Épaule gelée, capsulite rétractile, Frozen shoulder…

Il arrive très souvent que les patients qui souffrent au niveau des épaules errent d’examen technique en hypothèses floues pendant des mois jusqu’à ce qu’un praticien prenne le temps de faire un examen clinique complet et mette en évidence une « capsulite rétractile » (capsulite adhésive, épaule gelée, frozen shoulder).

Cette pathologie est intéressante à plus d’un titre :
– le patient bien informé peut arriver à ce diagnostic tout seul.
– le praticien peut faire le diagnostic au cabinet (examen clinique) sans examen technique (RX, scan, écho…)
– en comprenant bien les différents stades par lesquels passe cette pathologie, le praticien peut adapter son traitement pour, à la fin du traitement, permettre au patient de se soigner lui-même.
– c’est la seule pathologie d’orthopédie générale qui guérit… pour toujours (sans séquelles si le praticien a bien mené son affaire.)

Pour guider le patient : il s’agit d’une pathologie qui provoque des douleurs (qui peuvent être très intenses) au niveau du moignon de l’épaule (qui peuvent aussi descendre dans le bras jusqu’au pouce) et qui limite très fort les mouvements volontaires sur le côté et en avant.
Bref, le patient a très mal (souvent la nuit aussi) et ne peut plus monter très haut le bras sur le côté et vers l’avant.

Un test passif facile peut reproduire la limitation qui provoque la douleur du patient + sensation de défense (spasme) si le praticien veut aller plus loin :

Pour guider le praticien, une épaule gelée se caractérise  par un schéma de limitation de mouvements passifs typique : rotation externe > abduction > rotation interne

Examen clinique :

L’importance de la limitation des mouvements passifs et d’autres critères doivent orienter le praticien afin d’appliquer le bon traitement au bon moment, jusqu’à récupération complète des mouvements passifs et actifs. Cette pathologie est la seule que je connaisse à pouvoir (devoir) guérir complètement (pas de récidive).

Causes : traumatique (même légère), inconnue, suite à fracture de la partie supérieure de l’humérus, hémiplégie…

Ce qui se passe en profondeur :

Les stades d’évolution et leur traitement.

Stade 3 : irritation maximale
Le stade pendant lequel vous avez très mal : en attendant l’infiltration (par voie postérieure).
Traitement : le plus souvent une infiltration suffit.

3

Epaule infilt capsule

Traitement  manuel alternatif ou en attendant l’infiltration) : décoaptation
toute autre  technique (passive ou active) risquerait de relancer la synovite (l’inflammation)

Capture d’écran 2013-12-09 à 10.33.01

Stade 2 : irritation d’importance moyenne = stade intermédiaire (idem pour stade 3)
Souvent 2 à 3 semaines après la première infiltration.
Traitement = décoaptation + stretchs rythmés.

Stade 1 : peu d’irritation, peu de douleur

1Beaucoup moins de douleurs et gain en amplitude.

Traitement :
Uniquement stretchs rythmés passifs (par le kiné) jusqu’à l’obtention des mêmes amplitudes passives (idem : sensations en fin de course) que de l’autre côté.

ATTENTION :  le travail de récupération (passive ou active) de la rotation interne ne sert à rien puisqu’elle reviendra toute seule (mais on peut se servir du test de rotation interne pour évaluer l’avancement du traitement).

+TRAVAIL ACTIF du patient : descente de l’humérus (pour conserver la longueur du récessus inférieur)… trop difficile à décrire sans vidéo.

Ensuite : sur les conseils du kiné : ré-harmoniser l’épaule

Tout cela pour éviter les malheurs d’une ex-James Bond girl très volontaire !

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26 commentaires sur “Épaule gelée, capsulite rétractile, Frozen shoulder…

  1. Lili dit :

    Bonsoir
    Depuis décembre 2017 je souffre d une. Capsulite rectractile épaule gauche. La douleur a été très forte mais supportable
    La kinésithérapie a fait ultrason et mobilisation passive et m a montre exercices à faire a la maison…
    Maintenant je suis surtout limitée latéralement et la douleur est bien moindre, juste à certains mouvements. J ai du mal a m habiller etc…le rhumato qui me suit voyant que je ne progresse pas et que jereste très raide a fait une infiltration cet après midi. Corticoide et analgésique …Puis me revoit dans 15 jours.
    Mais voilà, ce soir , la douleur a repris de plus belle. Voire plus q avant ,et ce meme au repos , et je peux encore Moins bouger mon bras. !!!
    Est ce normal après une infiltration ?
    Combien de temps cela dure t. Il ?

