Qui considère vraiment vos douleurs ?

D’après un article de Fréderic Soumois de 2009 (Le Soir), la Work Foundation s’inquiètait de ce que les TMS (troubles musculo squelettiques) coûtent 1,6 milliard d’euros par an
Pour réduire ce coût une campagne devait être lancée entre « gouvernement, monde du travail et professionnels de la santé ». L’idée était opportune car les professionnels et leurs patients sont souvent déconcertés et se sentent humiliés par les inconséquences de tout notre système… Certains praticiens de la santé se demandent quelles compétences cette campagne pourra solliciter.
Il faut en effet constater que le diagnostic et le traitement des TMS ne sont pas suffisamment enseignés en Belgique, contrairement à ce qui se passe dans les pays anglo-saxons ou chez nos voisins scandinaves. Ces pays se réfèrent à ce qu’on appelle, désormais, au niveau international  « La Médecine Orthopédique Générale ».
Dans notre pays, l’enseignement de l’orthopédie est réduite à la portion congrue : la chirurgie orthopédique et quelques notions basiques d’orthopédie générale (ce qui concerne les douleurs les plus communes de tout un chacun).
Cette insuffisance a des effets assez gênants autant pour les professionnels que pour les patients.
En voici un petit exemple récent : une femme « se fait mal au genou » et consulte les urgences d’un hôpital proche. Attente, radio, scanner : la routine quoi ! Conclusion du jeune médecin de garde : « Vous mettrez un peu de pommade, voici une prescription de rééducation ».
La prescription ordonne des séances de kinésithérapie pour gonalgie (mal de genou), mais ne mentionne pas les résultats de la radio, ni ceux du scanner, pas plus d’ailleurs que les conclusions de l’examen clinique. Ces éléments permettraient pourtant au kiné consulté de faire une évaluation précise de l’évolution depuis l’examen réalisé à l’hôpital.
Troublant, n’est-il pas ?
Et pourtant, ce kinésithérapeute « spécialisé en orthopédie générale » ne s’étonne plus. En effet, nombre de ses patients entrent chez lui chargés de radios, de RMN et de scanners, mais sans diagnostic médical et sans qu’aucun « professionnel de la santé » ne l’ait encore même « touché ».
On pourrait penser qu’il s’agit d’une faute professionnelle, mais la réalité est bien pire : les médecins des urgences (et les médecins généralistes aussi d’ailleurs) ne connaissent plus l’examen clinique de base.
En l’occurrence, dans l’exemple ci-dessus, la patiente souffrait d’une lésion très simple (et banale) : une petite déchirure du ligament latéral interne du genou qu’un examen clinique basique aurait pu révéler et qui aurait été confirmé par une échographie (pour autant que cela ait, en la circonstance, un quelconque intérêt).
Une lésion orthopédique simple n’a donc pas été diagnostiquée et a coûté très cher (radios + scanner).
Cet exemple peut laisser dubitatif, car tout le monde sait que la Belgique regorge d’orthopédistes.
Mais qui sont-ils ? Ce sont des chirurgiens qui sont formés à classer les patients en deux catégories : ceux qui doivent se faire opérer et les autres. Si vous vous trouvez dans la première catégorie, soyez tranquilles, vous serez bien soigné. Mais si vous vous retrouvez dans la deuxième catégorie, vous risquez d’errer de « masseurs » en ostéopathes en passant par des kinésiologues et autres « poseurs de ventouses» sans savoir de quoi vous souffrez… Dans le meilleur des cas, la pathologie dont vous souffrez est suffisamment bénigne pour se guérir toute seule, mais elle aura vidé votre portefeuille de plusieurs dizaines, voire de centaines d’euros chez des « thérapeutes » qui ne connaissent rien de plus que vous aux TMS !
