourtant je n’ai pas plus mal au dos que d’habitude. Donc je me demande s’il est en train de se produire des dommages permanents à mon nerf sciatique et si je devrais me faire opérer. (au Québec à moins d’avoir le syndrôme de la queue de cheval ou être paralysé, ils n’opèrent pas les hernies en disant que ça guéri tout seul mais au pire, je viendrai en France)

    merci d’avance

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Effectivement, l’opération n’est recommandée que lorsque la douleur n’est pas contrôlée et en cas de compression.
      Vous me présentez un tableau assez catastrophique qu’il faudrait peut-être nuancer. En effet, nous avons tous (même jeunes) de petits débordements de plusieurs disques (cervical, dorsal, lombaire), mais il s’agit rarement de hernies à proprement parler. De plus, les disques ne sont pas innervés. Ils ne font donc pas « mal », mais ils peuvent comprimer des structures qui, elles, sont senssibles (ligaments, dure-mère, racines nerveuses)
      En ce qui concerne votre arthrose lombaire, elle est normale à partir du moment où vos disques ont souffert. Cependant qui dit arthrose ne dit pas nécessairement douleur puisque plus nous vieillissons plus nous développons de l’arthrose.
      Il faudrait donc vous concentrer sur la douleur la plus importante (sans doute lombaire), envisager la prise de cortisone pendant quelque temps (à voir avec votre médecin) ou voir ce que la péridurale basse pourrait vous apporter : https://orthopedie.wordpress.com/la-peridurale-basse/
      Et surtout : ne pensez pas qu’il faudrait être plus détendue ou plus « souple ». Et continuez à bouger.
      Yves

  174. Benizri dit :

    Bonjour, je me suis fait une entorse du coude au mois d’avril suite à une chute et une douleur lancinante persiste, et remonte au niveau de l’épaule voire de l’omoplate. Certains gestes du quotidien sont pénibles. Aujourd’hui on me recommande de faire une infiltration sous échographie, est-ce dangereux ? douloureux ? y-a t-il des contre-indications ou des effets secondaires ? Je vous remercie par avance de votre réponse. DB

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Si vos douleurs sont vraiment la conséquence de l’entorse, l’infiltration est une bonne idée (pas dangereux).
      Par contre, il faudra se méfier d’une rééducation de kiné intensive qui peut faire plus de mal que de bien (le plus souvent la récupération se fait spontanément).
      Par ailleurs, l’entorse du coude ne peut expliquer les douleurs à l’épaule et à l’omoplate.
      Il faudrait donc bien tester l’épaule (possibilité de bursite suite à la chute) et la colonne cervicale (possibilité d’entorse bénigne qui donne des douleurs vers l’omoplate).
      Yves

      • DB dit :

        Merci beaucoup pour vos indications, c’est vrai que ces dernières pistes n’ont pas été étudiées car les douleurs épaule et omoplate sont apparues plus tard. Merci encore. DB

  175. Carole dit :

    Bonjour,
    Je ne sais pas si vous pourrez me renseigner, mais au cas où, je vous envoie une petite bouteille à la mer… J’ai un syndrome du doigt à ressaut, devenant très douloureux (et pas pratique pour m’occuper de mon bébé…), et il est prévu que je passe par la case chirurgicale dans les mois à venir.
    Avant cela, ma rhumato m’a prescrit des massages chez le kiné et des bains de paraffine, pour me soulager un peu. Cela pourrait-il suffire..? Oui, à 35 ans, je crois encore au père Noël …
    D’autre part, en attendant, elle m’a fait une injection de cortisone à la base du doigt qui me fait le plus souffrir il y a 5 jours et, hormis le fait que ma glycémie s’est envolée pendant 3 jours (je suis aussi diabétique sous insuline…), j’ai toujours très mal au niveau du point de piqure et surtout, j’ai depuis la bouche « pâteuse » et un goût vraiment très désagréable, que j’attribuais au départ à l’hyperglycémie, mais qui persiste…
    Est-ce normal que j’ai toujours mal à la base du doigt 5 jours + tard ?
    Ce mauvais goût peut-il être dû à la cortisone et si oui, comme la douleur, est-ce normal qu’il persiste aussi longtemps ?
    Je dois vous préciser que j’ai déjà eu droit à ce type d’injection, dans d’autres doigts, il y a 3-4 ans, et que je n’avais pas du tout eu ces effets, raison pour laquelle cela m’inquiète un peu…
    Merci beaucoup pour toute réponse que vous voudrez bien me donner.
    Cordialement

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Voici un lien qui devrait vous éclairer : http://www.chirurgiemain.fr/pathologies/maladie-de-la-main/doigt-a-ressaut/
      Par contre, je ne vois pas bien ce que la kiné pourrait vous apporter.
      Si vous êtes diabétique et que votre glycémie « s’envole » après une infiltration, je pense qu’il serait bon de hâter l’intervention.
      D’autre part, je me demande pourquoi on vous a infiltrée à plusieurs reprises dans d’autres doigts. Quelle pathologie ? Quel objectif ? Quels résultats ?