    Merci d avance de votre réponse et et pour votre site qui m’a beaucoup appris quant aux douleurs cervicales Dont je souffre aussi et qj’ai ma permis de bien les soulager

    Amicalement.

    • Bonjour,

      Cette douleur est très étonnante, surtout qu’il s’agit d’une deuxième infiltration.
      Cordialement,
      Yves

      • Lili dit :

        Merci de votre réponse , j ai du mal m expliquer , il s agissait de la première infiltration, faite mardi.soir . La douleur aiguë a duré qqs heures et j ai pensé à une réaction post intervention
        Aujourd’hui hui samedi matin donc 3 jours après, la douleur n est pas aigüe mais plus forte qu avant l infiltration
        Comment expliquer ce phénomène ?

        • Ce n’est pas ce qui devrait arriver.
          L’infiltration fut-elle très douloureuse ? Si oui, il se pourrait que le médecin ait difficilement trouvé l’espace articulaire.
          Cette douleur s’est-elle estompée ce lundi ?

          Yves

  2. isabelle stettler dit :

    Bonjour , j ai été opérée en septembre 2016 d une tenodese du tendon . grosse complication et capsulite . bref un an et demi après je souffre encore beaucoup comme si j vais une veste en cuir trop serrée sur mon bras et j ai toujours envie de me masser le bras car ma main est souvent plus froide et c est une douleur tenace qui ne passe jamais . est ce normal d avoir toujours mal ainsi ? mon chirurgien dit que j ai pas eu de chance et que ça peut encore durer mais c est très épuisant et douloureux . merci pour votre réponse car je déprime un peu et ne sais plus quoi faire .
    isabelle

    • Bonsoir,
      La capsulite doit être le centre de tous les intérêts.
      Relisez bien l’article : tout s’y trouve et tout commence par la nécessité d’identifier le stade de cette capsulite. Cette identification permettra de déterminer le traitement adéquat. Par exemple, si vous en êtes encore au stade 3 aucun traitement de kinésithérapiepie ne vous aidera (pire, cela pourrait l’empirer).
      À l’inverse, si vous en êtes au stade 1, seule la kinésithérapie vous aidera. Celle-ci demande beaucoup de travail au kiné et il faut beaucoup de temps pour en arriver à un petit exercice très simple en apparence (mais trop compliqué à expliquer ici). En attendant ce moment, vous n’avez qu’une chose à faire : profiter des bénéfices du traitement et éviter toute « agression » (par exemple : des exercices musculaires).
      La capsulite de l’épaule est la seule pathologie d’orthopédie dont on peut (on doit) guérir complètement sans rechute. Dans votre cas, cette récupération complète est indispensable afin de préserver le reste de l’épaule qui a déjà bien souffert.

      Cordialement,

      Yves

  3. Victoire dit :

    Finalement j’ai passé une IRM et la conclusion est : bursite sous acromiale avec épanchement important dans la bourse sous acromio deltoidienne et plus modéré dans l’espace gléno-huméral.
    Les séances de kiné (décoaptation,étirements) n’ont pas apporté d’amélioration et je me demande s’il faut poursuivre. Je ne peux toujours pas lever mon bras derrière mon dos.Une séance d’ostéopathie m’a fait gagner quelques cm d’amplitude,mais les mouvements derrière le dos ou l’étirement vertical du bras sont toujours très difficiles (raideur) et douloureux.

    A votre avis vers quel traitement faut-il s’orienter et combien de temps cela va-t-il durer ?

    PS je ne suis pas gênée pour les mouvements vers l’avant , sensation de fatigue du bras après une activité intense toutefois.

