Le monde est plein d’idées généreuses devenues folles
Extrait de osteo-stop
http://www.osteo-stop.com/index.html
Un pavé scientifique dans la mare de l’« ostéopathie » : le rapport de l’unité 669 de l’INSERM, avril 2012
A.D.V.O (association loi 1901) : Association de Défense des Victimes de l’Ostéopathie
L’ostéopathie à l’étranger (http://www.osteo-stop.com/situation-etranger.html)
À relever :
Aux États-Unis
Il est particulièrement intéressant d’étudier l’évolution de l’« ostéopathie » aux États-Unis, le pays qui l’a vu naître.
Elle y est officiellement autorisée depuis 1963 et on dispose de ce fait d’études comparatives fiables.
Actuellement l’« ostéopathie » n’est pratiquée que par des médecins.
Médecine ostéopathique et allopathique ont coexisté en parallèle jusque dans les années soixante. À cette époque, l’Association médicale de Californie et l’Association ostéopathique de Californie ont fusionné.
Dans les mois qui suivirent, environ 2000 ostéopathes (c’est à dire 86 % de la profession) moyennant 65 $ et une courte session de formation furent intégrés dans le corps médical et reçurent le titre de Docteur en médecine.
Depuis cette époque, les ostéopathes sont autorisés à faire les mêmes actes médicaux que les médecins allopathes.
Les ostéopathes ne représentent actuellement que 5 % des médecins.
Ils sont principalement présents dans le secteur de la médecine générale.
Pourtant le nombre d’écoles ostéopathiques est passé de 14 à 19 depuis 1980 alors que le nombre des écoles allopathiques restait stable aux environs de 125.
De 1980 à 1997, le nombre de diplômés en médecine est resté presque constant (de 15 135 à 15 923) alors que celui des ostéopathes a presque doublé (de 1059 à 2009). Pourtant, l’« ostéopathie » est bien moins employée qu’il n’y paraît.
Une étude faite en 1995 sur 1055 ostéopathes montre qu’ils utilisent la thérapie manuelle « seulement de temps en temps » et que « seulement 6,2 % d’entre eux ont employé la manipulation ostéopathique pour la moitié de leurs patients et presque un tiers l’a employé pour moins de 5 %. »
Ce désintérêt pour la pratique ostéopathique traditionnelle semble « indiquer que les médecins entrent à l’école médicale ostéopathique non par suite d’une croyance profondément ancrée dans la philosophie ostéopathique, mais après avoir subi un échec à l’entrée des études médicales.
En pratique l’« ostéopathie » a largement évolué aux USA et elle tend à se fondre dans la médecine traditionnelle. Un mouvement qui ne peut que s’accentuer puisque « plus les ostéopathes sont jeunes, moins ils utilisent les manipulations »
Aux États-Unis
Il est particulièrement intéressant d’étudier l’évolution de l’« ostéopathie » aux États-Unis, le pays qui l’a vu naître.
Elle y est officiellement autorisée depuis 1963 et on dispose de ce fait d’études comparatives fiables.
Actuellement l’« ostéopathie » n’est pratiquée que par des médecins.
Médecine ostéopathique et allopathique ont coexisté en parallèle jusque dans les années soixante. À cette époque, l’Association médicale de Californie et l’Association ostéopathique de Californie ont fusionné.
Dans les mois qui suivirent, environ 2000 ostéopathes (c’est à dire 86 % de la profession) moyennant 65 $ et une courte session de formation furent intégrés dans le corps médical et reçurent le titre de Docteur en médecine.
Depuis cette époque, les ostéopathes sont autorisés à faire les mêmes actes médicaux que les médecins allopathes.
Les ostéopathes ne représentent actuellement que 5 % des médecins.
Ils sont principalement présents dans le secteur de la médecine générale.
Pourtant le nombre d’écoles ostéopathiques est passé de 14 à 19 depuis 1980 alors que le nombre des écoles allopathiques restait stable aux environs de 125.
De 1980 à 1997, le nombre de diplômés en médecine est resté presque constant (de 15 135 à 15 923) alors que celui des ostéopathes a presque doublé (de 1059 à 2009). Pourtant, l’« ostéopathie » est bien moins employée qu’il n’y paraît.