      Yves

      • Carole dit :

        Merci beaucoup pour votre réponse, et pour ce lien qui m’éclaire en effet, et me rassure même un peu quant à l’opération elle-même…
        En fait, c’est plus les suites de l’opération qui m’inquiètent, le fait d’avoir 3 semaines d’arrêt maladie (pas top pour mon travail et mon salaire, mais bon…) et une main « lésée » (pas top quand on a un petit garçon de 2 ans dont il faut s’occuper…)
        Ce qui m’embête aussi c’est qu’à priori, on en fait pas d’intervention « préventive », c’est à dire que le chirurgien ne pourra pas opérer tous les doigts d’une main en même temps, il ne fera que ceux qui me feront mal à ce moment-là, et donc, si un 3ème de doigt de cette même main me fait à nouveau souffrir 2 mois plus trad, il faudra recommencer…
        Sinon, la kiné n’est pas censée solutionner le problème, juste apaiser les douleurs (notamment les bains de paraffine); c’est reculer pour mieux sauter, je suis d’accord, mais je préfère essayer cette solution « douce », et ma rhumato m’a bien dit qu’on ne ferait de toute façon plus d’infiltrations, que si la kiné n’avait aucun effet, l’opération était la prochaine étape.
        Mais une intervention chirurgicale sur les mains, aussi bénigne soit-elle, fait toujours peur je pense: c’est dur de s’imaginer sans ces outils si précieux !
        Quant aux infiltrations précédentes (faites il y a 3 ans), la pathologie était toujours la même, et l’objectif était d’essayer cette 1ère étape, ce qui a fonctionné parfaitement pour 2 doigts (qui à ce jour ne me font plus mal), et ponctuellement pour 2 autres (qui recommencent à me faire mal depuis environ 6 mois)
        Bref, tout ce cheminement me semble laborieux et m’inquiète…

    • orthopedie dit :

      Ne vous inquiétez pas autant. Cette intervention est très superficielle et routinière.
      Par contre, je suis assez étonné que vous ayez des symptômes (ou que vous ayez eu des symptômes de doigt à ressaut) à autant de doigts. S’il est vrai que « Tous les doigts longs ainsi que le pouce sont concernés, parfois plusieurs doigts d’une même main », il faut se méfier des diagnostics rapides.

      Sachez cependant que :
      Cette pathologie touche les tendons fléchisseurs des doigts et s’observe lors d’une disproportion entre le diamètre du tendon et celui du rétinaculum qui le maintient. Le glissement du tendon sous la poulie est alors entravé, habituellement au niveau de la poulie A1 en regard de la tête du métacarpien. Des causes mécaniques en lien avec des mouvements répétés lors de certaines activités comme le jardinage ont été évoquées et expliqueraient l’atteinte préférentielle de la main dominante, mais ces causes sont retrouvées de manière inconstante. La prévalence d’environ 2 % dans la population générale est nettement augmentée, jusqu’à 10 ou 20 %, chez des patients diabétiques avec fréquemment plusieurs doigts atteints.
      Les patients se présentent avec une douleur à la base du doigt ou une sensation de blocage lors de l’extension. L’examen clinique révèle parfois une discrète tuméfaction, une crépitation ou une entrave lors des mouvements de flexion-extension passifs du doigt. Dans les pathologies avancées, on peut observer un blocage du doigt en flexion. Le diagnostic est clinique et peut être écarté lorsque le mouvement du doigt se fait sans restriction. L’échographie met en évidence du liquide dans la gaine chez moins de 20 % des patients, les autres signes étant un épaississement de la poulie, une perte de l’échostructure fibrillaire normale du tendon ou un tendon de contour irrégulier.
      Plusieurs pathologies associées à un doigt à ressaut sont à évoquer dont le syndrome du canal carpien, le diabète, la polyarthrite rhumatoïde, les arthrites microcristallines ou l’acromégalie.

      Retenez que le diabète, les mouvements répétés et le canal carpien favorisent cette pathologie. Pour info : http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/7243-syndrome-du-canal-carpien-traitement et regardez les symptômes.
      Yves

      • Carole dit :

        Quelle rapidité, merci !
        Ma rhumato a aussi évoqué le syndrome du canal carpien, mais je n’ai pas de fourmillements, ni de soucis de force musculaire de mon poignet. Par contre, étant diabétique depuis longtemps (presque 30 ans), ce syndrome risque de me toucher un jour ou l’autre, je pense, surtout ayant déjà celui du doigt à ressaut…
        Car mes doigts « sautent » vraiment, et je dois même parfois en débloquer un avec l’autre main, il me semble que le diagnostic est bien posé, non…? J’ai eu les 2 pouces, les 2 annulaires, les 2 majeurs, et l’auriculaire de la main gauche qui sont ou ont été touchés.
        Il faut dire qu’en plus d’un diabète ancien et pas très bien équilibré, je suis assistante dans une administration, je passe donc presque toute ma journée sur l’ordinateur, mes mains sont très sollicitées, avec des mouvements finalement répétitifs, ce qui je pense, ne doit pas aider…
        Une autre question me vient, histoire de me rassurer encore: les bienfaits de l’opération sont-ils définitifs ? Après cette intervention (pas de prévention donc, vous êtes d’accord avec ça ?), les doigts en question de sauteront plus ?

  176. antonia dit :

    Bonjour! Mon copain a eu une infiltration au poignet pour usure au niveau du carpe, pas plus tard que hier, malheureusement cela ne le soulage pas. On a dû aller a l’hôpital durant la nuit et il a été diagnostiqué arthrose cristalline. La morphine prescrite ne lui fait aucun effet, il ne peut pas dormir non plus tellement la douleur est pénible. Est-ce possible que le médicament a été mal préparé ou alors incompatible avec le médicament qui gel? Pouvez-vous également me dire les noms exacte des médicaments qui sont utilisé? Votre aide serais très précieuse pour nous… Merci!
    Antonia

  177. daburon dit :

    Bonjour ma mère ses casser 1 vertèbre s soit 4 vertèbre cassé et 3 fracture de côté + 3 côtés casser en un anet je voulais savoir si la cortisone était une possibilité de traitement ? Si non quel autre traitement ?