    Merci

    • Depuis trois mois je souffre de l’épaule droite. Cela fait suite à un moment de travail les bras en haut, mais sans blessure ou choc. J’ai d’abord eu du mal à passer mon bras derrière la tête ou devant pour toucher l’omoplate gauche (toilette), puis des douleurs vives en étendant le bas que ce soit vers la droite ou la gauche (ce sont ces douleurs assez fulgurantes qui m’ont amené à consulter). Enfin, il y a eu progressivement limitation de la capacité à remonter la main dans le dos, c’est tout juste si j’arrive maintenant à la poser au niveau du coccyx, et je ne peux plus du tout écarter le bras du dos (non seulement c’est douloureux, mais ça n’est pas possible). Par contre tous mes mouvements vers l’avant sont libres et je n’ai pas de douleurs la nuit si je prends soin de poser mon épaule et mon bras d’une certaine façon (càd je ne dors pas franchement sur le côté, mais de trois-quart, plus appuyée sur l’omoplate que sur le côté du bras).Les plus fortes douleurs sont à l’extension du bras (prendre un objet sur une étagère par exemple, ou faire un mouvement de balancier), elles descendent jusqu’au coude et parfois jusque dans la main (poignet +quelquefois le pouce, quelquefois le dos de la main). Le médecin s’interroge, car il trouve mes douleurs pas logiques.
      TOUT CELA FAIT POURTANT PENSER à UNE CAPSULITE.
      J’ai eu une radio et une échographie, laquelle ne montre qu’une anomalie sur le bout du supra épineux.
      TRÈS FRÉQUENT… ON POURRAIT MÊME PRESQUE DIRE « NORMAL ».
      Je pense que l’on va vers une IRM pour vérifier s’il n’y a pas une fissure.
J’ai commencé de la kiné, mais les étirements passifs me font mal, et après les séances j’ai aussi mal sous l’omoplate et au niveau des côtes dans le dos, ce qui ne me semble pas normal.
      IL FAUDRAIT REGARDER LES SCHÉMAS QUE J’AI MIS SUR LE SITE POUR SAVOIR à QUEL STADE VOUS SERIEZ (L’ÉTENDUE DE LA DOULEUR EST TOUJOURS UN BON INDICE). SI VOUS ÊTES AU STADE 3, LA KINÉ POURRAIT VOUS EMPIRER.
      Pensez-vous qu’une petite fissure du supra épineux (5 mm) puisse donner ce tableau et autant de limitation de mouvement ?
      JE NE PENSE PAS
      Ou bien y aurait-il une histoire de capsulite (j’ai 55 ans).
      POSSIBLE (D’AUTANT QUE VOUS ÊTES UNE FEMME DE PLUS DE 50 ANS)
      Finalement j’ai passé une IRM et la conclusion est : bursite sous acromiale avec épanchement important dans la bourse sous acromio deltoïdienne et plus modéré dans l’espace gléno-huméral.
      CELA A PU ÊTRE LE FACTEUR DÉCLENCHANT DE LA CAPSULITE ET IL FAUDRAIT PEUT-ÊTRE COMMENCER PAR INFILTRER LA BOURSE.
      Les séances de kiné (décoaptation, étirements) n’ont pas apporté d’amélioration et je me demande s’il faut poursuivre.
      IDEM : IL FAUDRAIT REGARDER LES SCHÉMAS QUE J’AI MIS SUR LE SITE POUR SAVOIR à QUEL STADE VOUS SERIEZ (L’ÉTENDUE DE LA DOULEUR EST TOUJOURS UN BON INDICE). SI VOUS ÊTES AU STADE 3, LA KINÉ POURRAIT VOUS EMPIRER
      Je ne peux toujours pas lever mon bras derrière mon dos. Une séance d’ostéopathie m’a fait gagner quelques cm d’amplitude, mais les mouvements derrière le dos ou l’étirement vertical du bras sont toujours très difficiles (raideur) et douloureux.
      À votre avis vers quel traitement faut-il s’orienter et combien de temps cela va-t-il durer ?
      COMMENCER PEUT-ÊTRE PAR INFILTRER LA BOURSE, PUIS LA CAPSULE SI VOUS ÊTES AU STADE 3 (VOIR SCHÉMA SUR MON SITE). APRÈS LA 1re INFILTRATION DANS LA CAPSULE, LA DOULEUR DEVRAIT DIMINUER… ATTENDRE 10 JOURS ET COMMENCER LES ÉTIREMENTS TRÈS SPÉCIFIQUES QUE J’AI DÉCRITS SUR LE SITE.
      CORDIALEMENT
      YVES
      .