En 2009, la Work Foundation  s’alarmait, mais cela fait des années déjà que les professionnels consciencieux sont indignés par notre système de prise en charge des TMS.
Exemple : un médecin et un kinésithérapeute reçoivent un patient souffrant d’entorse récidivante de la cheville et, pour mener à bien le traitement, estiment que ce patient devrait porter une attelle de marche, suivre un traitement manuel et une rééducation proprioceptive. Malheureusement, le médecin généraliste ne peut pas prescrire d’attelle spéciale et le patient doit, pour l’obtenir, consulter un orthopédiste (entendez : un chirurgien orthopédiste). Nombreux coups de fil, attente de deux, voire trois mois, consultation d’orthopédie de trois minutes et le patient revient avec la fameuse prescription émanant d’un chirurgien qu’il ne reverra plus et qui n’est pas intéressé par une entorse récidivante qu’il ne faut pas opérer.
La Work Foundation s’inquiète, mais de quoi ?
En 2002, un ministre avait décrété que chaque patient pouvait être remboursé de 9 séances par an pour une même pathologie. S’est-on ému que les kinésithérapeutes durent (en gardant leur sérieux et sans pleurer) expliquer à leurs patients qu’une entorse de la cheville et une cervicalgie étaient considérées par l’INAMI comme la même pathologie si les plaintes se manifestaient la même année calendrier ? La Work Foundation existait-elle déjà ? Qu’en pense-t-elle a posteriori en tenant compte du fait que cette décision (un peu aménagée depuis) a provoqué 17 suicides chez les kinés et l’expatriation de nombre des survivants ?
En 2009, la Work Foundation appelait à une action. Il était temps.
Et à une action coordonnée avec les professionnels de la santé. Fort bien.
Mais ne devrait-elle pas attendre un peu, étudier les modes de prises en charge dans les pays les plus « efficaces » comme en Scandinavie ? Ne devrait-elle pas établir les critères de reconnaissance de ces « professionnels de la santé » et scruter le programme des études de médecine ou de kinésithérapie avant d’en appeler à une « action » ? Car pour agir il faut, dans n’importe quel domaine –tout le monde en convient– des compétences, des leviers et des acteurs.
Plus grave encore, la Work Fondation reconnaissait  que :
« la grande majorité des patients ne reçoivent aucun diagnostic ». 
En effet, le plus souvent, les patients souffrant de TMS ne bénéficient d’aucun diagnostic ou alors ceux-ci sont vagues ou pire, faux !
Ne faudrait-il pas remonter la filière et dénoncer que l’enseignement francophone est en retard de plusieurs dizaines d’années en ce qui concerne la prise en charge des TMS ?
À titre d’exemple : la science orthopédique sait depuis 60 ans que la chaleur et le « massage classique » ne soignent pas les TMS… Et pourtant, ces deux « techniques » sont encore enseignées consciencieusement !
Améliorer le sort de milliers de personnes souffrant de TMS est un sujet qui revient régulièrement dans l’actualité.
Agir de façon coordonnée avec le gouvernement, le monde du travail et les professionnels de la santé ?
C’est une belle idée. C’est un beau triangle stratégique.
Mais en 2012, le même journal faisait état de la même situation en Belgique qu’en 2009 !!!
C’est tout… Pour le moment !
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18 commentaires sur “Qui considère vraiment vos douleurs ?