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      La cortisone n’est pas du tout indiquée dans ce cas.
      Côtes cassées = pas de traitement sauf les anti-douleur.
      Vertèbres : idem, sauf si fracture lombaire = possibilité de porter momentanément un corset.
      Cette succession de fractures fait penser à une ostéoporose généralisée… Il faudrait donc réaliser une densitométrie et discuter des résultats avec le médecin.
      cordialement.
      Yves

  178. Hamid dit :

    Bonjour
    j’ai 25 ans je suis sous cortisone depuis déjà 5 ans, je suis atteint d’un pemphigus vulgaire, la première fois j’ai commencer avec 150mg de cortisone et après mon médecin m’a diminuer les doses jusqu’à 10 mg aujourd’hui.
    je souffre maintenant d’une hypertension artérielle, une fonte musculaire, je me sent toujours fatigué, maux de tête et malaise tout le temps.
    je veux savoir sachant que je vais prendre les médicament pendant toute la vie si c’est dangereux, et est ce que je vais continuer a vivre normalement comme tout le monde ou pas???? vraiment j’ai peur.comment eviter les effets secondaire des corticoïdes ??

  179. elmadi dit :

    Bonjour,
    Je souffre depuis 2 ans d’un mal de dos au niveau lombaire. Cela est dû à ma première grossesse, au bout des 7 mois de grossesse, j’ai commencé à sentir ce mal…
    Après des séances de kiné, des traitements, j’ai toujours aussi mal voir plus … Je sais que c’est aussi un problème de poids depuis, je fais des exercices a la maison pour muscler mon dos, je fais des abdos, ..
    J’ai un rendez vous dans 15 jours pour faire des infiltrations sur le bas du dos, j’appréhende beaucoup alors je me renseigne notamment sur le net …
    Le souci c’est que sur cette période j’avais prévue d’arrêter ma pilule pour avoir un deuxième enfant. J’ai peur en fait des effets secondaires pour cette grossesse…
    Merci de me donner votre avis !!

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Des douleurs qui apparaissent à la fin de la grossesse font penser à une instabilité des articulations sacro-iliaques due à l’imprégnation hormonale qui « ramollit » les ligaments afin de préparer le bassin à l’accouchement. Ces articulations sont donc moins bien soutenues et peuvent s’enflammer (et rester enflammées).
      Indices : douleurs à la marche lente, à la position debout prolongée. Pas de douleurs à la toux, à l’éternuement. Peu de douleur le matin et pas de blocage.
      Puisque je ne puis pas vous tester, il faudrait porter une ceinture sacro-iliaque… Attention : bien la placer (très bas : au niveau du pubis) et très serrée. Au début, la porter de jour comme de nuit. Puis seulement la journée. Plusieurs mois parfois. http://www.sissel.fr/product/fr/fr/c-confort_bien_etre/s-autres/229_ceinture_sacro_iliaque_serola.php
      Je sais que cela peut vous paraître bizarre. C’est effectivement mal connu. S’il s’agit d’une instabilité sacro-iliaque, c’est le seul traitement. On peut bien sûr infiltrer les sacro-iliaques, mais cela ne dispense pas de portée la ceinture plusieurs mois parfois.
      Cordialement.
      Yves

    • Hamid dit :

      Bonjour
      j’ai 25 ans je suis sous cortisone depuis déjà 5 ans, je suis atteint d’un pemphigus vulgaire, la première fois j’ai commencer avec 150mg de cortisone et après mon médecin m’a diminuer les doses jusqu’à 10 mg aujourd’hui.
      je souffre maintenant d’une hypertension artérielle, une fonte musculaire, je me sent toujours fatigué, maux de tête et malaise tout le temps.
      je veux savoir sachant que je vais prendre les médicament pendant toute la vie si c’est dangereux, et est ce que je vais continuer a vivre normalement comme tout le monde ou pas???? vraiment j’ai peur.comment eviter les effets secondaire des corticoïdes ??

  180. Pierre Simon dit :

    Et bien merci beaucoup pour cette réponse rapide.
    Je compte en effet retourner voir le medecin afin de demander des examens plus poussés, au bout de 6 mois il serait temps.
    On m’a aussi parlé de poussée d’arthrose, mais personne ne m’a vraiment expliqué pourquoi l’articulation se bloquait, semblait également beaucoup plus Gonflé que l’autre. Le spécialiste du sport avait alors évoqué un épanchement de sinovie (pas sur de l’orthographe !) engendré par une inflammation résiduelle, d’où l’idée d’infiltration. Mais comme je vous le disais celle ci ne semble pas avoir diminué et mon articulation « craque » toujours autant au moindre mouvement.
    Alors certes je peux marcher désormais quasi normalement ce qui est une évolution par rapport aux mois de janvier /février mais le sport c’est une autre histoire..
    Mais le pire dans cette histoire c’est la perte d’espoir quant à une reprise véritable du sport.
    et cela retentit dans ma. Vie de tous les jours..
    En tout cas merci encore une foisi pour votre reponse

    • orthopedie dit :

      épanchement de synovie = synovite = arthrite = anti-inflammatoires + repos auraient du vous aider.
      Essayez les chaussures et demandez une scintigraphie (vous pouvez m’envoyer le protocole et les images à yvseghin@skynet.be)

      Yves

      • Pierre Simon dit :

        Je vous remercie pour vos conseils et vais donc tenter tout cela. Comme les nombreuses radios n’avaient rien montré vous pensez vraiment qu’une scintigraphie pourrait expliquer les choses du coup ? Qu’en est il de l’irm, aurait il sa place.
        Quoiqu’il en soit je ne pense pas que j’aurai une place sur le champ, mais je vous tiendrai informé.
        Merci encore.