      • Victoire dit :

        Je continue les AINS oraux,faute de mieux.Il y a une légère amélioration ,j’arrive à monter la main dans le dos au dessus de la taille ,mais toujours pas à la décoller du dos.Moins de douleurs à type de décharges ou crampes qui descendent dans le bras ,mais toujours mal dans le haut du bras ,surtout si je m’appuie contre quelque chose(sans doute l’épanchement toujours présent).Quand même un progrès ,j’arrive à me relever de la baignoire en prenant appui sur les bras,ce que je ne pouvais plus faire.
        Par contre ,si j’arrête les AINS ,ça redevient plus raide et douloureux.Ca ne me plait guère de les continuer longtemps ,mais pas moyen de faire autrement.
        J’ai une ordonnance pour 20 séances de kiné,je pense commence d’ici fin Aout.Je pensais que le médecin m’orienterai vers un rhumato ou parlerait d’infiltration,mais ce n’est pas le cas : kiné et attendre,longtemps s’il le faut…
        Je pense que je vais aussi retourner chez l’ostéopathe ,mais pendant les vacances ,tout s’arrête ici ou presque.

    • Victoire dit :

      Merci pour votre réponse , c’est sympa de trouver quelqu’un qui n’est pas indifférent..

      Je n’ai pas de douleurs la nuit (sauf si je me suis couchée sur le bras concerné),ni au repos.Les douleurs sont surtout au niveau du biceps,depuis la séance d’ostéopathie les irradiations vers la main sont moins fréquentes (elles concernaient plus le dos de la main que la base du pouce). Donc je ne reconnais pas vraiment un stade 3.
      Pour l’instant le médecin prescrit des AINS oraux.

      Je vous tiendrai au courant.

    • Victoire dit :

      Juste un petit mot pour vous donner des nouvelles de ma « capsulite » : la situation s’est beaucoup améliorée surtout depuis Septembre.Je n’ai plus ces douleurs à type de décharges ou de crampes dans le biceps et j’ai retrouvé pas mal d’amplitude.Je peux monter le bras verticalement pratiquement aussi haut que l’autre . Par contre je n’arrive pas encore à toucher mon omoplate opposée ni à remonter la main dans le dos aussi haut que de l’autre côté (et là c’est encore un peu douloureux). J’arrive toutefois à décoller la main du dos ,c’est un net progrès.

      Finalement je n’ai pas fait de séances de kiné supplémentaires,mais je suis retournée chez l’ostéopathe en Septembre ,et il y a eu du progrès tout de suite après.Je pense que cela va continuer à s’améliorer tout seul.

      Merci pour votre site

      • Quelles bonnes nouvelles !!!
        N’essayez pas de toucher votre omoplate. Cela reviendra tout seul… Ou pas, et ce ne sera pas grave. Idem pour l’autre mouvement (mais celui-ci reviendra j’en suis sûr).
        Curieux que votre kiné n’ait pas pratiqué les techniques, fatigantes certes, que vous avez lues sur le post !!!
        Oui, cela va continuer à s’améliorer, mais il vaudrait mieux donner un coup de pouce, surtout pour les derniers degrés (les techniques que j’ai décrites ne sont pas difficiles pour un kiné moyen).
        Cordialement
        Yves

  4. Victoire dit :

    Bonjour Monsieur,

    Depuis trois mois je souffre de l’épaule droite.Cela fait suite à un moment de travail les bras en haut ,mais sans blessure ou choc.J’ai d’abord eu du mal à passer mon bras derrière la tête ou devant pour toucher l’omoplate gauche (toilette),puis des douleurs vives en étendant le bas que ce soit vers la droite ou la gauche (ce sont ces douleurs assez fulgurantes qui m’ont amené à consulter). Enfin ,il y a eu progressivement limitation de la capacité à remonter la main dans le dos,c’est tout juste si j’arrive maintenant à la poser au niveau du coccyx ,et je ne peux plus du tout écarter le bras du dos (non seulement c’est douloureux,mais ça n’est pas possible)