  1. Stanley dit :

    Good reading thiss post

  2. Danielle BUET dit :

    Bonjour
    Je souffre d’une tendinopathie du grand trochanter avec calsifications. J’ai consulté le généraliste, eu échographie et radio et eu une séance d’ostéopathie. J’ai du mal à marcher car ma jambe s’ouvre vers la droite. Pourriez-vous m’indiquer quel genre de thérapeute me serait utile et surtout comment dissoudre, si c’est possible, ces calcifications.
    Je vous remercie infini

    • Bonjour,
      Il serait intéressant de savoir où vous avez mal et les résultats de l’examen clinique (au cabinet) de la hanche. En effet, on peut avoir des calcifications sans en souffrir, mais avoir -par exemple- une bursite fessière.
      Mais admettons que vous souffrez de ces calcifications.
      – dans ce cas, l’ostéopathie ne peut vous être d’aucun secours.
      – le traitement de choix = infiltration. La première vous permettra d’évaluer si cette technique convient et si elle est suffisante. Si vous êtes soulagée, mais pas suffisamment : en refaire une après 15 jours.

      Cordialement,

      Yves

  3. Martine Ltaief dit :

    Bjr moi je souffre de cruralgie invalidante on me fait tout les traitement possible sans amélioration il n ont tir pas compris que sa ne serre a rien au il faut opère cette hernie de qui se moque t on put

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Il faudrait d’abord connaître la cause de la cruralgie.
      Deux grandes causes :
      – Arthrose ou préarthrose de l’articulation de la hanche. traitement : soit manuel, soit chirurgical selon la gravité
      – nerf crural (provenant des 2e, 3e et 4e racines nerveuses lombaires [L2, L3, L4]. commencer par les anti-inflammatoires classiques. Si pas de résultat : cortisone quelques jours par voie orale [cela donne souvent très bien].
      Au plaisir.
      Yves

  4. supercoco10 dit :

    Bonjour,
    Quelle réponse rapide et éclairante! Je vous remercie infiniment de tous ces précieux renseignements m’offrant de nouvelles alternatives d’examen entre autres. On ne m’avait jamais parlé de ces autres problèmes possibles!
    Je vais tenter de recontacter mon médecin, qui avait décidé qu’on ne se revoit pas trop (sauf urgences) suite au « diagnostic  » de Snapping hip.

    J’ai lu votre article sur les infiltrations. Comme vous me l’avez mentionné, pourquoi faut-il être encore plus prudent avec celles-ci durant la croissance? Quels sont les risques/effets supplémentaires?

    Croyez-vous aussi que certaines médecines naturelles comme l’ostéopathie pourraient être bénéfiques?

    Merci!

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      Les dérivés corticoïdes ont un léger effet lytique et peuvent donc avoir un effet néfaste sur la trame protéique de l’os, surtout quand la croissance n’est pas terminée. Il faut donc toujours bien peser le pour et le contre et, si on infiltre, savoir où exactement et pourquoi ?
      Idem pour les tendons. Les médecins consciencieux prennent plus de précautions encore avec les adolescents. Mais il n’y a pas de contre-indication absolue.
      Vous me parlez de médecine naturelle telle que l’ostéopathie… Il me semble que vous êtes très vive, curieuse et intelligence. Je vais donc procéder comme avec mes enfants.
      Regardez ceci : http://www.lazarus-mirages.net/homeopathie
      Lisez mon CV : https://orthopedie.wordpress.com/curriculum-vitae/
      Lisez ce que disent les ostéopathes de leur médecine : https://orthopedie.wordpress.com/definitions-de-losteopathie/
      Voyez comment des journalistes « sérieux » peuvent se laisser attraper (séduire) : https://orthopedie.wordpress.com/osteopathie-quand-les-journalistes-se-laissent-seduire/
      Qu’en pensez-vous ?
      J’ai, très vite après mon diplôme d’ostéopathe, enlevé ma plaque pour ne pratiquer que la Médecine Orthopédique Générale : https://orthopedie.wordpress.com/medecine-orthopedique-generale-selon-cyriax/ Cyriax a cependant repris certaines techniques ostéopathiques qu’il a sécurisées, mais il a démythifié cette pratique qui séduit encore tellement aujourd’hui.
      Bon amusement.
      Yves

      • supercoco10 dit :

        Bonjour,

        Je vous remercie pour ces précieuses informations qui m’ont beaucoup fait réfléchir.

        Je saisis bien les quelques craintes liées à cette pratique. C’est sûr que c’est une décision importante, tant pour les infiltrations que pour les possibles quoiqu’un peu méconnues alternatives.

        Vos précédents sites internet envoyés dans lesquels je me suis tellement reconnue m’ont aussi aidée pas mal.