  181. Pierre Simon dit :

    Merci pour toutes ces informations. J’ai moi même de nombreuses interrogations et suis désormais perdu. Voilà, je vais tenter d’exposer clairement.
    Je vais avoir 30 ans, pratique sport à haute dose depuis toujours (basket ball 3 à 4 fois par semaine depuis 20 ans), plus divers autres sports et suis professeur d’eps en collège.
    En Janvier dernier, au soir d’un match, je me suis retrouvé avec un blocage de la première articulation de mon gros orteil sans aucun souvenir de trauma durant ce match, gonflement, impossible de marcher sans de très grosses douleurs pendant au moins 2 semaine.

    Aux radios il n’y a aucune trace de traumatisme.

    J’ai consulté un premier médecin qui a pensé à la goutte mais aucun effet suite au traitement.
    j’ai vu par 3 fois un ostéo qui, à la fin, ne comprenait pas mais m’a parlé de beaucoup de chose, arthropahtie, d’algodystrophie.

    J’ai oublié de préciser que pendant tout ce temps depuis les premiers symptômes, mon articulation rougi au moindre effort, que j’ai perdu 50% d’amplitude et que tout ce qui a été fait (paumades, anti inflammatoire classiques, glace, argile etc…) n’y a rien changé.

    N’ayant aucune évolution, ne pouvant toujours pas courir ni même marché normalement, je suis retourné chez les médecin qui m’a orienté vers un médecin spécialisé du sport renommé sur Nantes.
    Je le vois début avril, plein d’espoir. Il pense à une sorte d’arthropahtie microcrytaline persistante et préconise alors une infiltration sous scopie de cortisone et me dit que ça devrait faire rentrer les choses dans l’ordre. Sur les radios il semble observer un léger pincement de l’espace inter articulaire de cette première phalange de l’hallux.
    Il me conseille donc un rhumato.

    J’en vois un début mai dernier, il me manipule, me refait des radios en direct et me dit que l’infiltration ne servirait à rien, que seules des semelles orthopédiques pourraient m’aider car ma postion de pied a fait que ce qui est arrivé devait arriver quoiqu’il arrive (dixit le rhumato).
    Elle me dit qu’une rééducation par les semelles pourraient me refaire courir d’ici 1 mois et demi.

    Mi mai, semelles faites, elles soulagent la marche en effet et pour la première fois depuis 5 mois quasiment, je marche normalement.

    Début juin, je ne cours toujours pas mais les longues heures debout en cours d’eps me font malet l’articulation est toujours aussi bloquée et l’inflammation toujours aussi présente.
    Mon médecin traitant me prend directement rdv dans un cabinet de radio qui réalise les infiltrations sous scopie car elle pense que l’infiltration, pourrait aider.

    j’ai un rdv très rapidement, voilà désormais 10 jours que l’infiltration a été faite, cela n’a rien changé, mon articulation est toujours bloqué, rougit très vite et reprendre la course me semble utopique.

    Je ne sais pas quoi faire et suis désespéré, le sport représente beaucoup et là je me sens lâché par le corps médical, j’ai l’impression qu’on me refuse des examens couteux qui pourraient pourtant m’en dire plus…

    J’imagine que ce récit peut paraitre confus, j’ai pourtant essayé de résumer dans les grandes lignes mais c’est loin d’être évident tant il y a eu d’épisodes avec cet orteil qui m’empêche vraiment de tout faire.

    N’importe quel éclairage, témoignage, je prends avec plaisir.

    Merci d’avance à vous.

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Vous avez vraiment fait beaucoup de choses, mais je ne sens pas de traces d’hypothèses diagnostiques sérieuses.
      Le début est très intéressant :
      « En Janvier dernier, au soir d’un match, je me suis retrouvé avec un blocage de la première articulation de mon gros orteil sans aucun souvenir de trauma durant ce match, gonflement, impossible de marcher sans de très grosses douleurs pendant au moins 2 semaines. »

      « Blocage », c’est le mot que vous utilisez. Il relate ce que vous avez senti, mais la mobilisation passive n’aurait peut-être pas reproduit ce « blocage ». « Goutte » : possible, mais peu probable étant donné le contexte traumatique.

      Vous parlez d’infiltrations… Mais pour quoi, pourquoi ? Pour quelle pathologie ?
      avec tout ce que vous avez fait (mais il faudrait vous tester), je pense qu’il ne serait pas inutile de chercher une fissure (fracture) qui peut passer inaperçue à la radio = scintigraphie (+bien comparer l’ensemble des deux pieds)

      Vous dites que votre articulation « rougit très vite ». Cela signe un phénomène inflammatoire. Étant donné que vous souffrez du côté du gros orteil, il ne faut pas négliger la possibilité de « souffrance » des sésamoïdes et, donc, redouter les infiltrations qui pourraient provoquer une nécrose de ceux-ci.
      Par ailleurs si on ne trouve rien avec les pistes que je vous donne, les petits coussinets qui se trouvent sous la plante du pied (et sous le gros orteil) peuvent avoir été abîmés. Il ne faut pas le négliger.
      Les semelles vous aident. Tant mieux. Mais quel que soit le diagnostic, je vous propose d’utiliser dès le réveil des chaussures à semelles rigides (ex : http://www.decathlon.fr/sandales-fermees-randonnee-homme-arpenaz-300-id_8206157.html Je viens d’en acheter. Idéal puisque la semelle n’est pas souple et que la chaussure est ventilée). En fait, quel que soit le diagnostic il est plus que probable que le déroulement du pied soit nocif pour vous pour l’instant.