    Par contre tous mes mouvements vers l’avant sont libres et je n’ai pas de douleurs la nuit si je prends soin de poser mon épaule et mon bras d’une certaine façon(càd je ne dors pas franchement sur le côté ,mais de trois quart,plus appuyée sur l’omoplate que sur le côté du bras)

    Les plus fortes douleurs sont à l’extension du bras (prendre un objet sur une étagère par exemple,ou faire un mouvement de balancier),elles descendent jusqu’au coude et parfois jusque dans la main(poignet +quelquefois le pouce,quelquefois le dos de la main )

    Le médecin s’interroge car il trouve mes douleurs pas logiques.J’ai eu une radio et une échographie,laquelle ne montre qu’une anomalie sur le bout du supra épineux.Je pense que l’on va vers une IRM pour vérifier s’il n’y a pas une fissure.
    J’ai commencé de la kiné,mais les étirements passifs me font mal , et après les séances j’ai aussi mal sous l’omoplate et au niveau des côtes dans le dos,ce qui ne me semble pas normal.

    Pensez-vous qu’une petite fissure du supra épineux (5 mm) puisse donner ce tableau et autant de limitation de mouvement? Ou bien y aurait-il une histoire de capsulite (j’ai 55 ans).

    Merci par avance de votre avis.

  5. Bonjour Mme j ai ma femme elle très mâl au tendent et legament elle vue de cheregien il arrive pas trouvé une soulution. J ai rester zene je veux que je trouve quelqu’un de me aider la clinique de Orleans en plus trousseau à tour j ai un médecin interne donc il veulle pas opérée mais elle pleure le soir elle soufre merci de votre aide svp j attend votre réponse.

    • Bonjour,
      Vous donnez trop peu d’éléments pour que je vous donne des pistes, sauf de lire les posts que j’ai écrits sur le sujet. Par ailleurs, sachez que la chirurgie est toujours la dernière solution à laquelle on pense (sauf exception).
      Cordialement
      Yves

    • Myriam Amara dit :

      C est pas normal que de nos jours dans une société comme la notre des gens puissent pleurer de douleur!!!battez vous C est inadmissible

  6. Marie dit :

    Bonsoir Yves, Après des semaines de douleurs aiguës à l’épaule droite ( non opérée: conflit sous acromial) . Les tests réalisés cet après midi montrent des signes de capsulite rétractile. On me propose une prise en charge dans un centre de rééducation fonctionnelle pour une période de 3 semaines. Qu’en pensez-vous, sachant que j’ai toujours des douleurs aiguës surtout la nuit ?

    • Pourquoi rentrer dans un centre ?
      Si vous relisez mon post, tout est simple et clair. https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/epaule-gelee-capsulite-traitement/
      Stade 3 : infiltration intra-articulaire (diminution de la douleur et de l’inflammation)
      10 jours après l’infiltration : début des « étirements capsulaires »: https://orthopedie.files.wordpress.com/2014/10/epaule-ecc81tirement-capsulaire.mpg
      A raison de 2 X par semaine jusqu’à récupération complète des amplitudes de l’épaule (on n’étire pas la rotation interne, car elle « revient » toute seule).
      Les massages, l’hydrothérapie, les exercices… ne servent à rien.
      Le traitement classique de la Médecine Orthopédique Générale dont je vous parle demande beaucoup de travail de la part du kiné et très peu de votre part. Le traitement est long, mais l’épaule gelée est la seule pathologie mécanique qu’on peut vraiment guérir… Avec les autres, on fait ce qu’on peut, on bricole (du mieux qu’on peut), mais on ne guérit jamais vraiment.
      Cordialement

      Yves

      • Marie dit :

        Bonjour Yves, On me propose de rentrer dans ce centre pour une rééducation de l’épaule car le kiné que je vois depuis qqs semaines ne fait pas son boulot ( ou ne sait pas faire !) Je suis allée dans 2 cabinets différents et malgré les indications détaillées du rhumatologue, ces kinés ne font que des massages qui ne servent à rien.
        Je vais relire votre article. Merci Yves, bonne journée.
        ( Une petite question: Est-il possible d’avoir une épaule gelée alors que l’IRM qui date d’1 an environ montrait un conflit sous acromial ?)