Une étude faite en 1995 sur 1055 ostéopathes montre qu’ils utilisent la thérapie manuelle « seulement de temps en temps » et que « seulement 6,2 % d’entre eux ont employé la manipulation ostéopathique pour la moitié de leurs patients et presque un tiers l’a employé pour moins de 5 %. »
Ce désintérêt pour la pratique ostéopathique traditionnelle semble « indiquer que les médecins entrent à l’école médicale ostéopathique non par suite d’une croyance profondément ancrée dans la philosophie ostéopathique, mais après avoir subi un échec à l’entrée des études médicales.
En pratique l’« ostéopathie » a largement évolué aux USA et elle tend à se fondre dans la médecine traditionnelle. Un mouvement qui ne peut que s’accentuer puisque « plus les ostéopathes sont jeunes, moins ils utilisent les manipulations »
Pour le docteur Louis Auquier Professeur Émérite de Clinique Rhumatologique :
La suppression du terme « ostéopathie » semble une évidence. Il n’a aucune valeur pour désigner les affections traitées par les ostéopathes, lesquelles ne sont pas des maladies osseuses.
Ce contresens est lié à l’histoire et à l’intérêt passionné que Still, le fondateur de l’ostéopathie (deuxième moitié du 19e siècle) portait au squelette des petits animaux et puis des hommes. Palmer qui était le parent et le disciple de Still avant de devenir son adversaire, a proposé le mot « Chiropraxie » (ce qui signifie en grec manœuvres ou actions manuelles). La rupture s’est faite ensuite entre les deux « médecines ». Les mots persistent encore malgré l’article 75 de la loi qui les juxtapose mais sans définir ni l’un ni l’autre.
En pratique, le mot « ostéopathie » est tellement utilisé depuis cent ans qu’il est passé dans le langage courant dans le monde occidental. Nous avions proposé en 1987 au Conseil de l’ordre des médecins de le supprimer, lorsqu’on nous a demandé notre avis sur les manipulations vertébrales et les conditions de leur exercice. On a préféré le mettre entre guillemets mais les guillemets ont disparu…
Sur le plan historique, le mot « rebouteux » aurait été plus exact dans notre pays, comme celui de « Heilpraktiker » en Allemagne (pratique reconnue en 1939).
Ce contresens est lié à l’histoire et à l’intérêt passionné que Still, le fondateur de l’ostéopathie (deuxième moitié du 19e siècle) portait au squelette des petits animaux et puis des hommes. Palmer qui était le parent et le disciple de Still avant de devenir son adversaire, a proposé le mot « Chiropraxie » (ce qui signifie en grec manœuvres ou actions manuelles). La rupture s’est faite ensuite entre les deux « médecines ». Les mots persistent encore malgré l’article 75 de la loi qui les juxtapose mais sans définir ni l’un ni l’autre.
En pratique, le mot « ostéopathie » est tellement utilisé depuis cent ans qu’il est passé dans le langage courant dans le monde occidental. Nous avions proposé en 1987 au Conseil de l’ordre des médecins de le supprimer, lorsqu’on nous a demandé notre avis sur les manipulations vertébrales et les conditions de leur exercice. On a préféré le mettre entre guillemets mais les guillemets ont disparu…
Sur le plan historique, le mot « rebouteux » aurait été plus exact dans notre pays, comme celui de « Heilpraktiker » en Allemagne (pratique reconnue en 1939).
En 1986, j’ai été à l’Université de Médecine ostéopathique de Portland (et j’y ai vu en direct l’explosion de la navette challenger).
Cette université ne se différencie en rien d’une université de médecine.
L’hôpital ostéopathique de Porland ressemble à tous les hôpitaux et quand j’ai demandé à rencontrer des ostéopathes « comme en Europe », le secrétariat m’a orienté vers des cabinets de chiropraxie qui sont légion et qui s’affichent très visiblement.
Autres lieu, autres mœurs… Mêmes fantasmes ! Même niche occupée par d’autres…
Les cabinets de chiropraxie dans le Maine, USA
C’est vrai. Cherchez vous-mêmes… Google map : CHIROPRACTIC clinic, Maine États-Unis