      Quelques pistes donc. Toujours difficile sans les tests cliniques et la palpation.
      Cordialement.
      Yves

  182. Nadège dit :

    Bonjour,

    J’ai subit une infiltration au poignet gauche pour des séquelles d’entorse au poignet (ce qui m’a soulagée) et aujourd’hui j’ai commencé ma 1ere séance de mésothérapie pour une épicondylite au coude gauche mais il y a un an on m’a découvert une algodystrophie a ce membre…
    Apres cette séance de mésothérapie, j ai super mal, douleur non stop.
    Est ce normal ou pas ???
    Merci d’avance pour votre réponse (si vous m’oubliez pas cette fois ci 🙂 lol )

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Épicondylite : personnellement, je n’ai jamais vu beaucoup de résultats avec la méso.
      Traitement idéal :
      -comprendre le (les) geste(s) qui provoquent la tendinite = TRÈS important
      -parfois : port d’une attelle qui limite le mouvement de flexion du poignet (les muscles épicondyliens contrôlent le poignet)
      -Massage Transversal Profond au niveau du(des) bon(s) site(s)
      Algodystrophie = le membre peut rester sensible (fragile) pendant de nombreuses années = ne pas agresser.
      Cordialement.
      Yves

      • Nadège dit :

        Bonjour,
        Merci de votre réponse, je suis retournée voir le médecin qui m’a fait ma 1ere séance de méso et quand il a vu le résultat il a préféré arrêter ce traitement car pour lui la méso ne sert à rien par contre il m’a fait une séance d’acupuncture à la place ce qui a soulager mon coude mais pas l’avant bras….
        Pour ce qui est de comprendre les gestes qui m’ont provoqués l’épicondylite c’est régler puisque je me suis faite licenciée (cela venait de mon travail)
        L’attelle j ai essayé et ça n’a rien donner et pour ce qui concerne les massages cela fait un an et demi qu on m’en fait mais pas de résultat non plus mise à part de la mobilité un peu plus facile…
        L’algo me dérange beaucoup…

        Cordialement,
        Nadège

  183. spinaker dit :

    Je suis atteint d’une « Pseudopolyarthrite Rhisomélique » la cortisone me soulage et mène une vie à peu prés normale. Je ne peux, hélas pratiquer le vélo à cause de douleurs au bassin et des jambes un peu faiblotes. Puis-je, ponctuellement et parallèlement, prendre un anti-inflammatoire ordinaire tel que du Voltarène – 50 me suffit – qui lui, me fait retrouver mes jambes de 20 ans ? Merci de votre réponse.

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Vous trouverez de bonnes réponses dans : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pseudo-polyarthrite_rhizom%C3%A9lique
      Retenez surtout que cette affection guérit et que les anti-inflammatoires sont utilisés si la cortisone est mal tolérée.
      Par ailleurs, au fil de l’amélioration je vous conseille de recommencer vos activités en respectant le seuil de la douleur.
      Confiance.
      Yves

      • spinaker dit :

        Je vous remercie de votre réponse et de vos encouragements. Sous cortisone depuis peu, l’amélioration est flagrante au niveau des épaules et des cervicales. Les raideurs et douleurs subsistent au niveau du bassin. Je ne peux, manifestement, prendre, même ponctuellement un anti-inflammatoire classique en sus. Il est vrai que, gâté par la nature (!) j’ai la maladie de Paget et de l’arthrose à foison dans les hanches.Encore merci pour votre diligence.

  184. André Boileau dit :

    Monsieur Yves Seghin,

    J’ai deux questions :
    Les traitements d’électrothérapie et d’ultrasons ne devraient-ils pas être défendus dans une région du bas du dos ayant subi trois blocs facettaires le 14 mai 2013?
    Les effets secondaires persistants que j’éprouve encore aujourd’hui sont la voix enrouée significativement et des crampes dans les jambes la nuit. Comment m’en débarrasser?

    Je suis un homme de 75 ans qui a subi une discoïdectomie L4-L5 en 1973. J’ai appris à vivre avec cette condition sans trop de difficulté jusqu’à il y a environ 6 ans. J’ai alors graduellement perdu la faculté de me tenir debout droit sans douleur. Je peux marcher de courtes distances mais avec douleur au bas du dos et l’inflammation se mets alors de la partie. J’ai essayé des traitements d’ostéopathie, d’acupuncture, de kinésiologie et de chiropractie sans succès. Je suis en bonne santé autrement. Le seul médicament que je prends est du Purinol pour contrôler une légère hausse d’acide urique.

    Mes dernières radiographies du dos datent de mars 2013. Je peux vous informer des résultats si vous le jugez nécessaire.

    J’ai reçu trois blocs facettaires le 14 mai 2013 (L3-L4, L4-L5 et L5-S1, tous à droite) dans un centre hospitalier. Je remarque que mes crampes aux jambes la nuit s’accentuent le lendemain des quelques traitements de physiothérapie que j’ai eu à date, traitements qui incluent l’électrothérapie et les ultrasons. Il m’est difficile d’admettre que l’électrothérapie et les ultrasons n’ont pas pour effet d’activer la cortisone et ses effets secondaires déplaisants? Tout ça pour des résultats négatifs à date car mon mal de dos s’est accentué depuis.

    Merci de vos commentaires. J’apprécierais connaitre vos sources particulièrement en ce qui concerne ma première question.