        Maintenant, je dois avouer que vous m’avez séduite avec votre méthode Cyriax. Par contre, étant au Québec, je ne sais pas si il y a des orthopédiste la pratiquant…

        De plus, je dois absolument être référée par mon médecin traitant, alors il faut en parler ensemble..

        Merci pour tout et bonne fin de soirée!

        Coralie

  5. supercoco10 dit :

    Bonjour,
    Depuis un an, j’ai remarqué que ma « hanche sortait latéralement. » Bien qu’auparavant indolore, il m’est rendue presqu’impossible de marcher. J’ai fait de la physio, mais ça n’a qu’ augmenter ma zone d’irritation selon mon médecin. Je dois malgré tout poursuivre les exercices prescrits, bien que j’ai arrête le traitement. L’écographie a confirmer le diagnostic du médecin: une « snapping hip. » On m’ a conseillé à plusieurs reprises l’infiltration, mais étant donné l’aspect mécanique de mon problème, j’ai quelques réserves quand à l’efficacité à long terme de ce traitement. En attendant, je souffre en silence. Je me demandais qu’est-ce qui fait de l’infiltration une solution préférable à l’opération (puisqu’on m’en a parlé, mais sans plus pour les deux) dans mon cas. Il faut aussi peut-être prendre en compte que j’ai 15 ans et que je pars au Sénégal cet été. Merci!

    • orthopedie dit :

      Bonjour,
      « snapping hip » ne fait pas partie du vocabulaire auquel je suis habitué. En lisant sur Internet, je me suis aperçu qu’il pouvait y avoir une lésion dans l’aine et une à la partie externe de la hanche (le grand trochanter).
      Pourriez-vous précisez vos douleurs et me dire ce que vous faites comme sport, car si la douleur est externe, il faudra peut-être adapter vos gestes sportifs et commencer le traitement par du Massage Transversal Profond avant de pratiquer une infiltration.
      Rassurez-vous : vous avez remarqué que votre hanche « sort », mais en réalité il s’agit d’un remaniement des tissus qui provoque une augmentation de volume. Le problème n’est donc pas articulaire.
      Cordialement.

      Yves

      • supercoco10 dit :

        Bonjour,
        Merci de votre réponse des plus rapides!
        Avec la physio, j’ai en effet souvent entendu parler de ce fameux grand trochanter. Et la médecin avait en effet soupçonné une petite lésion dans l’aine qui serait survenue par contre suite à la physio.
        La douleur depuis quelques temps a augmenté. Les sites de douleurs principaux sont sur le côté de la hanche et dans l’aine.
        Chaque fois que je marche, il y a aussi un certain «cloc» qui se fait entendre, comme un craquement interne.
        Lorsque je parlais que la hanche sortait, il ne s’agissait pas seulement d’inflammation, mais bien que c’est comme si la hanche débarquait. On m’a par contre expliqué qu’il s’agissait plutôt du tendon qui ne passait pas correctement sur l’os et qu’il manquerait une «étape». Ce mouvement se produit plusieurs fois par jour, debout ou couchée, en mouvement ou non. C’est ce qui serait à l’origine de l’inflammation et de la douleur, qui n’était pas là initialement.
        Je pratiquais jusqu’à il y a un mois du ballet 3h par semaine, pourr la douzième année. Par contre, bien que je sois en médecine sportive, ma médecin m’a recommandé d’arrêter la danse pour la fin de l’année. Malgré tout, la douleur n’a pas DU TOUT diminuée.
        Je me contente donc de faire mes exercices de physio et mes cours d’éducation physique qui sont modérés pour moi.
        Qu’est-ce que le Massage Transversal Profond?
        Merci,
        Coralie

        • orthopedie dit :