        • Est-il possible d’avoir une épaule gelée alors que l’IRM qui date de 1 an environ montrait un conflit sous-acromial ?
          La difficulté de l’épaule gelée tient en ceci : c’est un diagnostic qui est avant tout CLINIQUE (tests réalisés au cabinet du médecin ou du kiné). AUCUN EXAMEN CLASSIQUE (IRM, RX, écho…) ne peut mettre cette pathologie en évidence à part une radio avec produit de contraste injecté au préalable. Mais cet examen n’est fait que si on a une suspicion d’épaule gelée. Mais il est inutile puisque, car tant qu’à faire une infiltration autant en faire une avec des anti-inflammatoires. En effet, en procédant de cette façon, si vous êtes améliorée vous avez le diagnostic ET le traitement en même temps.

      • Marie dit :

        Bonsoir Yves,
        2 infiltrations à chaque épaule il y a 1 an environ, légère amélioration mais de courte durée. ( je n’ai pas ménagé mes épaules) J’ai rencontré un chirurgien afin qu’il réalise une acromioplastie, mais il m’a bien expliqué que cette intervention ne me garantissait pas un soulagement des douleurs, ni une rupture tendineuse dans quelques années( j’ai 55 ans). J’ai donc refusé l’opération mais je souffre beaucoup depuis quelques semaines et le rhumatologue me déconseille de nouvelles infiltrations qui pourraient fragiliser mes tendons. Mon médecin souhaite que je rentre dans un centre de rééducation fonctionnel afin de mettre mes épaules au repos et de retenter la décoaptation et le renforcement de mes épaules. ( Je ne vois pas comment je pourrais faire une rééducation sur des épaules très douloureuses ?) Je ne comprends toujours pas pourquoi les IRM montraient des becs osseux sur mes acromions il y a 1 an et que dernièrement, lors des tests, il s’agirait d’une capsulite rétractile? Quelle différence pour quel traitement ?
        Cordialement,
        Marie

        • Bonjour,
          Je vous ai répondu il y a peu :

          Pourquoi rentrer dans un centre ?
          Si vous relisez mon post, tout est simple et clair. https://orthopedie-pour-tous-vos-douleurs.com/epaule-gelee-capsulite-traitement/
          Stade 3 : infiltration intra-articulaire (diminution de la douleur et de l’inflammation)
          10 jours après l’infiltration : début des « étirements capsulaires »: https://orthopedie.files.wordpress.com/2014/10/epaule-ecc81tirement-capsulaire.mpg
          A raison de 2 X par semaine jusqu’à récupération complète des amplitudes de l’épaule (on n’étire pas la rotation interne, car elle « revient » toute seule).
          Les massages, l’hydrothérapie, les exercices… ne servent à rien.
          Le traitement classique de la Médecine Orthopédique Générale dont je vous parle demande beaucoup de travail de la part du kiné et très peu de votre part. Le traitement est long, mais l’épaule gelée est la seule pathologie mécanique qu’on peut vraiment guérir… Avec les autres, on fait ce qu’on peut, on bricole (du mieux qu’on peut), mais on ne guérit jamais vraiment.

          Une capsulite peut survenir sur une épaule saine, mais la souffrance mécanique (+ l’âge et le sexe) peut la favoriser. Il faut donc pour l’instant vous occuper sérieusement (et je vous ai tout donné) de la capsulite. Vous verrez ensuite ce qu’il faut faire pour le reste.
          Cordialement