    • orthopedie dit :

      Monsieur,

      Vous me donnez beaucoup d’éléments qui me font penser à des symptômes liés à un « canal lombaire étroit acquis » : http://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie-medicale/syndrome-du-canal-lombaire-etroit : douleurs dans les jambes la nuit, réduction du périmètre de marche, mal au dos en marchant… Il se pourrait que vous ayez aussi une perte de force dans les jambes, que vous deviez vous asseoir régulièrement lorsque vous vous promenez et/ou que vous vous penchiez un peu en avant pour pouvoir continuer à marcher.
      Pour confirmer cette hypothèse, il faudrait faire un scanner qui permet de mesurer le diamètre du canal lombaire.
      S’il s’agit de cela, aucun des traitements que vous décrivez ne pourrait vous aider. De plus, il ne faut surtout pas « détendre » vos muscles, car leur « contracture » a un effet relatif de « protection ».
      Comme traitement :
      -il faut voir comment vous réagissez aux anti-inflammatoires.
      -envisager une péridurale basse (à répéter trois fois si la première vous aide) : https://orthopedie.wordpress.com/la-peridurale-basse/
      – si rien ne fonctionne, il faut alors penser à la chirurgie.

      Au plaisir.

      Yves

      • André Boileau dit :

        Me suis-je mal exprimé? Je n’avais pas de crampes dans les jambes avant de recevoir les blocs facettaires en mars 2013. Il me semble donc évident qu’il s’agit d’un effet secondaire. Aucune claudication non plus. Ce n’est pas mes jambes qui se dérobent mais le bas de mon dos.
        De plus, vous n’avez pas répondu à ma première question qui me semble de votre domaine.
        Merci.

        • orthopedie dit :

          Monsieur,
          J’ai appris à vivre avec cette condition sans trop de difficulté jusqu’à il y a environ 6 ans. J’ai alors graduellement perdu la faculté de me tenir debout droit sans douleur. Je peux marcher de courtes distances mais avec douleur au bas du dos et l’inflammation se mets alors de la partie.
          Ces éléments me font penser à un canal lombaire étroit.
          J’ai essayé des traitements d’ostéopathie, d’acupuncture, de kinésiologie et de chiropractie sans succès.
          Selon cette hupothèse, aucun de ces traitements ne pourraient vous aider.

          Mes dernières radiographies du dos datent de mars 2013. Je peux vous informer des résultats si vous le jugez nécessaire.

          J’ai reçu trois blocs facettaires le 14 mai 2013 (L3-L4, L4-L5 et L5-S1, tous à droite) dans un centre hospitalier.
          Je ne sais pas pourquoi on vous a fait ces injections. Quel diagnostic ?
          Je remarque que mes crampes aux jambes la nuit s’accentuent le lendemain des quelques traitements de physiothérapie que j’ai eu à date, traitements qui incluent l’électrothérapie et les ultrasons.
          Vos crampes s’accentuent après ces traitements qui, comme je vous l’expliquais, ne sont sans doute pas appropriés parce qu’ils font céder des contractions musculaires UTILES.
          Il m’est difficile d’admettre que l’électrothérapie et les ultrasons n’ont pas pour effet d’activer la cortisone et ses effets secondaires déplaisants?
          Vous avez cette hypothèse. En réalité l’électrothérapie et les ultrasons n’ont aucun effet de potentialisation des injections que vous avez reçu. Mais, je le répète, ils peuvent vous empirer si vous souffrez d’un canal étroit.
          En conclusion, je retiens que vos blocs facettaires ne vous ont pas aidé, que les autres traitements vous empirent et que les traitements antérieurs n’ont pas agi. Je vous ai proposé d’investiguer une autre piste. A vous de voir s’il faut continuer à chercher des coupables ou tenter de trouver une solution (qui passe par un diagnostic et des traitements d’épreuve).
          Je vous invite aussi à relire ma page d’accueil et mon CV. Mon site est un lieu de partage gratuit où j’essaye d’aider les patients qui sont souvent abandonnés, car la Médecine Orthopédique Générale est en train de se perdre.
          Tout cela me prend beaucoup de temps et je crois, dans votre cas, qu’il pourrait être intéressant de vous attarder sur les pistes que je vous propose.
          Yves

  185. Bonsoir, il y a 3 ans on m’a diagnostiqué un lupus , 3 ans de prise de cortisone , je suis passé de 60mg à 2.5 jusqu’à l’arrêt totale à vu des excellents résultats de la prise de sang , mais depuis j ai l impression d’aller mal , je souffre de douleurs voir brulures sur tout le corps, de la tête jusqu’à la pointe des pieds , cela fais 6 mois que j’ai arrêté la cortisone et 6 mois que je souffre, ma questions est : pourquoi ? d après les examens la maladie n’est pas active , donc c’est quoi ? mon médecin m’a envoyé chez un ORL +CHIRURGIEN MAXILLO FACIALE + PHYSIO , merci .

    • Giurdanella Enza dit :

      À moi on ne répond pas ?

    • orthopedie dit :

      Bonjour et excusez-moi de vous avoir zappée (cela m’arrive parfois),
      Votre lupus semble stable, mais vous souffrez. Votre question est la bonne : pourquoi ?
      Normalement, étant donné votre pathologie, c’est votre rhumatologue qui devrait tenter des pistes de réponse.
      Pourquoi penser à un « chirurgien maxillo-facial » ? J’espère que ce n’est pas à cause de cette mode qui incite certains praticiens à penser que « tout » viendrait des dents. S’il s’agit de cela, encourrez-vous.Exemple : http://www.holodent.com/pages/La_DENTISTERIE_HOLISTIQUE-74966.html
      Physio : pourquoi ? pour quoi ?
      Sans diagnostic pas de traitement.
      Votre pathologie ne fait pas partie de ma spécialité puisqu’il ne s’agit pas de Médecine Orthopédique Générale, c’est pourquoi je ne peux aller plus loin.
      Je vous encourage donc à obtenir des réponses à ces questions cruciales.
      L’article suivant est bien fait : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lupus_%C3%A9ryth%C3%A9mateux_diss%C3%A9min%C3%A9
      Cordialement.
      Yves

