Une table pour la Médecine Orthopédique

et pour nous élever sur les épaules du docteur James Cyriax…

Outre la démarche clinique débouchant sur une hypothèse diagnostique, le docteur James Cyriax avait mis au point de nombreuses techniques très précises et très spécifiques dont certaines nécessitaient deux (voire trois) opérateurs et beaucoup d’autres de changer la hauteur de la table…

Jusqu’il y a peu de temps, dans nos cabinets nous n’avions pas la possibilité de trouver facilement un (ou deux) assistantS pour ces techniques et nous devions nous débrouiller avec des sangles, par exemple. Mais nous n’étions entièrement satisfaits ni de nos techniques ni du confort que nous souhaitions pour nos patients…

La pratique de la Médecine Orthopédique Générale méritait mieux que des trucs et des bouts de ficelle…

Dans les années 70, le docteur Cyriax avait constaté que les praticiens belges étaient ceux qui, dans le monde, avaient le mieux compris la démarche de la Médecine Orthopédique et son meilleur représentant, Ludwig Ombregt écrivit un livre qui fut édité trois fois.

Le docteur Cyriax termina sa vie à la Rochester University et sa démarche mourut avec lui dans de nombreux pays (personne ne sait pourquoi… Démarche trop difficile ? Traitements trop subtils ? Lobbying des chirurgiens orthopédistes ?).

Quasi-disparition, donc, de la démarche de Cyriax, sauf en Scandinavie où le livre de Ludwig Ombregt est au cœur de l’enseignement et de la pratique des médecins et des kinésithérapeutes (restent aussi quelques résistants en Belgique…)

En Suède, la Médecine Orthopédique Générale occupe une place importante en médecine lorsqu’il s’agit de soigner des pathologies orthopédiques qui ne nécessitent pas de prise en charge chirurgicale. Cette notoriété alliée au pragmatisme nordique a poussé quelques praticiens à concevoir une table de travail parfaitement adaptée à la pratique libérale de la Médecine Orthopédique Générale.

Vidéo d’archive

Mais aujourd’hui, grâce à l’école Scandinave…

Vidéo réalisée par Steven De Coninck (ETGOM) pour Masolet

Masolet

 

Newton, qui avait présenté son travail comme s’appuyant sur les épaules de ses prédécesseurs, écrivit -dans une lettre à Robert Hooke en 1676- « si j’ai pu voir aussi loin, c’est parce que j’étais juché sur les épaules de géants », reprenant l’idée de Bernard de Chartres à qui l’on attribue la mention des « nains sur les épaules des géants »
Comme Einstein qui s’appuie sur Newton, qui lui-même utilisa Kepler et ainsi, de plus en plus à l’amont de la pensée scientifique (contre-intuitive) jusqu’à Galilée et Copernic.

Une table pour nous hisser sur les épaules du docteur James Cyriax, et voir plus loin !

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