          Yves

  7. dorra dit :

    le problème concerne ma mère âgée de 51 ans. L’histoire remonte à octobre 2013 quand ma mère commençait à décrire des douleurs persistantes au niveau de l’épaule droite. Elle a utilisé des anti-inflammatoires locaux à type Flector, arthrogine, Synthol. Elle n’a consulté un médecin (généraliste) qu’au mois de mai 2014. Le traitement initial était celui des antalgiques et des AINS.
    Devant l’aggravation de la symptomatologie (réduction de la mobilité de l’articulation de la main droite à 90 degrés), elle a consulté un orthopédiste en septembre. Le diagnostic d’une épaule bloquée a été retenu. Le médecin lui a indiqué une infiltration aux corticoïdes (Altim injection) et des séances de kinésithérapie.
    Devant la non-amélioration de son état après un mois de ces séances, un arthroscanner a été indiqué. Il est indispensable de noter que l’injection a été faite avec beaucoup de difficulté. Le rapport a conclu à une capsulite rétractile, absence de lésion décelable des tendons de la coiffe des rotateurs et arthrodistension avec infiltration par une ampoule d’Altim. Le seul traitement indiqué est la poursuite des séances de kinésithérapie. Deux mois après (début décembre), une nette amélioration de la mobilité de l’épaule a été constatée. Mais, maman persistait algique avec l’apparition récente des douleurs articulaires diffuses sur tout le squelette (ceinture pelvienne, épaule gauche, colonne vertébrale, membre inférieur gauche, cage thoracique). Elle a consulté un nouveau médecin et une ostéo-densitométrie a été indiquée concluant à une ostéopénie. Le médecin lui a indiqué un traitement pour l’ostéoporose (j’ai oublié le nom) pendant un mois.
    Devant l’aggravation de son état (douleurs atroces insomniaques surtout au niveau de l’épaule gauche avec une nette réduction de sa mobilité, apparition d’une douleur paroxystique au niveau de fosse iliaque gauche), elle a fait un électromyogramme (pendant le mois de mai). Le résultat obtenu était : latences distales des membres supérieurs et des racines cervicales normales. Elle a commencé à nouveau les séances de kinésithérapie et elle a commencé à prendre les médicaments indiqués.
    Mais, il n’y a aucune une amélioration.
    Pour toutes ses raisons, nous nous sommes inquiétés de son état de santé. En fait, au début, elle avait uniquement un problème au niveau de son épaule droite et vous voyez maintenant qu’elle a des maux au niveau de tous ses os.
    J’ai constaté que les médecins n’ont pas pu porter un diagnostic certain de sa maladie et toutes les explorations sont focalisées sur les douleurs du membre supérieur alors que j’insiste que les douleurs sont diffuses.
    Que pourraient- elles les raisons de ces complications ?
    Est-ce que l’Altim injection pourrait être l’origine de ses symptômes ?
    Que pourrait être l’origine de cette déformation articulaire sachant que maman ne souffre pas de maladies chroniques (diabète, HTA) ?.

    • Tout d’abord je m’excuse de ne pas poster mon problème sur le site, car je n’ai pas trouvé la section adéquate. En fait, le problème concerne ma mère âgée de 51 ans. L’histoire remonte à octobre 2013 quand ma mère commençait à décrire des douleurs persistantes au niveau de l’épaule droite. Elle a utilisé des anti-inflammatoires locaux à type Flector, arthrogine, Synthol. Elle n’a consulté un médecin (généraliste) qu’au mois de mai 2014. Le traitement initial était celui des antalgiques et des AINS.
      Devant l’aggravation de la symptomatologie (réduction de la mobilité de l’articulation de la main droite à 90 degrés), elle a consulté un orthopédiste en septembre. Le diagnostic d’une épaule bloquée a été retenu. Le médecin lui a indiqué une infiltration aux corticoïdes (Altim injection) et des séances de kinésithérapie.
      Il s’agit sans doute d’une « épaule gelée » : capsulite rétractile. Suivant le stade il faut se comporter différemment comme mon post le décrit.
      Epaule gelée
      Au stade 3 il faut infiltrer dans l’articulation (parfois le faire une deuxième fois). Ensuite : repos de 15 jours. Ensuite : kinésithérapie passive très précise, comme je le décris dans mon post (tout exercice et toute douleur provoquée par le patient risque de relancer l’inflammation et, par là, de ralentir la guérison – très lente, mais sûre par ailleurs)