  186. kate dit :

    Bonjour,

    Pourriez-vous m’aider SVP, j’ai un problème d’urticaire depuis presque 8 ans je suis passée par tout m^me une biopsie, on m’avait dit que c’était une allergie. Je prenais de la corticoïde, après chaque poussée, sous forme de 2 comprimés/j pendant 5 jours et je l’arrête. Maintenant c’est devenu régulièrement à chaque fois il y a une poussée dans différentes parties. Dois-je continuer à prendre ce médicament ou pas. (Mon âge 51 ans). Merci de votre aide

  187. Jour de dit :

    Bonjour je souffre d une cruralgie depuis début janvier 2013 j ai été mise sous cortisone par comprimés de cortancyl 20 mg 3 par jour cela m’a un peu calme dans la journée mais le soir je souffrais le martyrs. Après le rhumatologue m’a fait faire une infiltration épidurale cela me m’a rien fait comme soulagement il voulait que je refasse une infiltration foramicale mais devant la douleur de la première je n ai pas voulu . A ce jour j ai toujours mal moins fort que pendant les 2 premiers mois mais je continue a souffrir que faire? A savoir la cortisone m’a fait montez 20 de tensions. Merci de votre réponse. Sincères salutations.
    Chantal

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      La première chose serait de vérifier s’il s’agit bien d’une cruralgie d’origine neurologique.
      La cruralgie neurologique donne des douleurs à la face antérieure de la cuisse et dans l’aine, mais d’autres pathologies peuvent en donner aussi comme l’arthrose de hanche.
      Pour confirmer la cruralgie d’origine radiculaire, il faut pratiquer le test de Léri et/ou une électromyographie.
      Test de Léri : si le test de Léri est douloureux et limité : http://www.youtube.com/watch?v=AhOQpi5rMaU&feature=related à 0, 38 min, vous pourriez souffrir d’une cruralgie d’origine radiculaire (compatible avec les radios). Mais il y a d’autres tests.
      Admettons que vous avez une cruralgie radiculaire : la péridurale ne donne en général rien. Par contre, la cortisone par voie orale peut donner.
      On peut aussi faire une infiltration foraminale en milieu hospitalier, mais celle-ci ne fait habituellement pas mal.
      Si la première a donné des résultats, il ne faudrait pas attendre trop longtemps (pas plus de trois semaines) pour en refaire une.
      Cela étant, ce genre de douleur finit toujours par disparaître avec le temps si aucun traitement n’est efficace, mais les muscles de la cuisse peuvent s’affaiblir. Il ne faut donc pas négliger l’utilité de la vitamine B.
      cordialement.

      Yves

  188. sara dit :

    Oui j envisage de rencontrer 1 ou plusieurs spécialistes pour avoir différents avis.
    Et pouvoir décider de ce qui est le mieux a faire dans mon cas.
    Je vous remercie pour votre aide et je vais essayer de prendre ibuprofen + dafalgan et arrêter les myorelaxants.
    Cordialement

  189. sara dit :

    J ai l impression d avoir un garrot sous le bras.
    J ai rarement des fourmis mais des douleur dans l annuaire et l auriculaire, de grosses douleurs au niveau du coude externe et interne si je leve le bras cela amplifie la douleur.
    J ai aussi des douleurs dans la clavicule et le sternum, des maux de tête et des douleur a la nuque, omoplate, et jusqu en bas du dos.
    Je prend actuellement de l ibuprofen 600 et mydocalm 3 fois par jour et du tramadol en + si ca suffit pas.

    • orthopedie dit :

      Il faudrait prendre l’ibuprofen + dafalgan + tramadol (si nécessaire).
      Vos symptômes me paraissent curieux. Ne devriez-vous pas prendre tous vos examens et rencontrer un autre médecin (rhumatologue par ex., car ils ont l’habitude de problèmes complexes et ils font des examens cliniques très poussés.
      Yves

  190. sara dit :

    Bonjour,
    Merci beaucoup pour votre réponse.
    J ai déjà fait une IRM et je n ai pas d hernie cervicale. Mais les douleurs ne partent pas impossible de rester debout + de 2 ou 3h ensuite je dois me couché. Je prends deja des anti inflammatoire et des miorelaxants depuis 2 mois rien ne change. Je porte également une minerve pour soulager ma nuque.
    je n ai pas eu d accident hormis un problème récurrent a l épaule qui engendre des luxations depuis l âge de 10 ans. La dernière il y a environ 8 ans m’a dechiré les ligaments. Est ce que ca pourrait être la cause de ces problèmes ?
    cordialement

    • orthopedie dit :

      Il y a peu de chance que votre épaule soit en rapport avec vos douleurs.
      On parle parfois un peu vite de névralgie cervico-brachiale… Pouvez-vous me décrire vos douleurs.
      Les myorelaxants peuvent parfois aggraver les douleurs, car les contractures musculaires ont une fonction et il faut les respecter.
      Quels anti-inflammatoires prenez-vous ?
      Avez-vous essayé de prendre des anti-inflammatoires ET des antidouleurs (par ex. : Dafalgan 1000 toutes les 4 heures d’abord) ?

