Le monde est plein d’idées généreuses devenues folles.
« Le monde est plein d’idées chrétiennes devenues folles. » Chesterton
Extraits de tout ce que vous n’avez jamais voulu savoir sur les thérapies manuelles
Méthode Feldenkrais (1949) Moshé Pinchas Feldenkrais (1904-1984) (Ukraine)
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_Feldenkrais
http://www.feldenkrais-france.org/
Fondée par Moshé Pinchas Feldenkrais dans les années 1950, la méthode Feldenkrais se targue d’être une pédagogie améliorant notre conscience des mouvements que l’on effectue pour enrichir notre répertoire moteur. Feldenkrais était un physicien côtoyant les grands noms de la physique Qoliot-Curie, Langevin, etc.), passionné d’arts martiaux, il pratiquait le judo et le ju-jitsu.
L’histoire veut qu’il chutât sur le pont d’un sous-marin au cours de la seconde guerre mondiale, ravivant une vieille blessure au genou datant d’un match de football des années auparavant. Les médecins estimèrent alors que, sans une opération, Feldenkrais ne marcherait plus. C’est à ce moment qu’il décida de pourvoir lui-même à sa guérison et de trouver des mouvements lui permettant de se déplacer sans douleur. Il fut convaincu du rôle de la sensation dans le mouvement et dans la mécanique du corps, jetant ainsi les principes d’une nouvelle méthode qui portera son nom.
Hormis ses ouvrages techniques d’arts martiaux, son premier ouvrage date de 1949 et s’intitule L’être et La maturité du comportement : une étude sur l’anxiété, Le sexe, la gravitation et l’apprentissage. Ce titre est révélateur des centres l’intérêt de Feldenkrais et pose les bases de la méthode, à savoir un pot-pourri de psychothérapie, de psychanalyse (freudienne), de physique et d’auto-éducation.
Mode de découverte : guérison personnelle.
Scientificité de la découverte : pas de publication scientifique connue du fondateur.
Principe théorique non étayé : l’amélioration du ressenti dans les mouvements corporels entraînerait une diminution des troubles musculaires.
Plus sur le livre : ICI
Le CorteX est un collectif d’enseignement et de recherche en esprit critique et sciences. Il est né en 2010 à l’Université de Grenoble à l’initiative de cinq formateurs professionnels et a pour objectif de mettre à disposition les travaux de tous les acteurs – enseignants, chercheurs, étudiants – travaillant sur un sujet développant le critical thinking, l’esprit critique, quelle que soit leur origine disciplinaire.
Les membres du corteX ne sont financés que par leurs enseignements et par leur salaire public (lorsqu’ils en ont un – c’est le cas de deux d’entre eux). Ils ne déclarent aucun conflit d’intérêt, et n’entretiennent aucun lien avec une source de financement industrielle ou privée. Quitte à ne pas être riches, ils ne souhaitent pas émousser le fil de leurs analyses et leurs productions.
Ils préfèrent contribuer à de la publication publique, et ne donnent pas la priorité à la course de hamster des publications dans les revues à referees.
Comme vous l’avez certainement constaté, nous sommes loin de ce que disait François Jacob (Prix Nobel de physiologie en 1965)
« On peut presque mesurer l’importance de l’intérêt d’une découverte à l’intensité de la surprise qu’elle provoque. »
« La plus grande découverte de ce siècle (le XXI°) de recherche et de sciences est probablement l’étendue de notre ignorance de la nature que, pour la première fois, nous pouvons contempler notre ignorance en face. »
Toutes vos réactions et vos questions sont les bienvenues. Bien sûr !
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