      Devant la non-amélioration de son état après un mois de ces séances, un arthroscanner a été indiqué. Il est indispensable de noter que l’injection a été faite avec beaucoup de difficulté. Le rapport a conclu à une capsulite rétractile, absence de lésion décelable des tendons de la coiffe des rotateurs et arthrodistension avec infiltration par une ampoule d’Altim. Le seul traitement indiqué est la poursuite des séances de kinésithérapie. Deux mois après (début décembre), une nette amélioration de la mobilité de l’épaule a été constatée. Mais, maman persistait algique avec l’apparition récente des douleurs articulaires diffuses sur tout le squelette (ceinture pelvienne, épaule gauche, colonne vertébrale, membre inférieur gauche, cage thoracique). Elle a consulté un nouveau médecin et une ostéo-densitométrie a été indiquée concluant à une ostéopénie. Le médecin lui a indiqué un traitement pour l’ostéoporose (j’ai oublié le nom) pendant un mois.
      OK, mais cette ostéopénie ne doit pas faire oublier la capsulite qu’il faut continuer à traiter CORRECTEMENT.

      Devant l’aggravation de son état (douleurs atroces insomniaques surtout au niveau de l’épaule gauche avec une nette réduction de sa mobilité, apparition d’une douleur paroxystique au niveau de fosse iliaque gauche), elle a fait un électromyogramme (au cours de ce mois). Le résultat obtenu était : latences distales des membres supérieurs et des racines cervicales normales. Elle a commencé à nouveau les séances de kinésithérapie ce mercredi et elle a commencé à prendre les médicaments indiqués il y a une semaine.
      Pour quelle raison ? POUR QUEL DIAGNOSTIC ?

      Mais, il n’y a aucune une amélioration.
      Pour toutes ses raisons, nous nous sommes inquiétés de son état de santé. En fait, au début, elle avait uniquement un problème au niveau de son épaule droite et vous voyez maintenant qu’elle a des maux au niveau de tous ses os.
      J’ai constaté que les médecins n’ont pas pu porter un diagnostic certain de sa maladie et toutes les explorations sont focalisées sur les douleurs du membre supérieur alors que j’insiste que les douleurs sont diffuses.
      Que pourraient- elles les raisons de ces complications ?
      À réfléchir

      Est-ce que l’Altim injection pourrait être l’origine de ses symptômes ?
      NON

      Que pourrait être l’origine de cette déformation articulaire sachant que maman ne souffre pas de maladies chroniques (diabète, HTA) ?
      S’il s’agissait de ma mère, je demanderais une scintigraphie pour évaluer la qualité générale de son squelette, car l’ostéopénie ne peut donner de telles douleurs.

      Cordialement

      Yves

  8. Treena dit :

    Bonjour, depuis 5 ans je fais des tendinites dans mon bras et maintenant une capsulite à l’épaule ainsi que des morceaux d’os qui tombe sur mon tendon. C’est le bras que je me sers de car j’ai l’autres bras que j’ai endommagé le c6. Je sais plus quoi faire avec la douleur a tout les jours et soir???

  9. Davy dit :

    Bonjour,
    j’aimerai vous faire part d’un problème de douleurs très denses depuis 2 mois environ sur mon bras gauche que j’ai de plus en plus de mal à utiliser. Cela a commencé par une difficulté pour agrafer mon soutien-gorge; Mais maintenant je ne peux plus le soulever et la nuit j’ai des douleurs très intenses car aucune position ne me soulage Il y a un mois environ j’avais signalé cette gêne à mon médecin généraliste qui ma répondu qu’il s’agissait sans doute d’une tendinite et que cela était passager et qu’avec les vacances et le repos tout rentrerai dans l’ordre.Je suis parti au soleil et j’ai pris des bains de mer qui semblaient me soulager. J’ai aussi soutenu mon bras à l’aide d’un brassard en tissu acheté dans une pharmacie. Mais il y a quelques jours sentant dans l’eau que je pouvais bouger le bras ( par exemple en le positionnant à l’horizontale) j’ai effectué des mouvements assez doux mais sans difficulté. Grave erreur sans doute car dans la nuit qui a suivi les douleurs dans tout le bras ont été encore plus intenses avec également douleurs dans la main.Je vis à paris et j’aimerai savoir où consulter.
    merci pour votre réponse.
    A.D.V.

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