      Yves

  191. sara dit :

    Bonjour,
    J’ai une discopathie dégénérative C5-C6 et 2 ostéophytes C3-C4 à C6-C7. Je souffre de névralgie cervico brachiale depuis 2 mois. Est ce qu’une piqure de cortisone pourrait me soulager. Sachant que le traitement par voie orale je ne l’ai pas supporté (grande faiblesse).
    Est ce que je dois envisager une opération j’ai seulement 29 ans? la physiothérapie ne peut rien faire car trop de douleurs .
    Merci d’avance
    Meilleures salutations

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Vu votre âge, je suis assez étonné de votre arthrose. Avez-vous fait un accident (même il y a quelques années)? Il faudrait voir l’importance de votre arthrose sur les clichés…
      Étant donné vos symptômes, il faudrait faire une IRM pour éliminer l’hypothèse d’une hernie (qui pourrait être soulagée par une péridurale cervicale.)
      En attendant, misez sur les anti-douleur et les anti-inflammatoires (si vous les supportez). Évitez les massages, les étirements (même par vous) et entourez votre cou d’une couche épaisse (essuie-éponge par ex.) qui viendrait jusque sous le menton afin de pouvoir déposer votre tête dans une sorte de coussin moelleux.
      L’opération est la dernière solution à envisager, car souvent à votre âge le disque est en cause et celui-ci a tendance à se dessécher avec le temps (= diminution, puis disparition des symptômes).

      Yves

  192. Francois Q dit :

    J’ai prit 16 mg de cortisone sous recommandantion de mon docteur , on dirait que j’ai poppé 10 SpeedS O_O C’est tu normal &

  193. ABOKI dit :

    merci, ce fut très instructif

  194. med dit :

    bonjour,
    j’ai un probleme dans mon epaule,alors c’est une bursite bicipital,j’ai consulté un medecin qui ma’ donné des anti inflamatoire,puis j’ai essayé avec un kinesiste avec son appareillage ça m’a aidé un peu,mais je ressent encore une douleur elle ne me pose pas de problemes mecaniques,j’ai tjr des claquement(des tendons) et je le fais moi pcq sa me soulage un peu,quelle conseil pourrié vous me donné! et mrc

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Soit vous avez une bursite sous-acromiale, soit vous avez une tendinite du biceps.
      Si bursite : infiltration. Si tendinite bicipitale : soit infiltration capsulaire, soit Massage transversal profond.
      Il vaut mieux parfois commencer par des anti-inflammatoires par voie orale.

      Yves

  195. orthopedie dit :

    Bonjour,
    Certains disent que le hoquet peut être un effet secondaire d’une infiltration de corticoïdes. Je ne l’ai jamais vu.

    Yves

    • Bonjour,

      J’ai subi une infiltration de corticoïdes (Altim + xylocaïne) hier midi sous scopie dans l’articulation de mon épaule gauche (suite à une chute de toute ma hauteur fin juillet dernier).

      J’ai nettement moins mal qu’avant, ce qui est bien, mais… aujourd’hui, j’ai des crises de hoquet.

      Il y a 2 ans, mon médecin m’avait prescrit de la cortisone par voie orale (du Célestène) et cela m’avait déclenché également des crises de hoquet pendant plusieurs jours, contrairement au Solupred,

      J’espère que ces crises ne dureront pas trop longtemps… en tous cas, pas autant que l’effet anti-douleur de l’infiltration… qui est censé durer 3 semaines-1 mois, d’après ce que m’a dit le médecin radiologue.

      Nicolas

      • Bonjour,

        Je fais suite à mon précédent post pour vous préciser que mes crises de hoquet ont cessé dès le lendemain… C’est une bonne chose 🙂
        La prise simultanée de Brexin (Piroxicam bêta-cyclodextrine) en était peut-être la cause, qui sait?

        La douleur a effectivement diminué… mais je sens que mon épaule est toujours « décentrée ». Ce décentrage serait dû à une antépulsion du moignon de mon épaule qui créerait un conflit et à la compression des tendons de la coiffe des rotateurs, m’a précisé mon kiné.

        Il est normalement prévu que je refasse des séances de rééducation kiné d’ici une quinzaine de jours, une fois que la douleur se sera atténuée de façon durable, d’après le chirurgien de l’épaule qui m’a prescrit l’infiltration.

        Cordialement.

        Nicolas.

        • orthopedie dit :

          Ouf.
          Attention : votre sensation de décentrage ne peut en aucun cas correspondre à un décentrage réel (sinon il s’agit d’une luxation).
          Attention : l’antépulsion de la tête ne peut pas être responsable d’un conflit supérieur (coiffe des rotateurs).
          Attention à la rééducation : avant toute rééducation il faut vérifier s’il ne faut pas vous infiltrer une deuxième fois, car même si vous n’avez plus mal spontanément, il faut que les tests de base de l’épaule (13) ne provoquent aucune douleur.
          Donc : prudence. surtout dans la rééducation (il faut vraiment que je fasse un petit post sur ce sujet éminent délicat)

          Yves

      • Bonjour Yves,

        Je conçois tout à fait que le décentrage n’est effectivement qu’une sensation, je pencherais plutôt pour un léger « déplacement » des tissus, des ligaments qui ont été lésés par la chute. En ce moment, pour amoindrir encore cette « petite » douleur qui persiste, je prends du Nurofen Flash 400.

        On verra si les douleurs persistent ou pas, lors des tests de base de l’épaule.

        Nicolas.

  196. martine dit :

    Bonjour,
    Est-ce qu’une déchirure du sous-épineux se corrige seulement par intervention chirurgicales ?
    Merci
    Martine

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      S’il s’agit d’une rupture complète, il n’y a pas d’autre solution.
      Mais on la pratique pas au troisième âge ou si ce qui reste du tendon est en trop mauvais état.
      Cordialement.

      Yves

  197. Nadège dit :

    merci de ne p