          Bonjour,
          J’ai un peu fouillé Internet et mes recherches ont confirmé mes soupçons.
          « Snapping hip » = hanche à ressaut, typique de la danseuse. MAIS : ce n’est pas un vrai diagnostic, ce n’est qu’une description d’un phénomène que le patient connaît et décrit bien. En effet, le ressaut (le cloc) peut exister sans douleur. Il faudrait donc chercher les causes des douleurs.
          Chez la danseuse jeune (danse intensive), le médecin doit se demander si les douleurs sont dues aux tissus mous ou à l’os.
          L’os : la pratique intensive de la danse (et d’autres sports) peut provoquer des « fractures de fatigue » qu’on peut mettre en évidence par radio (mais on ne les voit pas toujours) et par la scintigraphie (qui met en évidence l’activité des cellules qui réparent l’os). Il n’y a pas que les fractures de fatigue, mais il faut se poser des questions sur les os. Idem au niveau du labrum = examens plus poussés.
          Les tissus mous : dans votre cas, il semble y avoir des douleurs au niveau externe et dans l’aine.
          – au niveau externe : de quoi s’agit-il ? Inflammation de la bandelette ilio-tibiale due au passage répété en avant et en arrière du grand trochanter ? Il y a des tests pour la mettre en évidence. Si oui : le médecin doit évaluer l’utilité de l’infiltration et/ou du massage transversal profond (vidéo : pour voir le principe : http://www.youtube.com/watch?v=g7xHlA2nkWU Je n’ai rien trouvé de correct pour la bandelette, mais les kinés spécialisés en Médecine Orthopédique Générale selon Cyriax la connaisse). Idem pour le moyen fessier. + test des bourses fessières.
          – au niveau interne : dans l’aine. Il semblerait que la cause principale des douleurs soit en rapport avec le psoas et sa bourse.
          Pour le psoas : test = couché sur le dos, hanche à 90° genou plié, demander à quelqu’un de bloquer le genou pendant que vous tirez le genou vers votre nez. Si douleur : sans doute tendinite (traitement à voir : MTP ou infiltration)
          Pour la bourse : test plus difficile, car c’est un test passif, mais que vous pouvez tenter de faire seule. Même position de départ (hanche à 90°), amener le genou vers l’intérieur à l’aplomb du pubis, puis ramener le genou vers le menton (il existe d’autres tests), douleur dans l’aine ?. Si le test est douloureux, il n’y a que l’infiltration qui marche.
          Après avoir fait ces tests, l’échographie peut (si le radiologue est bien équipé) confirmer ou infirmer.
          Pour les traitements : avant la fin de la croissance, il faut être très prudent avec les infiltrations.

          Bref : on n’a encore rien dit quand on pose le « diagnostic » de snapping hip. Il faut ensuite chercher et trouver les causes des douleurs.
          Puis réfléchir au niveau de la technique des gestes qui provoquent les ressauts.
          Attention (on connait bien cela avec l’épaule), il ne faut pas provoquer volontairement le ressaut même si ce geste soulage temporairement.

          Quelques liens :
          http://www.medix.free.fr/cours/ressauts-hanche.php
          http://medecinedusport.blogspot.be/2011/12/la-hanche-du-danseur.html

          Cliquer pour accéder à 033-039Hobden21200.pdf

          Amicalement.

          Yves

  6. balimann dit :

    la Science orthopédique sait, que le massage n’aide pas les TMS »????? vous plaisantez j’espére, je suis thérapeute médicale depuis 20 ans, et si je suis d’accord avec votre article , trés souvent les clients, qui ont vu le docteur, le physiothérapeute, n’ont eu ni tests, ni diagnostique.c’est moi, qui doit faire les tests, je proteste par contre car grâce au drainage pour les douleurs, au massage du tissu conjonctif, surpris j’en suis sure, mais aussi par des excercises pour corriger la posture mes clients sont jusqu’à présent repartis sans douleur. Alors laissez l’arogance de côté, je suis la première à envoyer mes patients voir un autre professionel de la santé, si au bout de 3 x mes résultats sont inférieurs à 50 pour cent (échelle de la douleur) bien le bonjour respectez l’individu, il y a des bons et des mauvais dans chaque profession.

    • orthopedie dit :

      Madame,
      Il serait utile de tout lire avant de me soupçonner d’irrespect. Je pratique le MTP tous les jours et j’ai suffisamment de backgrounds pour affirmer que le massage global (ou avec de la pommade) ne sert à rien. C’est peut-être dommage, mais il faut parfois faire des deuils.
      Par ailleurs, ce blog s’adresse d’abord aux gens que je soigne et qui me demandent souvent la même chose. Donc, si vous vous sentez agressée (c’est souvent le cas quand on défend de belles idées. Mais comme disait le philosophe : « Ce n’est pas parce qu’une idée est belle qu’elle est vraie ») continuez à masser et, surtout, ne tenez pas compte de mes efforts ! Vous parlez d’arrogance et on croirait entendre un Français (passionné de polémique, sorte de sport national). Vous utilisez des termes violents parce que je vous déstabilise, mais je n’ai que faire de tout cela. Un bon miroir vous aiderait sûrement… Peut-être y verriez-vous votre propre irrespect et votre propre arrogance. Ce blog a comme objectif de partager, non d’insulter ou de soupçonner du pire. Je vous souhaite un peu d’humilité et le cran de faire retour sur vous-même.
      Et si d’aventure il vous prenait l’idée de m’envoyer ce genre de littérature de bas étage, je la placerais en indésirable. Car c’est le mot : votre intervention est indésirable, mais elle traduit sans doute votre malaise dans votre métier. Défoulez-vous si vous en avez besoin, mais pas chez moi.Pensez bien que vous n’êtes pas le centre du monde… surtout pas du mien. Je travaille et je partage, même si cela vous dérange. Désolé pour vous. Mais ce n’est pas grave, il y aura toujours de la place pour les masseurs à la pommade et les « redresseurs de posture ». Et puis, vous devez -comme tout le monde- gagner votre vie 😉
      Signé : Yves Seghin

      • audrey dit :

        les massages ne servent à rien, ils emplifient la douleur encore plus !!!!
        Marre des hypocrytes !!!!

      • audrey dit :

        Cela me met hors de moi de voir a quel point nous laissons les gens se degrader, au fur et à mesure, et si vous n’ avez pas de mutuelle, et bien vous pouvez mourrir comme un chien !!! et leurs massages qui ne servent à rien et qui empliflie même certaines douleurs!!! ras le bol !!!

        • orthopedie dit :

          Bonjour,
          Cette colère fut le moteur de toute ma vie de patient et de thérapeute… Lorsque j’ai commencé ce petit site, j’avais l’intention d’y déposer quelques posts pour mes patients afin de ne pas répéter mille fois la même chose et que ces patients puissent me relire quand ils le voulaient. Mais, doucement, à cause de toutes les visites et de tous les commentaires (qui viennent de tous les pays), je me rends compte que l’approche de la douleur (sauf lorsqu’on est certain que la chirurgie sera la solution) est la même partout : légère et non-sytématique. Et les patients errent. C’est pourquoi, je tente petit à petit (car cela prend beaucoup de temps) de composer des posts qui permettront aux patients de mieux s’orienter eux-mêmes, de savoir à qui ils ont affaire, quelles questions poser… Cette semaine encore, une jeune dame vint me voir pour des douleurs au genou gauche. Elle avait vu un orthopédiste qui lui avait dit qu’il ne fallait pas l’opérer et que « cela » devait être en rapport avec les muscles postérieurs de sa cuisse. « Cela ». Qu’est-ce donc que ce « cela » ? Il faut le chercher et le trouver sous peine de « soigner » un « cela » indéterminé avec des techniques aussi confuses que le « diagnostic » lui-même. Voir : https://orthopedie.wordpress.com/les-orthopedies/ et https://orthopedie.wordpress.com/je-vous-crois/
          Bonne journée
          Yves

    • orthopedie dit :

      Lisez quand même : https://orthopedie.wordpress.com/cervicalgies_1_le-piege/ et https://orthopedie.wordpress.com/cervicalgies__cercle-vicieux/
      beaucoup de patients me remercient de ces infos et de cette démarche.
      Soyons positifs.
      Yves

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